𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟖 - 𝐋𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫

90 14 8
                                    


• • •

TenQue vont devenir les Valkyries à présent ?

MoiMaintenant que Freyja a révélé son vrai visage, je ne suis pas sûre que l'on puisse toujours appeler son clan comme tel.

Je redirige mon regard vers le ciel que l'on peut apercevoir grâce, ou plutôt à cause, des trous dans la toiture, vestiges du combat d'il y a quelques jours. Le ciel est si dégagé et clair...
J'aurai aimé le regarder avec Sicheng depuis le bord du fleuve de Valkya. Ce genre de paysage évoque la tranquillité, un moment de douceur et d'équilibre. On se doute difficilement que le monde de la magie va bientôt connaître un terrible tourment.
Le calme avant la tempête, c'est exactement ce qu'il se passe.

Je me perds dans mes pensées en imaginant toutes les gamines coincées à Valkya, entre les mains tâchées de Freyja. Elles doivent être terrifiés, elles n'ont plus aucune grande figure sur qui s'appuyer. Freyja n'est pas celle qu'elle prétendait être, moi et Sicheng n'y sont plus...
Valkya a toujours été un des rares endroits paisibles de ce monde, nous étions tous loin de se douter que cette foutue ville n'était que le berceau d'une mage noire et cruelle.

Ten me sort de ma rêverie en posant une main bienveillante sur ma joue, de manière à rediriger ma tête vers la sienne. La chaleur de sa paume m'incite à fermer les yeux pour mieux l'apprécier, tandis que je pose ma main sur la sienne pour entrelacer nos doigts. Ten rapproche son visage du mien pour venir frotter le bout de son nez au mien, avant de m'embrasser tendrement la joue.
À ses gestes je ne peux m'empêcher d'étirer un fin sourire, tandis que mon cœur bat un peu plus vite et fort, mais pour quelque chose de positif cette fois ci. Et ça fait du bien.

TenLes Valkyries existent toujours, Era.

MoiPlus maintenant, Ma voix est faible, on pourrait presque apercevoir ma nostalgie à travers elle, Freyja compte sûrement en faire une armée, qu'elle est leur accord ou non.

TenTout un tas d'enfants sont nés à Valkya, et la plus part ne connaisse que le clan. Elles sont toutes nées Valkyries, et inspire à mériter ce titre de Femmes fortes et indépendantes, il attrape ma main pour y déposer un doux baiser sur le dos, Freyja aura beau devenir la plus monstrueuse des mages, elles resteront toujours une valkyrie au font d'elles. Car elles sont fières de l'être, et qu'elles espèrent toutes que leur véritable chef légitime reviennent les guider au plus vite, il lâche ma main pour me pointer du doigt, Et TU es leur chef. C'est toi leur espoir, c'est toi leur figure maternelle, leur grande sœur, leurs épaules. Si tu échoues et te relèves, elles en feront de même. Si tu gagnes, elle prendre encore plus confiance en elle. Si tu te bas, elles se barreront à tes côtés, Ma vue commence à se troubler à cause de quelques larmes, TU as le pouvoir de guider toutes ses fillettes, toutes ses mères, ses grand-mères, et même les quelques garçons qui s'y sont perdus... C'est toi l'avenir des Valkyries, Era. Tu as toujours eu les épaules d'une leadeuse. Bon sang regarde moi !, il se met à rire, Je suis moi-même un leader, mais même moi t'as réussi à m'avoir !

J'écoute Ten me dire toutes ces paroles les unes les plus touchantes que les autres, et prends du temps à réaliser que tout ce qu'il dit est vrai.
Depuis que je suis née Freyja m'a prise sous son aile et m'a donnée une éducation différente des autres filles. Elle m'a élevée de manière à faire de moi une grande guerrière, celle qui allait faire la différence avec les autres m. Elle m'a apprise à guider les autres, à des échelles de plus en plus grandes. Freyja voulait faire de moi son héritage, en pensant que j'allais être en accord avec ses projets.

Freyja m'a tout donné pour réussir.
Pour réussir et pour qu'elle puisse profiter de ma réussir. Malheureusement pour elle, je suis sans doute devenue bien plus forte que ce qui était prévu. C'est pas pour me jeter des fleurs, mais il faut dire que je suis tellement incroyable !

MoiEt dire que ma mère a dû marcher des jours entiers, après que l'accouchement est commencé, pour que je puisse vivre...

Je me laisse tomber dans les bras de mon bien aimé qui m'accueille sans broncher, avant de resserrer son étreinte. Pas autant qu'il aimerait le faire à cause de ses graves blessures, mais on voit bien qu'il est heureux de m'avoir à ses côtés.
Ma tête trouve refusé dans son cou, que je parsème de plusieurs baisers qui le font frissonner.

MoiTu penses que ma mère était une bonne personne ?, fais-je la voix étouffée par la peau de son cou.

TenVu ce qu'elle a pondu, je pense qu'elle devait être très bonne.

Je redresse ma tête et fronce les sourcils, avant de lui donner une pichenette bien mériter au milieu de son front déjà rougis par les hématomes. Monsieur grimace et frotte la zone de l'impact comme si cela allait atténuer la douleur, mais il ne réplique.

MoiOn parle pas des mamans comme ça. Et encore moins des morts. Et encore moins des mamans mortes !

TenAïe arrête de crier..., il se masse les tympans, Je suis toujours dans un état critique je te rappelle. T'es censée me soigner, pas m'agresser.

Son petit jeu de sourcils me montre clairement qu'il se fout de ma gueule. Sinon c'est très bizarre de faire danser ses poils de fronts dans un moment si sérieux.

MoiT'es souffrant quand ça t'arrange toi.

J'observe son visage et remarque que les plus petits hématomes sont entrain de s'effacer petit à petit, de même pour les plus gros qui, eux, prennent plus de temps. Je souris, heureuse de voir sa magie guérir son corps. J'avais peur qu'il ne puisse plus se soigner lui-même, ce n'était pas chose impossible.

TenTu peux pas t'empêcher de me dévorer du regard toi, il lèche sa lèvre inférieur, me fait un clin d'œil en prenant mes mains pour les descendre vers son entrejambe, Tu peux dévorer autre chose si tu veux grrrr~

Je roule les yeux au ciel et dégage ma main après un effort surhumain pour m'empêcher de lui choper les couilles.
Monsieur Chittaphon le remarque et commence à faire des manières.

MoiJe me soucie de notre descendance, voilà tout.

TenJ'ai entendu parlé d'un sois disant réchauffement climatique, apparement ça va tous nous tuer. On devrait se mettre à procréer dès maintenant si tu veux un avenir pour nos gosses.

Je n'arrive pas à cacher mon rire très longtemps et fini par explorer en postillonnant un peu de partout autour de moi. Ten commence à me faire des grands side eye, ce à quoi je lui fais fermer sa gueule en lui disant que son zizi faisait pareil avec les spermatozoïdes. Mais bon, ça l'a bizarrement plus fait rire qu'autre chose.

• • •

Petit (1100 mots) chapitre après trois semaines d'absences 😜😜

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Petit (1100 mots) chapitre après trois semaines d'absences 😜😜

𝐅𝐞𝐚𝐫 ࿐ 𝐓𝐞𝐧 ʷᵃʸᵛOù les histoires vivent. Découvrez maintenant