30

392 11 3
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




Les gyrophares, les sirènes, la vision floue, le corps bousculé, je ne comprenais tout simplement plus du tout ce qu'il se passait. Justement, tout s'était passé trop vite. Hyuna avait pas voulue attendre l'arrivée des forces de l'ordre et s'était dirigée dans la gueule du loup. 

Ca avait été instinctif, je l'avais suivi, toujours, les couloirs étaient noirs, la lumière clignotait, le sol était sale et puait l'urine, c'était délabré un peu partout et la seule pièce où devait se passer l'horreur était la seule présente, au bout du couloir. 

Heeyeon était rentré la première et s'était figé devant la scène, la jeune fille avait les yeux bandés et était nue, une dizaine de gars la regardant, billet en main. Un homme était à ses côtés et je reconnu le patron du bar, sourire en coin, regard satisfait planté sur les futurs clients. 

Il s'était stoppé dans son récit qui dans tout les cas devait être affreux pour nous regarder, le choc. Tous les autres s'étaient retournés à leurs tours puis s'étaient enthousiasmés.


《 D'autres enchères ? Même si elles sont pas vierges je les prends.  》s'était esclaffé un suivi par d'autres.


Le patron, qui ne s'attendait sûrement pas à nous voir s'était rattrapé, en affirmant ceci, nous conviant à descendre, son regard planté dans le mien, car il ne me connaissait pas. 


《 Surprise, une nouvelle prostitué pour vou-  》


La gifle qu'avait sonné dans toute la pièce n'était autre que celle de Hyuna, Hani sautant sur lui, celui-ci s'en dégageant facilement. Puis un son m'avait rendue sourde durant quelque seconde où je ne comprenais pas ce qu'il s'était passé. Puis un second, suivi par une bonne dizaine, perdue, je sentais juste une chaleur se répandre sur mes doigts et là je paniquais.

Mes mains étaient rouges.

J'avais par la suite relevé les yeux vers Heeyeon accroupie face à la belle chevelure blonde qui prenait des teintes carmin sous mes yeux. Je n'eu le temps de rien faire qu'un des policiers m'avait prise par le dessous de mes bras pour me mener dehors. 

Le corps du patron était à terre, immobile, la même couleur entourant sa silhouette inerte. Il était mort.

Elle aussi ? J'entendais de là où j'étais les cris de son amie, qui devait sans doute se débattre pour ne pas se séparer d'elle, alors que moi, je n'avais plus la force de bouger, ni même de réfléchir. Une fois dehors, les gyrophares m'aveuglaient, les sirènes m'assourdissaient, la vision floue, le corps bousculé par les passants mais maintenu par l'homme de loi, il m'avait mené non sans mal vers une des ambulances présentes non loin. 

𝐒𝐚𝐥𝐨𝐩𝐞 • ʰʸᵘⁿᵃOù les histoires vivent. Découvrez maintenant