CHAPITRE DIX-HUIT : UNE ROMANCE À L'ITALIENNE

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Trois longs mois s'écoulèrent depuis que grâce aux précieux conseils de sa prisonnière, Lucy Pink, Jefferson Gold a réussi à rendre l'hôtesse d'accueil du cabinet de psychologie de Bakersfield, Jane Pink, dingue de lui.
Depuis tout ce temps, il jouait parfaitement son rôle d'amoureux transit envers cette belle femme aux yeux noisettes. De son côté, Jane le trouvait parfait. Elle le qualifiait même d'homme idéal. En effet, Jane Pink avait trouvé chaussure à son pied.

Elle avait trouvé un homme qui en plus de passer du temps à ses côtés, lui apportait énormément d'amour, d'affection et d'attention. Que demander de mieux?
Et qu'est-ce qu'il est romantique, pensa la jeune femme. Nous étions au mois de février et pour être exacte, aujourd'hui, c'était la fête des amoureux, la Saint Valentin.

Pour l'occasion, il souhaitait que leur première et sans doute leur dernière fête ensemble, soit exceptionnelle. Donc, quelques semaines avant le 14 février, Jefferson réserva deux billets d'avion pour l'Europe, dans un pays très romantique, rempli d'histoire. Celui qu'elle avait tant rêvée depuis sa plus tendre enfance.

La veille, ils atterrissaient à l'aéroport international Léonard-de-Vinci à Rome, en Italie où un taxi italien les attendait afin de les déposer au Singer Palace Hotel.
Allongée près de lui, dans un lit king size, elle croyait rêvée. Jane était si heureuse de l'avoir rencontrée.

— À quoi penses-tu, ma belle ? Lui demanda Jefferson, en l'observant.

***

Il devait être aux alentours de dix heures du matin et Jane regardait le plafond blanc de leur chambre d'hôtel.

— À ma sœur, tu sais ? Lucy, elle me manque beaucoup et cela fait longtemps que je ne l'ai pas vue... J'adorerais que tu la rencontres ! Je sais que je ne devrais pas tellement y penser, mais je suis nostalgique, avoua-t-elle.
— Depuis le temps que tu me parles d'elle ! J'aimerais également la rencontrer, mon amour affirma celui-ci.

Puis il déposa un doux baiser sur son front avant de se redresser et d'enfiler son caleçon gris. Ensuite, Jefferson se dirigeait vers la salle de bain quand au même moment, l'inconnu toqua contre la porte.

— Attends-tu de la visite, le questionna Jane, en fronçant les sourcils.
— Non, mais pourrais-tu aller voir ? C'est peut-être important, répondit-il.
— J'y vais mon amour ! Vas te préparer, concéda celle-ci.

À son tour, Jane retirait le drap de son corps nue et tout en l'enroulant d'elle, se redressa puis marcha vers l'une des chaises et enfila l'un des deux peignoirs blancs qui était posé sur celle-ci. Elles se trouvaient non loin du lit. Habillée de celui-ci, une paire de pantoufles de la même couleur aux pieds, elle ouvrait la porte de la chambre.

***

Debout sur le seuil de leur porte, un valet de chambre s'y trouvait et était encombré d'un énorme bouquet de roses rouges et blanches.

— Bonjour, excusez moi de vous déranger. J'ai un bouquet de fleurs à l'intention de madame Jane Pink, est-ce bien vous ? Sourit le valet dans un anglais parfait.
— Euh oui... C'est... c'est bien moi, bégaya-t-elle.

Après sa confirmation, il lui tendit le bouquet et lui souhaita une agréable journée en lui adressant un dernier sourire chaleureux.
Lors de son départ, Jane refermait la porte de la chambre derrière elle, un sourire scotché aux lèvres. La seconde suivante, celle de la salle d'eau s'ouvrait, laissant apparaître son prince charmant, dénudé.

— Alors, qui était-ce, s'enquit Jefferson Gold.
— Un valet de chambre. Il m'a apporté un magnifique bouquet de roses rouges et blanches, je suis sûre qu'il vient de toi ! Ai-je tort de le penser ? Lui demanda sa compagne.
— Tu as bien deviné, mon ange. Je voulais que cette journée soit parfaite à tes yeux, parce que tu mérites tout l'amour que je te porte, déclara-t-il.

JEFFERSON GOLD (1ER jet) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant