Dazai X reader [Ancienne Version]

Chapitre 2

-Tu peux dormir chez moi...
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Dormir...dormir chez lui ? Pourquoi me le proposait-il ?
Comment savait-il que je cherchais un logement pour ce soir ? Trop de questions restaient dans mon esprit, sans que je sache réellement les réponses. Tout ça à cause de lui... Il m'énervait vraiment, avec l'air qu'il arborait depuis notre rencontre. J'allais lui répondre que je n'avais pas besoin de son aide, mais il me coupa net, tant dans mes paroles que dans mes pensées :
-Si tu préfères, tu peux dormir à l'agence, elle va bientôt fermer. Kunikida va bientôt rentrer chez lui, il n'y aura plus personne.
-Pourquoi vous m'aidez ?
C'étaient les seuls mots qui étaient parvenus à franchir mes lèvres à ce moment-là.
-Eh bien, débuta-t-il, c'est mon devoir en tant qu'employé de l'Agence des Détectives Armés d'aider les gens en détresse.
Je le fixai durant un long moment : avais-je l'air d'une demoiselle en détresse ? J'arquai un sourcil, en me demandant s'il avait vraiment raison.
-Je...
Mais Dazai était parti demander à une inconnue si elle voulait se suicider avec lui. Je le rattrapai et présentai mes excuses à la dame. Je ne savais pas comment il faisait, mais il avait le don de m'exaspérer au plus haut point. Je me dis alors que ses collègues devaient être habitués à ses pitreries, à force de le côtoyer. Si ça se trouve, moi aussi, je m'y habitu... Non, jamais !  Je m'étais frappée les joues tout en suivant le fil de mes pensées. Je me rappelai alors que je traînais Dazai depuis un long moment et que j'avais oublié de le lâcher. Je le lâchai et marmonnai de vagues excuses à son attention. Tout ce qu'il fit, fut de me montrer un large sourire.
-Du coup, tu dors où ? Chez moi ?
-Oui.
-Vraiment ?
-De quoi ? demandai-je
-Pour dormir chez moi ?
-Hors de question, répliquai-je, émergeant de mes pensées
-Mais tu viens de dire oui ! dit-il, l'air abattu, comme s'il allait souffrir que je ne veuille pas dormir chez lui.
Je lui dis alors que je n'étais pas contre de dormir à l'agence. Son visage s'illumina.
-Je t'accompagne !
Il avait vraiment l'air heureux de cette nouvelle, alors je n'ai pas parlé avec Dazai sur le chemin.
Nous étions à nouveau devant l'agence. Il entra dans un café, le café Uzumaki, situé en dessous de l'Agence des Détectives Armés. Je le suivis. Il passa sa commande auprès de la serveuse avant de lui demander de l'étrangler avec ses mains. Je croyais qu'à partir de ce moment-là plus rien ne m'étonnerait de cet homme-là. La serveuse répondit poliment qu'il faudrait d'abord qu'il règle ses dettes ou qu'il souscrive à une assurance vie. Il cria au désespoir que son cœur était blessé. La serveuse me remarqua enfin, elle s'éloignit de Dazai et s'approcha de moi :
-Bonjour et bienvenue au café Uzumaki ! Que puis-je faire pour vous ?
-Eh (T/p) ! cria Dazai
Il arriva en courant.
-Je t'offre à boire !
-Vraiment ? lui demandai-je
-Monsieur Dazai !
La serveuse était devenue toute rouge.
-Pensez à payer vos dettes... avait-elle dit en retrouvant son sourire
Je vis Dazai frissonner. Je le plaignai, mais c'était de sa faute.
-Je voudrai un verre d'eau plate, s'il vous plaît.
J'avais dit cette phrase avec un grand sourire et poliment afin de faire descendre la pression. La serveuse brune me répondit qu'elle me préparait ma commande tout de suite.
On s'installa à une table.
-Merci, me dit Dazai
-Pourquoi me dit-tu merci ?
-Pour ce que tu viens de faire.
Je sentis mes joues me brûler et devenir rouges. Il fallait que je me calme tout de suite !
-Ce...ce n'est rien...

