Je réfléchissais.Je n'avais pas fermé l'œil.
Je cherchais une solution qui n'existait pas.
Et j'entendis la porte s'ouvrir.
Et je vis ce connard arriver avec un sourire aux lèvres.
-Bien dormi ? Désolé, la nuit a été courte. Il a beau être 3 heures du matin, cela ne m'a pas empêché de venir te passer une petite visite.
Connard.
-Comme j'ai peu de patience, je vais te reposer la question une dernière fois : Qui es-tu et comment as-tu eu un aussi bon entraînement pour maîtriser un de mes hommes armés ?
-Ça fait deux là, coco, ne puis-je m'empêcher de dire.
Il serra la mâchoire et répondis :
-Ta gueule salope. Réponds.
Enculé.
-Et si j'ai pas envie ?
Il me sourit et sortit de sa poche un couteau.
-Oh, crois-moi que t'as envie.
Je me mordis la lèvre. Le connard devant moi avait beau ressembler physiquement à l'Alpha, il était totalement différent du point de vue interne.
-Donc réponds à ma question, petit cœur, continua-t-il.
Un coup c'était petit cœur, et un coup c'était salope. Faut te décider mon vieux.
-Non.
Non.
Juste non. Car je n'avais pas envie de lui répondre.
Et même si j'allais en baver, je ne changerai jamais d'avis.
Car je suis têtue comme une mule.
Et car Papa me l'a enseigné.
-Répète ça.
Il s'approcha dangereusement vers moi.
-J'ai dit non, t'es sourd ou quoi ?
Alors il me montra un des ses plus moches sourires et fit une chose que je ne pensais capable qu'à mon père.
Et je ne pus me retenir de crier. Car le couteau enfoncé dans ma cuisse me faisait désormais souffrir le martyr.
Car cet enculé avait osé faire ça.
-Et maintenant tu changes d'avis ? se moqua-t-il.
-Non, cinglai-je.
Il perdit son sourire et me fixa.
-T'es vraiment bête ou t'as juste envie de souffrir ?
Je restai impassible face à sa question. Il haussa les épaules et continua :
-Je pense un peu des deux ! s'exclaffa-t-il avant de m'arracher le couteau de la plaie qui s'était désormais formée.
Je gémis sous la douleur, et ne pus m'empêcher de réprimer :
-Connard !
Il me donna une immense claque et hurla, fou de rage :
-Répète, salope !
Ma joue chauffait, et son action avait presque fait tomber la chaise sur laquelle j'étais assise.
Il me replanta le couteau dans la cuisse, avant de lancer :
-Tu vas le regretter.
Et c'était le début du cauchemar...
***

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MALGRÉ MOI
Werewolf« À force de jouer avec le feu, on se brûle les ailes » Effondrée. Depuis la mort de ma mère, la violence de mon père, je... je crois que je m'effondre. Que je me noie. Doucement. Dangereusement. J'ai l'impression que personne ne me comprend. Que je...