J'ouvris les yeux. Le souffle me manquait.Toujours le même cauchemar...
J'entendis des pas pressés dans le couloir, et la porte s'ouvrir. Caliban arriva dans la chambre.
-Ça va ?!
Il avait des cernes, signe qu'il n'avait pas bien dormi. Je savais que c'était à cause de moi ; il avait peur que je m'enfuies et il restait éveillé car sinon il s'en voudra, et je le comprenais totalement.
-Euh...oui. J'ai fait un cauchemar.
Il s'approcha de moi, mais je le stoppai.
-Non.Je... J'ai besoin de dormir.
Il fut blessé par mon acte, et recula en baissant la tête. J'avais mal au cœur et ma louve me hurlait de m'excuser et de le prendre dans mes bras.
Mais il ne fallait pas que je m'attache à lui. Car il fallait que je m'en aille.
Il soupira et partit sans un mot, avec des mots blessants que je lui avais dit sur le cœur.
Je me mordais la lèvre, car je regrettais ce que j'avais dit, même si je savais que c'était la meilleure chose à faire.
Je décidai de me lever, car je n'avais en aucun cas envie de dormir. Je pris une douche et me coiffai. Je ne me maquillais que très peu, alors je me contentais de mettre simplement du mascara.
***
La fin d'après-midi venue, je décidai d'aller sur le balcon, dans le but de respirer l'air apaisant de dehors. Il devait être dans les 17h, car on voyait le ciel d'un rose saumon, avec des nuages beiges, et un soleil presque orange. C'était magnifique. On entendait aussi les cris incessants des mouettes guettant le moindre petit poisson qui osait mettre son bout du nez à la surface. Les flots semblaient faire danser la mer qui se propageait sur le sable humide. Sous l'écume des vagues, on pouvait voir une biodiversité de petits animaux marins de toutes les couleurs, se pressant vers le large, à chaque fois qu'il était rejetés par le courant vers le rivage.Depuis toute petite, j'adorais voir le coucher de soleil lorsque le ciel était d'une aussi chaleureuse couleur.
Dans mon ancienne maison, j'avais installé une petite chaise où je m'asseyais lorsque le coucher de soleil apparaissait.
Je restais ainsi durant des heures lors de mon enfance, et je partais dans ma chambre lorsque la nuit tombait. Les derniers oiseaux qui sifflaient me berçaient dans mon sommeil, et je m'endormais toujours avec un sourire jusqu'aux oreilles.
Le vent commençait à souffler. Mes cheveux me fouettaient le visage, et ma robe blanche s'agitait. Mais je restais là, pieds nus, les mains accrochées à la rambarde du balcon.
Je pris une grande inspiration, et fermai les yeux. Je voulais profiter de cet instant le plus possible.
Ma louve semblait aussi calme que moi. C'était comme si le coucher de soleil était un médicament pour nous apaiser, et nous procurer de la joie.
Au fur et à mesure, le soleil commençait à se cacher derrière la mer et le ciel devenait de plus en plus sombre. Une bouffée d'air frais me toucha, ce qui me décida à revenir dans ma chambre. Je tournai les talons mais me figeai sur place lorsque je vis Caliban adossé au mur, sur le pat de la porte, en train de me regarder. Mon cœur commença à s'agiter dans ma poitrine.
-Je... Depuis quand es-tu là ? Je ne t'ai même pas senti ni entendu arriver.
-Depuis un bon quart d'heure, me répondit-il en souriant.
Mon Dieu, mais pourquoi était-il aussi beau ?! Il s'approcha alors dangereusement de moi.
Je reculai, et il s'arrêta remarquant mon geste. On resta comme cela pendant quelques secondes, avant qu'il ne prenne la parole.
-Je voulais te parler de quelque chose. Comme tu es une louve, tu dois comme moi être excitée pour demain soir, c'est pourquoi je te propose de sortir se balader en forêt.
Je fronçai les sourcils.
-Qu'est ce qu'il y a demain soir ?
-Bah la pleine lune, pourquoi ?
Oh non. Merde.
Je crois que j'avais zappé quelque chose...
***
Salut tout le monde ! J'espère que vous avez aimé ce chapitre ! ( 691 mots )
On se revoit mercredi !
Passez une bonne journée !
Kiss ♥️
EugLife_14

VOUS LISEZ
MALGRÉ MOI
Werewolf« À force de jouer avec le feu, on se brûle les ailes » Effondrée. Depuis la mort de ma mère, la violence de mon père, je... je crois que je m'effondre. Que je me noie. Doucement. Dangereusement. J'ai l'impression que personne ne me comprend. Que je...