Chapitre 9

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Elle était belle. Très belle, et avait une longue chevelure, qui descendait jusqu'à la poitrine. Elle devait avoir la soixantaine. Cette personne portait une belle robe blanche.

-Bonjour, Sky, ça fait longtemps, dit-elle d'une voix chaleureuse.

Elle m'avait manqué.

-Bonjour Amélia !

Elle me souria.

-Pourquoi m'as-tu appelé ?

-J'ai beaucoup de choses à te dire. Je sais pas par où commencer...

Elle rigola.

-Où sommes nous ? me demanda t-elle.

-Chez Connor, un ami de Madison.

Elle acquiesça.

-En gros, ça fait deux mois bientôt que je ne suis plus à l'île de Banks.

-Tu es partie ?

-Oui. Je suis venue ici, à Los Angeles..

-D'accord, mais pourquoi es-tu partie ici ?

-Parce que c'est le meilleur moyen d'étudier, et jamais mon père ne va penser que je suis sur le territoire de l'Alpha Suprême.

-Je vois. Pourquoi m'as-tu appellée ? Je suis sûre que tu as besoin de moi, dit-elle en me faisant un clin d'œil.

-J'utilise ta poudre à chaque fois que je vais dehors, commençai-je. Mais malheureusement, je vais voir l'Alpha demain.

-Pourquoi ? ma questionna t-elle avec un regard attristé.

-Je viens d'avoir la rentrée du lycée, lui répondis-je.

-Et l'Alpha va venir dans ton lycée pour peut-être reconnaître son âme-sœur, je me trompe ? devina t-elle.

-Exact. Et donc ma question, c'était pour savoir si même l'Alpha Suprême, qui est une personne personne très puissante, peut voir si je cache mon aura grâce à ta poudre.

-Non. Ma poudre est très puissante. C'est impossible.

-D'accord, mais tu es sûre qu'il n'y aura pas de problème ?

-Oui, je te le promets. Personne ne peut savoir que tu es une louve. Encore moins une Alpha.

-D'accord, merci beaucoup d'avoir pris de ton temps pour m'écouter.

-C'est toujours un plaisir. Merci à toi.

Elle m'enlaça, et dit :

-Au revoir, Sky. On se revoit une prochaine fois.

-Au revoir. Merci pour tout !

La femme souria et une lumière rosée l'emplie, jusqu'à ce qu'elle soit entièrement enveloppée. La lumière vint vers moi en un tourbillon d'étincelles, et s'incrusta dans la petite pierre que j'avais toujours en main.

Une fois que la lumière fut partie, je reposai la pierre rose dans le tiroir de ma coiffeuse.

Le lendemain matin :

La sonnerie retentit. Merde ! J'allai être en retard ! Je courrai dans les couloirs infinis de l'établissement. Une fois devant la porte de la classe, essoufflée, je l'ouvris. Heureusement, le professeur n'était pas arrivée. Je saluai Maya. Je remarquai que quasiment toutes les filles de la classe étaient maquillées dans l'excès. Oh la la la. Mon Dieu.

Monsieur Harrys, le professeur d'histoire-géographie arriva.

***

A la fin de la journée, Madame McKarry vint dans notre classe.

MALGRÉ MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant