De retour à la maison, je n'ai même pas eu le temps de faire quoi que ce soit, que Cal m'a ouvert la porte en prenant mon sac.
J'hausse un sourcil, mais ne dis rien, trop fatiguée.
Je me lève du fauteuil, et alors que je partais vers la maison après l'avoir remercié, je me sentis emportée dans les airs.
J'atterris dans les bras de l'Alpha, montrant un sourire en coin qui ne le rendait que plus beau qu'il ne l'était déjà.
À quoi je pense moi ?!
Je montre un regard ennuyé, nullement impressionnée, alors que c'est tout le contraire.
-Tu peux me lâcher ? Je peux marcher tu sais...
Je sentis sa poitrine trembler sous le son grave qu'il émettait.
-Oh la la arrête de grogner tout le temps, Monsieur Grincheux-jefaiscequejeveux.
Il ignora ma remarque et continua de me porter jusque dans la demeure.
-Euh... tu vas me lâcher quand ?
Pas de réponse. Il fallait s'y attendre...
Mais au lieu de souffler, je ne pus m'empêcher de sourire.
Sourire en pensant à lui.
Car, après tout, il fait tout pour moi, tandis que moi...
Je baisse les yeux, honteuse, dans mes pensées.
Je sentis alors un tissu mou sous moi, et je me retrouvai sur un matelas.
Il me scruta un instant, avec moi toujours dans ses bras et essayant de discerner ce qui se passait dans sa tête.
Puis il se recula et parti dans la salle de bain sans rien dire.
Euh.. ok ?
Mais pourquoi m'avait-il mis dans le lit ?
Je me lève en sortant de celui-ci, mais je le vois approcher avec un gant de toilette.
Il me force alors à me recoucher en s'aidant d'un grognement, puis me lève le menton, ce qui me procure des milliers d'étincelles partout dans mon corps, et positionne le gant mouillé et chaud sur mon cou, à l'endroit où le vampire m'avait pris.
Je fonds en comprenant ce qu'il est en train de faire.
-Ça fait mal ?
Sa mine inquiète ne fit qu'élever encore plus le coin de mes lèvres.
Je souris en disant :
-Ce n'est qu'une égratignure, pas besoin de prendre ça comme si je m'étais entaillée profondément...
Il ne répond pas, et se contente d'appliquer le gant sur mon cou.
Je le laisse faire, et au bout de 5 minutes dans le silence il me demande :
-Tu es sûre que ça va ?
-Mais oui ! Si pour une égratignure tu réagis comme ça, je n'imagine même pas ta réaction si je m'étais fracturée quelque chose, pouffai-je.
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MALGRÉ MOI
LobisomemEffondrée. Depuis la mort de ma mère, la violence de mon père, je... je crois que je m'effondre. Que je me noie. Doucement. Dangereusement. J'ai l'impression que personne ne me comprend. Que je suis seule face à mon destin. Alors j'ai commencé à som...