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|     flashback    |

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|     flashback    |

C'était fou, irréel, de se dire que sa vie avait été brisé à cause d'un rôle joué. Un oscar, voilà ce qu'elle aurait eu, elle avait un avenir glorieux vers l'acting tant son mensonge m'avait parût vrai. Je me souvienais encore de ses jeux de regards, de ses mains baladeuses, de ses lèvres tendres et sucrées, mais me dire que tout ça avait été faux, m'avait en premier lieu étonnée. Pour moi, de son côté malgré le but qu'on lui avait fixé, la conclusion s'était terminée par un véritable amour sincère. Mais le sourire qu'elle avait arboré après la confrontation avec mes parents m'avait persuadé du contraire. 

Ce sourire qui m'avait fait fondre, rendu accro à sa personne, il était maintenant dégoûtant. Loin d'être doux et beau comme je l'avais vu. Comme si la vérité m'avait enlevé le voile d'illusion qu'elle m'avait jeté sur mes yeux. J'avais vu son vrai visage et malgré ses traits angélique, elle était devenu si laide que j'avais retins un haut le cœur. J'avais pensé à hurler, insulter, frapper mais la seule chose dont j'avais été capable était de m'asseoir, abasourdie. 

« Tu sais, je ne pensais pas que tu allais tomber dans mes bras comme tu l'as fait, mais finalement tu es bien facile à attraper. »

Ces mots avait été si blessant qu'ils m'avaient coupés le souffle pendant un court instant. En bruit de fond, j'avais entendu mes parents se disputer, mais mon ouïe s'était comme éteinte comme pour me protéger des mots que je pourrais à nouveau entendre. Malheureusement, j'avais entendu la suite du monologue de celle que j'avais tant aimé, avant qu'elle ne parte, me laissant là, perdue et brisée. 

« Tu sais, je crois en toi. Je sais que tu vas pouvoir te guérir de cette maladie. Je sais que tu n'es pas comme toutes ses personnes, tu ne peux pas être comme elles. Tes parents vont sûrement te payer un institut spécialisé pour ton cas, ils t'aiment tu sais, c'est pour ça. »

Ils m'aimaient. 

Mais seulement si je devenais la femme qu'ils voulaient que je sois, autrement, je n'étais plus rien. Si je sortais de leurs routes préalablement tracées, je deviendrais une inconnue à leurs yeux et j'en avais très clairement conscience. Que, pour eux, ils n'auraient plus de fille et que moi, je deviendrais orpheline, c'est ainsi qu'allais être ma vie. 

J'avais eu un ultimatum qui m'étais tombé dessus. Soit je vivais malheureuse en faisant semblant d'être comme mes parents le souhaitaient, soit je vivais comme je l'entendais et restais moi-même. C'est drôle car j'ai été élevée par mes parents pour être moi-même. Mon père m'avait longuement rabâché que je ne devais pas laisser les gens dicter ce que je devais faire ou être.

 Pourtant, là, il était devenu ces fameuses personnes.

Et mon cœur s'était éteint, mon âme tut, et mon corps s'était déplacé seul. Je m'étais dirigée vers ma maison, entrait, ignorant mes deux parents qui s'étaient figés à ce moment-là, comme choqués. J'avais fait semblant de ne pas entendre leurs appels, et une fois dans ma chambre j'avais pris un sac à la volée, mettant mes habits dedans. Je n'avais pas regarder lesquels je prenais, plus rien n'avait d'importance, je devais juste le faire avant qu'ils ne m'y forcent. 

« Arrête ! Hyuna laisse nous au moins discuter de ce que tu es ! Nous ne pouvons pas te laisser comme ça ! Tu ne te rends pas compte de ce qui t'attends ! » avait hurlé ma mère. 

« Et ici ? Qu'est-ce qu'il m'attend au juste ? »

« On va t'aider, on est là pour toi tu comprends ça ? »

J'avais bêtement espéré qu'elle veuille m'aider dans l'acceptation de moi, mais elle avait continué dans sa lancée, brisant tout espoir en moi. C'était fichu, jamais ils ne pourraient accepter cette part de moi. 

« On va t'accompagner dans cette phase, tu es juste perdue, on va faire tout notre possible pour te guérir de ça. »

« Tu vois, je préfère souffrir de la société que de rester ici. »

« Ne dit pas de bêtise. Dehors tu nous auras plus, si tu sors pour vivre une vie de lesbienne dévergondée, tu n'as plus de famille, je ne te laisse pas le choix. »


La voix de mon père, malgré sa phrase horrible, avait gardé une voix douce, rassurante, alors qu'il insultait toutes les femmes homosexuelles, moi dans le lot. 

« Désolée mais j'ai appris de ta part qu'il ne fallait pas laisser les autres dicter ma vie, alors c'est ce que je vais faire, je pars. »

« Mais nous ne sommes pas les autres ! On est ta famille Hyuna, réveille toi bon sang ! » s'était énervé mon père.

« Tu vas être toute seule... Seule sans rien, comment vas-tu t'en sortir ? Tout ça pour une maladie ! »

« Je ne serais pas seule, je vais rejoindre les "malades". »

« Je te préviens Hyuna, si tu sors, nous avons plus de fille. »


A ce moment-là j'avais ignoré les craquements qu'avaient fait mon coeur et j'avais ouvert la porte sous ses yeux ébahis. Ma mère et mon père me regardait, avec tant de haine que j'en avais eu des frissons et tout deux avaient prononcés une phrase que je n'oublierais jamais.

« Ne reviens plus nous voir, nous n'avons plus d'enfant. »




*        *

J'ai essayé à ce que ce soit un flashback comme si il était raconté par Hyuna elle-même, comme un souvenir qu'elle raconte et qui la hante dans sa tête.

Je sais pas ce que ça donne mais j'espère qu'il vous plaît. :)

a + pour la suite.























𝐒𝐚𝐥𝐨𝐩𝐞 • ʰʸᵘⁿᵃOù les histoires vivent. Découvrez maintenant