Chapitre 8

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-Rentrons.
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Quelques mois plus tard...

Point de vue ??? :

Un bol de Chazuke... Prunes séchées, poivrées avec des algues et des restes de poulets d'hier. Accompagnés de varech salé flottant dans l'eau bouillante. C'était délicieux. Ce bol de Chazuke que j'ai secrètement mangé au milieu de la nuit dans la cuisine de l'orphelinat. Et maintenant que j'en parle... Je meurs de faim.
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Mon nom est Atsushi... Et pour certaines raisons, je suis au bord de la famine.
Je me suis fait virer de l'orphelinat sans rien à manger, ni endroit où dormir, ni le courage de voler. C'est comme ça que je suis arrivé ici.
Le seul moyen de survivre est de cambrioler ou de voler, mais...
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L'orphelinat n'a pas de place pour une pourriture comme toi ! Va mourir au milieu de nulle part !
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Fermez-la... Je ne vais pas mourir...
Je serrai mes poings. Pour survivre, j'attaquerai la prochaine personne qui passera par là...pour lui piquer son portefeuille ! J'étais déterminé à survivre coûte que coûte. ...Quelqu'un approche !
Je vis deux jambes dépasser de l'eau de la rivière et s'en aller loin de moi. Ça craint...! Les jambes commencèrent à se débattre dans l'eau, à cause d'oiseaux qui les attaquaient. Je me décidai à sauter.
-HÉÉÉ ! criai-je
Je ramenait l'inconnu sur la barge. J'étais essoufflé. Il ouvrit les yeux et se redressa, ce qui me fit peur.
-Tu...tu es tombé dans la rivière... Est-ce que ça va ?
-Quelqu'un m'a sauvé, hein ? dit l'inconnu, Pff...
Est-ce qu'il vient de me faire "Pfff"?
-C'est toi qui m'as coupé dans mon élan ? reprit-il
-Qu'est-ce que tu racontes ? Je t'ai sauvé ! protestai-je
-De mon saut ? Tu connais pas ? Sauter. Comme "se suicider"...
-Hein ? lâchai-je
-J'ai essayé de me suicider, mais tu m'en as empêché.
-Ah-ah bon ?
Hein ? Alors maintenant c'est de ma faute ?
-Peu importe... Se suicider comme il faut et sans causer de problème est ma devise. Mais j'ai fini par t'en causer. Donc que puis-je faire pour m'excu...
Mon ventre se manifesta à ce moment-là. L'homme aux bandages me regarda.
-Tu as faim, jeune homme ?
-Pour...pour être honnête, je n'ai rien mangé depuis plusieurs jours...
Son ventre à lui aussi se manifesta.
-Moi aussi. Et mon portefeuille a été emporté par la rivière.
-Hein ? C'est pas le moment où tu me remercies de t'avoir sauvé en m'offrant un bon petit repas ?
Il me regarda surpris.
-Ne me fais pas cette tête !
-HÉ ! cria un homme blond à lunettes depuis l'autre rive. Il était accompagné d'une jeune femme avec des cheveux (c/c) et longueur (l/c).
-Alors, c'est là que tu te trouvais, imbécile ? continua l'homme
-Oh ! Kunikida-kun ! (T/p)-chan ! Merci pour votre dure labeur !
-C'est de ta faute si mon travail est aussi dur, espèce de monstre suicidaire ! Jusqu'où vas-tu ruiner mes plans ?
La dénommée (T/p) ne disait rien et restait tranquille tandis que Kunikida s'énervait et s'agitait dans tous les sens contre l'inconnu que j'avais sauvé de la noyade.
-Oh, c'est vrai. Je viens d'avoir une super idée. Voici mon collègue, il va te nourrir.
-Hein ? dis-je
-ÉCOUTE-MOI ! s'énerva Kunikida
-C'est quoi ton nom ?
-Nakajima Atsushi. répondis-je
-Suis-moi Atsushi. Que veux-tu manger ?
-Euh... Je...veux manger du Chazuke.
L'inconnu s'arrêta et commença à rire.
-Ahahahah ! Un gosse qui meurt de faim veut manger du Chazuke plus qu'autre chose ! Pas de problème. On a Kunikida-kun qui va t'en payer 30 bols.
-N'utilise pas mon argent comme bon te semble, Dazai !
Le brun avait tendance à énerver le blond, d'après ce que j'avais compris. (T/p) chuchota quelque chose à l'oreille de l'homme à lunettes, qui se détendit.
-Dazai ? demandai-je
-Ah, c'est mon nom. Dazai. Dazai Osamu.
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Point de vue (T/p) :

Nous étions arrivés à un restaurant qui servait du Chazuke. Atsushi mangeait rapidement. Il était assis en face de Dazai. Moi, j'étais à côté de lui et en face de Kunikida. Kunikida et Dazai étaient assis l'un à côté de l'autre sans se disputer, chose rare.
-Hé Dazai, dépêche-toi et retourne travailler.
-Arrête de le presser, il va finir par s'étouffer, dis-je
-Ça nous fera des vacances ! Quel genre d'idiot se dirait "Oh riens une belle rivière !" et plongeait dedans en plein travail ?
-Lui.
Cela dit, il avait raison. Il ignora mon commentaire et continua :
-T'as vu ce que t'as fait ? On est en retard sur le planning à cause de toi !
-Kunikida-kun aime vraiment très fort son calepin. dit le brun
-CE N'EST PAS UN CALEPIN !!! C'EST MON INSPIRATION !!! LE COMPAS DE MA VIE ! ET...
Il posa violemment son calepin sur la table.
-...IL N'Y A PAS DE "AVOIR UNE ESPÈCE DE MONSTRE SUICIDAIRE COMME COLLÈGUE"
MARQUÉ ICI !
-Nunmuieomungumugu ? fit Atsushi
-La ferme. Il n'y a pas non plus "Payer à un gamin du Chazuke avec mon argent" sur la page de mes dépenses prévues.
-Nngumunu ?
-Comme je l'ai dit, c'est le travail ! Dazai, (T/p) et moi-même, essayons de chasser une bête sauvage sous la requête de la police militaire ! s'énerva Kunikida
-Vous avez vraiment une conversation là ? demanda Dazai
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-Aah! Je suis repu ! Je peux maintenant vivre sans Chazuke pendant au moins 10 ans !
-Toi... s'énerva-t-il à nouveau
-Eh bien, vous m'avez été d'une grande aide ! Je n'ai pas réussi à trouver de la nourriture ou d'abri depuis que j'ai quitté l'orphelinat de Yokohama... J'étais sûr que j'allais mourir.
-Donc tu es sorti d'un service de protection sociale ? s'étonna Dazai
-Sorti ? "Viré" serait un terme plus exact. Souffrant de déficits, besoin de restrictions...des trucs comme ça.
Je tendis l'oreille. Son récit était vraiment étrange.
-Quel orphelinat sans cœur.
-Quelle horreur. dis-je
-Hé Dazai, (T/p) ! Nous ne sommes pas des philanthropes qui prennent en pitié les malheureux petits garnements. Dépêche-toi et retournons travailler.
-C'est...quoi votre travail exactement ?
-Pas grand chose... répondit Dazai
Il laissa un silence pour augmenter le suspens.
-Nous sommes détectives.

Dazai X reader [Ancienne Version] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant