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Ce soir-là je n'étais pas tout-à-fait claire, à moitié dans les vapes et beaucoup alcoolisée je regardais les rues qui m'aveuglait plus qu'à la normale. Les lumières des néons agressant ma rétine fragilisée par l'alcool ingurgité. Il était vrai que j'avais peut-être abusé.
Ce soir-là je n'avais pas vraiment un état à réfléchir, je savais que le lendemain serait dur et que j'oublierai tout. Je le pensais très fort, mais une personne avait réussie à attirer mon attention, tellement que même en état d'alcoolémie élevé je m'en était souvenu le lendemain.
Je m'étais souvenue des détails de la rue, des lumières qui l'éclairait, de sa longue chevelure s'échouant sur ses épaules en cascade, terminant leurs longueurs dans le bas de son dos. Ils étaient si long, elle était si belle, elle, éclairée par ses néons colorés d'un vieux rose fuchsia. Son regard avait par la suite croisé le mien, et qu'est-ce qu'il était beau, félin, et coloré d'un bleu sûrement azur. Ce détail m'avait échappé dû à la distance qu'il y avait entre nous.
Mais un ne m'avait pas échappé cette fois-ci, son sourire. Ses belles lèvres maquillée d'un rouge à lèvre bordeaux s'étaient étirées en un magnifique sourire. Et je me souviens qu'à ce moment, ma respiration s'était coupée, mon cœur emballé et mon cerveau s'était arrêté. Puis comme attirée par ce sourire tentateur je voulu m'approcher, comme si elle avait l'effet d'un aiment, j'étais attirée tant elle était belle.
Mais à ce moment je fus retenue par la poigne de mon meilleur ami, mon regard interrogateur s'était tourné vers lui. Son visage ne traduisait rien bon, ne traduisait rien d'autre que du dégoût sans que je n'en comprenne la raison. Mais elle me fut donnée, et je n'en fis rien.
