Prologue

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Point de vue Sky

Flashback :

J'entendais mon père crier et pleurer. Des bruits incessants venaient de l'entrée. Je me levai du lit, et me dirigeai vers la fenêtre de ma chambre. J'ouvris le rideau. Des ambulances étaient là. Du sang était présent partout dehors. Le sang de ma mère.
On voyait le corps inerte d'une jeune femme être ramassé du sol d'où venait une grande flaque de sang. Je vis mon père arriver dehors, en pleurs et souffrant. Non. Pas ça.
-Maman...murmurai-je.
Je commençai à sangloter. Ma mère chérie. Elle s'était suicidée. À cause de moi ? Je lui avais si mal parlé la dernière fois que je l'avais vue... Mon père criait sans cesse de tristesse. Son âme-sœur était morte. Il s'effondra alors, une main sur le cœur. Des pompiers accoururent. L'un d'eux s'agenouilla près du corps de mon père, qui venait de tomber à terre. Ils lui firent un massage cardiaque.
Je fermai le rideau et pleurai toutes les larmes de mon corps. Je glissai au sol, contre le radiateur. Ma mère... ma maman chérie. Ma figure maternelle... plus là. Elle me manquait déjà.
-Maman ! Dis-moi que tu n'es pas morte ! lui suppliai-je.

Et mon père... Mon père chéri...
Je mis ma tête sur mes genoux, mes bras entourant mes tibias. Non... Ce n'était pas possible.

Mais je pris mon courage à deux mains, et me relevai. J'étais la fille d'un Alpha. Alpha de Banks, île au nord du Canada. Je ne devais pas pleurer. Je me tournai vers la fenêtre. Soudain, je sentis les battements du cœur de mon père. Il respirait ! Je sortis en courant de ma chambre, et descendis les escaliers du couloir. Je vis mon père, déjà debout grâce à sa puissance d'Alpha, mais il avait un peu la nausée. J'accourus dans ses bras pour l'enlacer, en souriant. Il me retira de son étreinte en me projetant au sol.

-Tu souris alors que ta mère est... MORTE ?! s'exclama t-il.

-De... quoi ? J'ai eu peur pour toi...

-J'EN AI RIEN A FOUTRE, TOUT COMME TOI POUR LAYLA !

Layla est... était ma mère.

-MAIS...

-TA GUEULE ! VA DANS TA CHAMBRE, SALE CONNE !

Je n'en revenais pas. Qu'est ce que j'avais dis ? Je vis alors de la fureur dans ses yeux, ainsi que de la douleur. La douleur de perdre son âme-sœur. Il avait ses yeux rouges d'Alpha sous la colère.

-VA-T-EN ! hurla t-il.

Il rajouta ensuite :

- ERREUR DE LA NATURE.

Je courrais en pleurant dans ma chambre, et la fermai à clé.

Mon coeur battait à un rythme effrené, et mes larmes ne voulaient pas s'arrêter. J'entendis alors de la vaisselle se briser, après que les pompiers furent partis. Un vase se cassa ensuite, et j'entendis mon père crier de toutes ses forces.

Fin du flashback ( quatre ans plus tard )

Depuis quatre ans maintenant, bientôt cinq, cela se produisait tout les soirs. Il me battait sans cesse. Il était si triste qu'il apaisait sa colère sur moi. Ça a commencé alors que je n'avais que treize ans... De plus, je ne dormais presque plus, hantée par ces souvenirs atroces. J'étais toujours dans cette chambre maudite. J'attendais mon père. Il allait arriver d'une minute à l'autre. Il me battait tous les soir, histoire de se soulager sa colère, et à cause de l'alcool et de la drogue, dans lesquelles il s'était accroché depuis le décès de ma mère. Je savais que ce soir, il allait particulièrement se défouler sur moi, car je lui avais tenu tête ce matin. J'entendis la porte de l'entrée s'ouvrir. Je soufflai, et partis de ma chambre. Je descendis ses escaliers, qui débouchaient sur la salle à manger ainsi que l'entrée. Il était là, et avait déjà posé sa malette de travail.