Point de vue Dazai :

Après lui avoir dit mes remerciements pour la crise qu'elle avait su éviter, je la vis rougir. Et évidemment, cela m'a donné envie de la taquiner...
-Dis (T/p)...
-Oui ? me répondit-elle
-Tu es toute rouge, tu es malade ?
-Je...non, je vais très bien !
Elle avait dit cette phrase l'air énervé. Je continuai :
-Il faut que je t'emmène chez moi pour te soigner !
-NON ! avait-elle hurlé en se levant dans le café
Elle jeta un rapide coup d'œil autour d'elle et se rassit. La serveuse apporta ma commande et son eau. Elle me décrocha un œil noir, sans que je sache pourquoi. Peut-être que j'étais allé trop loin... J'allai m'excuser mais....

Point de vue (T/p) :

J'avais honte. Honte de mon comportement. J'avais quand même crié sur Dazai dans un lieu public... Où était celle que je fus autrefois ? Je ne savais pas, je ne savais plus. Ce type avait le don de me mettre hors de moi. Pourquoi est-ce que je change à son contact ? Je devais dire quelque chose, peu importe, je devais m'excuser auprès de lui.
-Tu...tu peux l'accompagner à l'agence ?
Ces seuls mots franchirent mes lèvres. Je ne pouvais pas m'excuser, je n'y arrivais pas. Il me dévisagea un instant, avant de dire, avec le sourire :
-Bien sûr.
On sortit donc du café, puis nous prîmes les escaliers. Il vérifia d'abord qu'il n'y avait bel et bien personne dans les locaux, avant de m'inviter à entrer. Il m'emmena ensuite dans une pièce avec un canapé.
-Tu peux dormir sur le canapé. dit-il
-D'accord, dis-je d'un ton monocorde
Je parlai ainsi, car je me demandai comment lui faire mes excuses. Je le vis alors déposer sa veste sur une chaise et s'assoir dessus.
-Tu fais quoi sur cette chaise ? demandai-je
-Je veille sur toi~
-Rentre chez toi.
Il semblait ne pas prêter attention à mes paroles. Je lui répétais donc plus durement ma phrase en ajoutant :
-...tout de suite.
Curieusement, il m'écouta et partit. Je soufflai avant de m'allonger sur le dos sur le canapé. Contre toute attente, je m'endormis. Je me levais vers l'aube le lendemain matin, car je voulai partir tôt pour que Dazai ne me retrouve pas. Je sortis donc de l'immeuble et commençai donc à errer dans la ville. Au détour d'une ruelle proche de l'agence, je vis une adolescente aux longs cheveux noirs se faire battre par un adolescent roux, qui devait être à peine plus âgé qu'elle. Au début, je ne m'intéressais pas, mais les mots qui lui dirent me firent mal, extrêmement mal à mon cœur :
-.....espèce de monstre ! Tu ne mérites pas de vivre !
Je revins sur mes pas et me postai entre les deux jeunes.
-Et si au lieu de t'attaquer à plus faible que toi, tu t'attaquais à quelqu'un du même niveau que toi ? lui dis-je
-Pour qui tu te prends ? me demanda-t-il
Il s'énerva et se mit à me gifler.
-C'est tout ? Je suis déçue...
Il sortit alors un couteau de sa poche. Ça sent le roussi pour moi... Je lui assenai donc un coup de pied sur la main qui tenait l'arme et le désarmai. Je le soutenu du regard. Il était fou de rage, il fallait que je l'arrête rapidement. Je fis mine de partir vers sa droite pour finalement partir vers sa gauche. Je pus prendre ses mains dans son dos et le plaquer contre les poubelles collées au mur.
-Stop, dit une voix qui m'était familière
Je vis Dazai arriver.
-Que fais-tu là ? lui demandai-je
Il m'ignora et s'approcha du jeune adolescent et de la jeune femme.
-Tanizaki, Naomie, vous pouvez arrêter.
Le roux poussa un soupir de soulagement.
-Ça va Naomie ? lui demanda le dénommé Tanizaki
-Oui, grand frère, ne t'en fais pas !
Elle avait dit ces mots avec un grand sourire. Je n'étais pas sûre de comprendre ce qu'il se passait.
-Ah oui ! J'ai failli oublier ! dit Dazai
Il se retourna vers moi et annonça :
-Bienvenue à l'Agence des Détectives Armés, (T/p) !