Chapitre 63

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-Tu n'as pas le choix. Tu iras avec moi, ordonne l'enfoiré devant moi.

Depuis trois jours, il est froid et distant avec moi. Il me traite comme si je n'étais rien.

Ses regards sont totalement différents de d'habitude lorsqu'il me voit.

Je ne peux même pas accéder à son esprit via le lien, alors je fais de même.

Je ne le croise que très rarement, car il ne dort même plus avec moi.

Je ne sais pas ce qu'il fait, mais ça me fait mal.

Je le vois s'approcher de moi dangereusement mais je ne recule pas.

-J'ai dit non, merde. Tu veux que je te parle quelle langue pour que tu comprennes ?? Je n'irai pas à cette putain de soirée ou réunion. Je suis pas un objet que tu trimballes quand tu veux.

Ma marque me brûle et me cause une souffrance monstre.

La douleur me fait baisser les yeux, mais je ne bouge pas.

Elle me torture avec le temps, car je ne veux pas que Caliban la touche, et je crois que ça lui va vu qu'il ne m'en a pas parlé depuis trois jours.

Je replante mon regard haineux dans le sien, qui n'est qu'indifférence.

-J'en ai rien à foutre que tu ne veuilles pas. C'était pas une demande mais un ordre. Tu viens et tu discutes pas.

Je ne peux pas m'empêcher de rire nerveusement devant son ton si différent de d'habitude.

J'ai envie de m'écrouler.

J'ai envie de me tuer.

J'ai tellement mal... je suis fatiguée.

-Je n'irai pas.

Depuis une demi-heure on se dispute car il veut que j'aille à une réunion importante avec lui dans une semaine.

Je le vois sourire devant ma réponse et s'approcher de moi. Il me prend violemment le bras et me secoue.

Je gémis devant sa force. Mon bras est parsemé de bleus depuis trois jours.

Il...il a tellement changé.

Peut-être que depuis le début il voulait juste m'amadouer ? Il voulait juste que je soumette ?

Mais lorsqu'il a vu que je n'allais pas fléchir, il a montré son vrai côté.

« Jamais je ne te blesserai. »

Mon cul, ouais.

Il me lâche et s'approche encore de moi, jusqu'à coller son corps au mien.

Des frissons familiers refont surface, mais moins forts depuis qu'il me montre une haine grandissante.

Il tente de m'embrasser mais je tourne la tête en essayant de la repousser, même s'il ne bouge pas d'un poil.

Il grogne et m'attrape le menton pour poser ses lèvres sur les miennes.

Il me détruit. Et il le sait.

J'ai envie de crier. J'ai envie d'hurler.

Mais le Caliban que je connaissais ne viendra pas cette fois-ci.

Il m'embrasse de force mais je ne réponds pas.

Heureusement pour moi, les papillons familiers dans mon bas ventre de viennent pas, ce qui m'aide à résister.

Soudain, il se recule si violemment qu'il a failli tomber mais s'est retenu de justesse à la table en marbre quelques mètres derrière lui.

Il grogne et se tient le crâne en s'accroupissant.

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⏰ Dernière mise à jour : 4 days ago ⏰

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