-Viens là, petite conne.

Il m'appelait toujours ainsi. Ou sinon c'était "erreur de la nature ". Je vins vers lui. Je savais ce qui m'attendait. Mais je ne devais pas fuir. C'était un signe de faiblesse. Mon père m'avait surentraînée ainsi que toute la meute, car il voulait devenir le plus puissant, jusqu'à tuer l'Alpha Suprême, ainsi que sa descendance s'il en avait une, pour le devenir à son tour. Moi, j'étais la fille de cet Alpha si minable. Car oui, j'étais une louve. Pas la plus heureuse, c'était certain. Cependant, malgré ma malchance, j'avais mes avantages ; j'étais une dominante, grâce à mon père. Autrement dit, je ne me laissais jamais faire.

Mon père me regarda, d'un air hautain.

-Tu es lamentable.

Il me frappa ensuite. Malgré la douleur que j'essayais d'ignorer, je répondis :

-Et pourquoi donc ?

-Parce que tu es faible.

Il réessaya de m'en donner une. Il leva son bras, mais je l'arrêtai.

-Oh, toi... fit-il.

Il se jeta sur moi et me griffa le visage en sortant ses griffes. Je tombai au sol et gémis. Il essaya de me donner une deuxième griffure, mais j'esquivai de justesse. Je me relevai, mais reçus un énorme coup de poing dans le ventre, qui me projetai vers l'armoire. Celle-ci se brisa sous le choc. Je toussotais déjà du sang. Il sauta alors sur moi, et me redonna un coup de pied dans le ventre. J'avais si mal à l'estomac... J'essayai encore une fois d'ignorer la douleur, et me mis debout, mais je m'effondrai au sol.

-Tu es déjà épuisée ? me demanda t-il d'un ton moqueur. Dommage. Ce n'était que l'échauffement !

J'en avais marre. Je puisais dans mes dernières forces pour me relever. J'étais à peine debout lorsque je sentis une main au niveau de mon tibia. Je fronçai les sourcils et baissa les yeux. Je me retrouvai alors dans les airs. Mon père m'avait soulevé par la jambe. Il tourna alors sur lui-même, et me lâcha. Je fus projetée alors, à quelques mètres de lui. Je me relevai alors. Je ne sentais plus la douleur, tellement j'étais en colère. Je ne devais pas affronter mon père, car je savais que j'allais perdre, car c'est lui qui m'avait entraîné. Il empoigna ensuite mon bras, et le tournai. Je grimaçai de douleur. J'entendais alors un craquement. Je gémis. Il avait cassé mon bras ! Super ! Il me projeta au sol, et je roulai sur moi-même. Il s'approcha, et se mis au-dessus de moi. Il me donna alors plusieurs coups de poing sur mon visage. Il m'avait déboité la mâchoire. Les yeux emplis de fureur, je me relevai, en esquivant le coup de poing qu'il avait essayer de me donner. Sa main détruisit le parquet de la villa. Il hurla de douleur et couru vers moi. Oh oh... Il se jeta sur moi, et je me frappa. Il prit alors un couteau sur le comptoir. Il le pointa vers moi, et le lança. L'arme atterrit dans mon ventre. J'hurlai de douleur. Par rapport aux coups de poings dans le ventre, c'était nettement plus douloureux ! C'était la première fois qu'il m'attaquait avec des couteaux. A peine eus-je le temps de lever la tête qu'un couteau se planta dans ma cuisse. Je tombai, et ma tête cogna le parquet. Si fort que je m'évanouis.

***

J'espère que vous avez aimé ce premier chapitre ! (1187 mots )

Comme promis, un chapitre publié ! Le prochain sera dans une heure ! Vous avez de la chance ! Je me suis avancée !

-Que pensez-vous de Sky ?

-Et de son père ?

A tout à l'heure !

EugLife_14

MALGRÉ MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant