27

539 29 10
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Les mains moites, on s'étaient alors mises en route, qui semblait d'ailleurs plus longue que d'habitude. J'avais l'impression que son regard était encore plus intense qu'à l'accoutumé ce qui me rendait encore plus nerveuse mais à la fois impatiente. De ce qui pourrais suivre par la suite. 

Je ne sais pas si elle envisageait déjà ça, mais moi de mon côté, je me sentais prête, pour la première fois de ma vie. Je voulais qu'elle soit ma première fois dans absolument tout. 

《 A quoi tu penses au juste ? 

Un sursaut m'avait prise alors qu'on arrivait devant mon immeuble, gênée j'avais croisé son regard, elle savait, alors mes joues s'étaient encore plus empourprées. 

《 Je suis sûre qu'il va être délicieux ce thé. 

《 O-Oh. 

 Mon préféré c'est celui à la vanille. 

Son sourire s'était encore plus fait taquin tandis que je comprenais de plus en plus ses sous-entendus. Je m'étais toujours mon parfum à la vanille quand j'étais avec elle. Le temps que l'ascenseurs monte à l'étage sélectionné, mon stress augmentait. Était-elle aussi dans le même état ? En la regardant je la voyais juste regarder dans le vide, semblant tout de même sereine. 

Même si elle me détendait avec sa présence, mes envies et mes attentes me faisait angoisser. Tant que j'en avais pas entendu l'ascenseur arriver à mon étage, c'est sa main qui me fit reprendre contenance, son sourire s'étirant encore plus, comme pour me rassurer. 

Je me demandais si elle avait les mêmes envies, si c'était partagé. Si elle n'allait pas penser que je ne voulais finalement que son corps, alors que ça n'était pas le cas. Pour moi c'était comme unir nos deux âmes faites l'unes pour l'autres. C'était marquer sa peau de la mienne et inversement, sentir sa chaleur se diffuser sur toute mon épiderme et m'y laisser aller dans une étreinte chaleureuse. 

C'était comme ça que je le voyais, comme ça que je regardais sa personne. Si douce, tellement, qu'elle méritait toutes les petites attentions les plus minimes aux plus démonstrative. Je voulais la voir être bien, satisfaite, lui faire plaisir et rien d'autres. 

Une fois ma porte ouverte, on s'étaient toutes les deux diriger vers son canapé, où trônait encore les plaids doux à souhaits qu'elle avait. Puis nos bouches s'étaient jointes, mon corps allongés dans son odeur, son corps surplombant le mien parfaitement. 

Elle s'était par la suite arrêtée, son souffle se répercutant sur mon visage, ses yeux sondant les miens à la recherche de consentement, ses mains en suspens. En étant incapable de parler, ni même de bouger, j'avais seulement acquiescé, ses mouvements reprenant.

Elle n'était pas impatiente, brutale, ses gestes étaient léger, doux, des effleurements seulement et ma peau en frissonnait déjà. Elle menait la danse, car j'étais incapable de bouger, comme enivrée dans une bulle confortable, tant que je ne voulais pas risquer de l'éclater. 

《 Tu te sens prête ? avait-elle répétée dans un chuchotement. 

《 Oui... 

《 Tu me le dis si tu doutes, si tu ne veux plus, je ne veux pas te faire de mal. 

《 Tu ne vas pas m'en faire, je le sais. 

《 Mon dieu, tu es si pure Nayung... Comment je pourrais- 

《 Tu l'es aussi. 

《 Ne dis pas ça, pas avec le métier que je fais.

《 Mais tu restes pure, fragile, tu restes une femme que l'on doit aimer, comme moi je t'aime. 

Elle avait seulement souffler mon prénom entre ses lèvres avant de s'effondrer contre mon cou, ses bras m'enlaçant contre elle. L'ambiance n'était pas malsaine, elle était agréable, son toucher était délicat, doucement elle ôtait mon haut, attentive à mes moindres expressions. 

Je sentais son regard parcourir ma peau comme le faisait ses phalanges contre mon buste, descendant légèrement vers ma poitrine dénudée. Je cru même l'entendre chuchoter une phrase, des mots, qui me firent rater des battements. 

Une œuvre d'art. 

Rien qu'à ces mots, je ressentais déjà une sensation bien-être, c'était enivrant, tordant, c'était elle, son effet. Elle faisait rien d'autre que de goûter à mon épiderme, mais rien que ça, me comblait. Comment pouvait-elle douter d'elle quand rien que sa bouche me faisait fondre. 

Mon soupir lui prouvait que j'approuvais toujours ses mouvements, ceux-ci descendant vers ma zone la plus érogène. Je la sentais sourire contre ma peau à chaque soupir et gémissement que je pouvais faire. J'en étais étonnement pas gênée, sa personne me faisait me sentir à l'aise, je découvrais le plaisir d'être touchée par celle qu'on aime et c'était fabuleux. 

Mes cuisses nues posées sur ses épaules, sa bouche s'occupait d'embrasser, encore et toujours l'intérieur sensible de celles-ci. Mon dos ne pouvait s'empêcher de se cambrer, les sensations nouvelles me heurtant comme pourrait le faire des vagues agitées. 

C'était saccadé, me surprenait parfois, me coupait le souffle puis le faisait s'accélérer, plus ça allait et plus je me sentais partir, comme si mon corps s'enfonçait dans ses couvertures enivrées de sa douce odeur. 

C'était magique, addictif et le ressentir me fit monter les larmes aux yeux, ce qu'elle s'empressa d'essuyer une fois l'orgasme passé. Son sourire était si beau, elle était si belle, là, contre moi, son corps se collant par la suite à moi, ses soupirs, eux, se faisant par la suite entendre dans la petite pièce où nos deux âmes s'unissaient à nouveau.




*          *


hop, hop, hop j'en suis satisfaite alors j'espère qu'il vous plaît à vous aussi. 

je n'ai pas décris dans les moindres détails car je voulais que ça soit léger et doux :)

à plus pour la suite.

𝐒𝐚𝐥𝐨𝐩𝐞 • ʰʸᵘⁿᵃOù les histoires vivent. Découvrez maintenant