● Chapitre 24 - pdv t/p ●

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Je note la phrase de Voldemort dans mon journal, à côté de la prophétie qui pourrait sauver Matthéo et me dirige vers le bureau de Dumbledore sous l'oeil inquiet d'Hermione.

Bien qu'elle ne me porte pas nécessairement dans son coeur, le choc et le traumatisme de voir les garçons se faire torturer et d'apprendre que je suis considérée comme une menace par Voldemort lui-même doivent suffisamment se voir sur mon visage pour qu'elle me surveille avec attention, comme si je menaçais de m'effondrer à tout instant.

Arrivées devant la porte, je me tourne brusquement vers Hermione et d'un ton sans appel lui dit : « Pas un mot sur la pensine ou sur le souvenir de Matthéo. » Et sans lui laisser le temps de rétorquer, pénètre dans le bureau sans même toquer.

Dumbledore n'a pas l'air surpris de nous voir. Il ne lève même pas le nez de son livre et attend que nous parlions.

« Nous savons comment détruire les horcruxes. » annonce Hermione avec une certaine fierté.

Elle a apparement pique sa curiosité, le vieil homme daigne poser les yeux sur nous : « Je vous écoute. »

« T/p a trouver un vieux texte en fourche-langue sous forme d'énigme qui donner les différents moyens de détruire un horcruxe. Nous somme parvenues à la conclusion qu'il faut soit utiliser le sortilège de mort soit poignarder le horcruxe avec un crochet de Basilik. »

Dumbledore ne fait que hocher imperceptiblement la tête, posée sur ses mains squelettiques.

« Nous sommes donc aller prélever des crochets au cadavre du Basilik dans la Chambre. Il nous suffira d'en donner un par personne et une foi que nous aurons les horcruxes, nous pourrons les détruire. »

« Excellent mesdemoiselles, excellent. » il se lève de son bureau qu'il contourne et s'approche de nous. De moi.

« Autre chose ? » demande-t-il d'un ton léger dans lequel je distingue tout de même un je ne sais quoi qui me fait frissonner.

Je lance un regard de travers à Hermione qui trépigne sur place pour qu'elle n'ouvre pas la bouche et secoue la tête négativement à l'intention de Dumbledore.

« Bien, si c'est tout ce que vous avez à me dire, je dois me retirer. Mademoiselle Granger, vous seriez bien aimable de faire part de vos découvertes au reste de l'Ordre et de fournir un crochet à chacun d'entre eux. »

Sur ce, Dumbledore transplane sous nos yeux, nous laissant seules dans son bureau.

« Il sait quelque chose. » constatai-je, plus pour moi que pour Hermione.

« Oui, ça ne fait aucun doute. Tu aurais du lui dire. »

« Pas pour l'instant, je veux d'abord en parler avec les garçons. S'ils ne savent rien, j'en parlerais à Dumbledore. En attendant, pas un mot. » 

Hermione ne proteste pas plus et plonge l'entièreté de son bras dans son sac dont elle sort un unique crochet de Basilik. Elle me le tend mais ne le lâche pas quand je l'attrape, résultant dans un face à face étrange, chacune une main sur le crochet :

« S'il te plait t/p, fait attention. Sauver les garçons ne servirait à rien si tu mourais. »

Son ton est grave, inquiet. Elle entre-ouvre la bouche, prête à ajouter quelque chose mais ne le fais pas, sa phrase mourant en même temps qu'elle lâche le crochet et fait demi-tour pour quitter la pièce, la tête baisé et une certaine résignation gravée sur le visage.

Je me retrouve seule, à nouveau. Mais avec deux fois plus de sujets d'inquiétude que quelques jours plus tôt.

Tel un fantôme, je retourne dans ma chambre, vidée de toute énergie. Je ne me rend pas compte que je monte les escaliers, ni que je m'effondre dans mon lit. Je ne semble reprendre pleinement le contrôle de mon corps que lorsque des flots de larmes se mettent à couler de mes yeux et que mon corps se met à trembler.

I Trust You (t/p X Matthéo Riddle/Jedusor)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant