Le début de cette histoire annonce la fin de la mienne. Du moins, c'est ce que je croyais...
J'étais dans une pièce, avec seulement une chaise et une corde accrochée au plafond. Je respirai un bon coup. Puis, je regardai à droite et à gauche, comme si j'espérais voir quelqu'un. Qu'attendais-je ? Je ne le sais pas. Je me décidai à y aller. J'avançais vers la chaise, quand soudain la fenêtre, la seule de la pièce, se brisa. Un homme avec des bandages apparut alors et sembla foncer sur moi. Il m'attrapa et m'emmena à l'autre bout de la pièce. Encore quelqu'un qui m'empêche d'accéder à la mort... pensais je
-Vous allez bien, mademoiselle ? me demanda l'homme
Je l'observais alors plus en détails l'homme. Hormis les bandages que j'avais déjà observés, le reste me sembla inconnu : il était brun, avec des yeux qui se rapprochaient de la couleur de ses cheveux et il portait une veste beige.
-Pourquoi ? murmurai-je
-Pourquoi quoi ?
-Pourquoi m'avez-vous sauvée ?
L'homme me regarda avec des yeux ronds et un air étonné.
-Osamu Dazai, me répondit-il
-Osamu Dazai ?
-C'est mon nom.
Il m'avait répondu avec un sourire.
-Et vous, mademoiselle ? reprit-il
-(T/p). Pourquoi m'avez-vous sauvée ? lui redemandais-je
Il ne dit rien et sortit de la pièce, puis de l'immeuble. J'étais toujours dans ses bras quand on arriva devant un autre immeuble. Durant tout le chemin je lui avais répété la même question et il ne m'avait pas répondu. Il entra dans l'immeuble et dit :
-Je travaille ici.
J'écarquillai les yeux. Il m'a emmené sur son lieu de travail ? Pourquoi ?
Le dénommé Dazai prit les escaliers et on se retrouva devant une porte, où il était écrit « Agence des Détectives Armés ». Il se décida alors à me lâcher, puis il ouvrit la porte. Un homme blond, dans la vingtaine, avec des lunettes et avec un cahier à côté de lui tapait furieusement sur le clavier de son ordinateur.
-Kunikidaaaaaaaaaa ! Je suis rentré ! s'exclama Dazai avec un air enfantin
-Dazaiiiiiiiiiiiiii ! hurla Kunikida. À cause de toi, je suis encore en retard sur mon planning ! Je-
Il se figea car, je crois, qu'il m'avait vue. Mais il se remit de nouveau à gronder Dazai.
-Kunikida. dit calmement Dazai
-Oui ?
-J'ai raté à nouveau un suicide.
-Quoi ?!? s'exclama l'homme blond. Tu as encore essayé de te suicider ?!?
-Non. J'ai raté son suicide à elle, dit-il en me pointant du doigt et en appuyant sur le « elle »
Jusqu'ici, j'étais restée silencieuse, regardant leur échange.
-C'est vrai ? me demanda-t-il, en se tournant vers moi
-Je-oui, c'est vrai...
Kunikida remonta ses lunettes sur son nez.
-Je me présente, je m'appelle Kunikida Doppo, membre de l'Agence des Détectives Armés. Lui, c'est Dazai Osamu, lui aussi membre de l'Agence, continua-t-il. Suicidaire à ses heures perdues.
-D'a-d'accord, répondis-je. Moi, c'est (T/p) (T/n).
-Comment ça, suicidaire à ses heures perdues ?!? s'écria Dazai
-Je ne fais qu'énoncer une vérit-
Pendant que Kunikida parlait, Dazai s'était approché de moi et me proposait un suicide amoureux. Kunikida, énervé, allait répliquer, mais je le coupai :
-Désolée, mais je ne me suicide pas avec des inconnus surtout s'ils ont essayé de m'empêcher de me tuer plus tôt dans la journée.
Je lui avais répondu avec le sourire. Dazai et Kunikida étaient abasourdis.
-Je suppose que si vous avez fini, je vais rentrer chez moi.
Je n'attendis pas qu'ils me répondirent et partis. Je leur avais menti : je n'avais pas de chez moi, du moins ces dernières années. Je me promenai dans les rues de Yokohama, réfléchissant à où et comment j'allais faire ma prochaine tentative de suicide. Soudain, je me sentis observée. Je me retournai donc et vis Dazai qui me suivait. Que me voulait-il ? Je ne le savais pas et je m'en fichais. J'essayais de le semer en vain. Finalement essoufflée, je m'asseyais sur un banc libre. Il me rejoignit.
-Pourquoi essayais-tu de me semer ? me demanda-t-il
Il était gonflé de me demander ça, alors que c'était lui qui me suivait depuis un bon moment. J'admirais l'étendue d'eau qui nous faisait face avant de répliquer :
-Et toi ? Pourquoi me suivais-tu ?
Il éclata de rire. Je restais avec un visage neutre, mais à l'intérieur j'étais abasourdie. Qu'est-ce qui était drôle au point de rire comme il le faisait ?
-Tout à l'heure, déclara-t-il (il avait arrêté de rire aux éclats), tu nous as menti, n'est-ce pas (T/p) ?
Je frissonnai. Comment l'avait-il deviné ? Je ne le savais pas.
-De quoi parlez-vous ?
J'évitai son regard, ce qui devait me rendre suspecte à ses yeux, mais si je le regardai, il verrait que je lui mentais. J'avais arrêté de respirer.
-Quand tu as dit que tu ne voulais pas te suicider avec moi...
Je repris ma respiration, il n'avait pas découvert mon véritable mensonge.
-Je plaisante !
Mon cœur fit un énorme bond dans ma poitrine. Il le savait, j'en étais sûre.
-Pourquoi avoir dit que tu rentrais chez toi alors que tu vis dans la rue, reprit-il, avec un air sérieux
-Co-comment le savez-vous ? bégayais-je
-Simple comme bonjour ! Qui se suiciderait dans un immeuble abandonné, si ce n'est une personne qui ne peut pas se suicider chez elle ?
-Vous avez raison.
-Tu peux arrêter de me vouvoyer s'il te plaît ?
-Si vous...si tu veux bien, alors oui...
-Je peux t'appeler (T/p) ?
Il le faisait déjà, pourquoi me demandait-il la permission alors ? J'allais répondre mais il le fit à ma place :
-De toute manière, je ne t'appellerai pas (T/n).
Je me demande comment ses collègues pouvaient le supporter. Moi ça ne faisait que quelques heures que je le connaissais, mais j'en avais déjà marre de lui. Je l'avais sur le dos, alors je ne pouvais pas réfléchir au lieu où j'allais dormir.
-(T/p) ? m'appela Dazai
-Hum ? dis-je en pleine réflexion
-Tu peux dormir chez moi...
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Dazai X reader [Ancienne Version]
Fanfic(T/p), jeune femme qui a envie d'en finir. Un jour, alors, qu'elle s'apprêtait à se suicider, un imprévu arrive... D'après "Bungo Stray Dogs" de Kafka Asagiri Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas. Je suis désolée si je f...