Du noir. Juste du noir.
Je ne voyais rien, je n'entendais rien.
Je courrai, mais le paysage restait le même ; noir.
D'un seul coup, je fus transportée dans un autre... monde.
Dans un lit, en suant.
Une personne entra précipitamment dans la chambre.
-Ça va ?!
-Je...Je...
Je n'arrivais plus à prononcer un mot.
-Ce n'est rien, tu as dû faire un cauchemar, je t'ai entendu crié. C'est passé maintenant.
La personne qui s'approcha de moi n'était autre que Caliban. J'inspirai doucement, et me leva.
-Non, non, non.
-Mais...
-Tu ne sors pas du lit, m'ordonna t-il. Tu as besoin de dormir.
-Si c'est une raison pour m'avoir plus longtemps, ça ne va pas marcher. En plus il faut que je prenne une douche.
Il grommela quelque chose d'incompréhensible malgré mon ouïe de louve, mais je continuai :
-Sais-tu où est ma valise avec mes vêtements ?
Il prit un sourire malicieux avant de répondre :
-Dans l'armoire du dressing.
Il partit ensuite et ferma la porte, toujours ce même sourire collé sur son visage. Je soupirai exagérément avant de me lever et d'aller en direction de l'armoire. Je vis avec surprise mes vêtements rangés comme si je m'étais installée ici.
-Non, mais c'est pas vrai ?!
Je grondai d'agacement avant de prendre des nouveaux vêtements et de m'enfermer dans la salle de bain. Je règlerai ce problème plus tard. Je me déshabillai et entrai dans la douche, laissant l'eau chaude couler sur mon corps.
Après m'être savonnée et rincée, je sortis de la douche et pris une serviette. Je m'habillai et me coiffait, puis sortis de la salle de bain, vêtue d'un simple t-shirt blanc et d'un jean noir.
Je me sentais beaucoup mieux, alors je pris la décision de faire mes affaires, et donc d'enlever tous mes vêtements du dressing.
Alors que je mettais mes derniers hauts dans ma valise, j'entendis un grondement sourd venant de dernière moi. Je me retournais vivement par réflexe.
-Qu'est-ce que tu fais ?! s'exclama l'Alpha.
-Je fais ma valise, si ça se voit pas, répondis-je très calmement, tellement que je fus surprise moi-même de mon sang-froid.
-Et pourquoi donc ?
-Parce que je dois partir.
-Non. Tu restes ici, trancha t-il.
-Je ne peux pas. Il faut que je parte.
-Peut-être que ta raison te dit de partir, mais ton cœur te dit l'inverse.
-Qu'est-ce que t'en sais ?
-C'est logique.
-Ce n'est pas mon cœur qui me dit de rester, mais ma louve.
-Donc reste, insista t-il.
-Je-ne-peux-pas. C'est clair ou tu veux que je te le dise en chinois ?
Il gronda.
-Ne me manque pas de respect comme ça. Tu sais à qui tu parles ?
-Que je sois ton âme-soeur ou pas, je t'aurai quand même dit la même chose. Et je te retourne la question : Tu sais à qui tu parles ?

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MALGRÉ MOI
Hombres Lobo« À force de jouer avec le feu, on se brûle les ailes » Effondrée. Depuis la mort de ma mère, la violence de mon père, je... je crois que je m'effondre. Que je me noie. Doucement. Dangereusement. J'ai l'impression que personne ne me comprend. Que je...