Love syndrome book 1 version en français.

Chapitre 38

- Excusez-moi. Dit une voix grave derrière Itt, ce qui le fit se retourner.
- Qu’est-ce qu’il y a ? Demanda-t-il, tandis que Nick se tenait derrière lui.
- Avez-vous voyagé rien que tous les deux ? demanda l’homme. Itt remarqua sa carrure. La personne en face de lui devait être un athlète.
- Eh bien, combien de personnes voyez-vous ? demanda Itt à voix basse.
- Itt, il te l’a demandé gentiment. Pourquoi répondre méchamment ? Oui… il n’y a que nous deux. Dit Nick en poussant légèrement l’épaule de son ami.
- Non, ce n’est pas grave. Je vous ai remarqués tous les deux lorsque vous jouiez dans la cascade. Je me demandais si vous accepteriez ma proposition. En fait, certains de mes amis vont organiser un barbecue. Je voulais vous inviter tous les deux à venir manger avec nous. Comme nous sommes tous venus ici pour nous amuser, j’ai voulu vous proposer de vous joindre à nous. Ne vous inquiétez pas. Je ne suis pas là pour vous tromper. Dit-il en souriant.
- Je pense... Itt allait refuser mais fut interrompu par Nick.
- D’accord. Nick répondit à la hâte, ce qui amena Itt à le regarder de travers.
- Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ? Il est gentil. Quel est ton nom ? Demanda Nick en souriant.
- Je m’appelle Ball. Voici mon frère, Bas, et nos amis, Eno et Kit. Le jeune homme présenta ses amis et son frère, qui se tenaient tous à proximité et attendaient de prendre une douche.
- Salut, je m’appelle Nick. Quant à lui, il s’appelle Itt.  Enchanté de vous rencontrer. Dit Nick.

Ball acquiesça et sourit. Comme tout le monde faisait la queue pour prendre une douche, Itt alla prendre la sienne sans rien dire.
Après avoir fini de se doucher et de se changer, Itt et Nick retournèrent à leurs tentes. Par coïncidence, les tentes de leurs nouveaux amis se trouvaient juste à côté.

- Neil avait raison, tu es vraiment une salope. Attends un peu. Je vais tout lui raconter. dit Itt en s’asseyant dans la tente.
- Vas-y. S’il te plaît, dis-lui.
- Si je le lui dis, ne viens pas pleurnicher et ne m’en veux pas. Bon, J’ai faim. Allons chercher quelque chose à manger. Il y a un magasin tout près. Je vais en profiter pour acheter des lampes. On ne s’est pas bien préparé. Night n’a pas voulu nous dire ce dont nous avions besoin. Il nous a juste donné des tentes, des sacs de couchage et des articles de toilette. Expliqua Itt.
- Pourquoi veux-tu aller acheter à manger ? On va déjà manger gratuitement avec Ball et ses amis. Dit Nick.
- Itt. Nick. Venez manger avec nous. Cria Ball depuis l’extérieur.

L’endroit qu’il avait préparé était agréable et spacieux. Il se rendait souvent là-bas avec ses amis car c’était un endroit paisible. Même si de nombreux touristes y allaient, il y avait toujours une certaine intimité.

- On arrive ! hurla Nick à son tour avant de regarder Itt.
- Allez, ne fais pas cette tête. Day sera bientôt là. Détendons-nous et amusons-nous avant qu’il n’arrive. Itt soupira avant d’accepter de quitter la tente pour rejoindre le groupe de Ball.

                                  *****

- Asseyez-vous, s’il vous plaît. Dit Ball. Nick sourit en poussant Itt à s’asseoir à côté de Ball sur la couverture placée sur l’herbe. Il y avait de la nourriture au milieu. Nick s’assit à côté de Itt et Kit.
- Nous avons apporté de la viande dans la glacière, alors nous pouvons cuisiner ici sans avoir à aller acheter quoi que ce soit. Dit Ball.
- Bien. Rétorqua Nick avant que Kit ne lui donne de la nourriture. Ball prépara également une assiette pour Itt. Ce dernier mangea en soupirant.
- N’est-ce pas délicieux, Itt ? Demanda Ball à voix basse.
- Oui… c’est délicieux. Répondit-il.

Il pouvait dire que Ball était quelqu’un de bien. Il parlait gentiment et prenait soin d’eux. Tout ce qu’il faisait été bien. Cela lui rappelait la façon dont Day ne le traitait pas. Day ne lui parlait presque jamais gentiment. Il ne faisait que le gronder. Il lui criait tellement dessus qu’il lui faisait parfois mal. Il faisait toujours en sorte que Itt se sente contraint. Mais, tous cela était devenu normal pour Itt, tellement il s’était habitué à cette situation.