Chapitre 6

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-Une blague ?
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Il me dévisagea pendant 3 secondes, puis il éclata de rire. Pourquoi rit-il ? Ai-je dit quelque chose de drôle ?
-Excuse-moi, mais...
Il repartit dans son fou rire. Je me levai et me dirigeai vers la porte.
-Attend...
Je ne l'écoutais pas.
-(T/p)... tenta-t-il
Je ne l'écoutais toujours pas.
-Je suis désolé...
Je me retournai.
-Et ?
-Tu me pardonnes ?
-Je ne sais pas... Commence par me dire pourquoi tu as ri.
-Je ne plaisante jamais avec mes suicides.
-Ah.
Ce seul son était sorti de ma bouche. Je ne pouvais rien dire d'autre.
-On y va ?
Je crois qu'il a essayé de casser la glace entre nous.
.
.
.
Nous sortîmes de l'agence. Après avoir pris le train, nous marchâmes en silence jusque devant un immense immeuble aux centaines de fenêtres éclairées. Dazai sonna à l'interphone. Une voix grésillante lui répondit, lui demandant son identité.
-Osamu Dazai et (T/p) (T/n) de l'Agence des Détectives Armés.
-Vous pouvez entrer. C'est au 37ème étage.
.
.
.
On se dirigea vers l'ascenseur et j'appuyai sur le bouton du 37ème étage.
-Il y a combien d'étages ici ? demandai-je au détective
-Je dirai entre 40 et 50 étages. Oh ! s'exclama-t-il, et si je-
-Non.
-Mais tu ne sais pas ce que j'allais dire...
-Tu voulais te jeter du dernier étage.
-Comment tu le sais ?
-Tu es trop prévisible en terme de suicide.
L'ascenseur s'arrêta brusquement et, n'ayant aucun endroit où m'accrocher, je me retrouvai sur Dazai, qui lui, se retrouva par terre.
-Je savais que j'étais à tomber, mais pas à ce point.
Je me relevai rapidement. Il couina un aie et un "tu pourrais prendre mieux soin de moi". Ce à quoi je lui répondis de se débrouiller comme l'adulte qu'il était. Je ne lui accordai aucun regard, non parce que j'avais honte de ce qu'il venait de se passer, mais parce que j'étais aussi écarlate qu'une rose en plaine éclosion.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et Dazai se releva. Une secrétaire, je dirai, était devant l'ascenseur à nous attendre.
-Bonjour, nous dit-elle. Je suis enchantée de savoir que l'agence a accepté notre requête. Suivez-moi, je vous prie.
-Bien sûr, Mlle...?
-Ueda. Yumi Ueda.
-Bien Mlle Ueda.
-Ne lui propose pas de suicide amoureux. chuchotai-je
-Pour qui me prend-tu ? s'indigna-t-il
-Nous sommes arrivés, dit Mlle Ueda
-J'arrive~~~
Je soupira. Qu'espérai-je venant de lui ? Nous étions devant une porte, qui s'ouvrit sur un homme en peignoir. Il devait avoir la vingtaine. Il était plus grand que moi et blond. Ses yeux étaient d'un bleu pur comme un ciel sans nuages ou comme la couleur d'un saphir brut. Il me regardai. Dazai s'approcha de mon oreille et murmura :
-Fais attention. Il aime les femmes comme toi.
Sur le même ton, je lui répondis :
-Tu ne pouvais pas le dire plus tôt ?
-Enchanté, je suis Akira Inoue.
Il avait un accent quand il parlait, mais je ne saurai dire de quel pays.
-Enchanté, je suis Osamu Dazai. Et voici ma collègue, (T/p) (T/n).
-Ravie de vous rencontrer. dis-je le plus poliment possible
J'étais sûre que si Kunikida était là, il dirait de ne pas entacher la réputation de l'agence.
-Nous venons de l'ag-
Il ne put finir sa phrase car M. Inoue lui coupa la parole :
-Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une aussi jolie fleur.
Il s'approcha de moi et m'embrassa la main.
-Cela ne vous dérange pas, n'est-ce pas mademoiselle ?
Je rougis instantanément.
-J-je...heu
Heureusement, Dazai vint à mon secours. Tout compte fait, là, j'avais tout l'air d'une demoiselle en détresse.
-Excusez-moi, mais nous sommes ici pour travailler. Nous appartenons à l'Agence des Détectives Armés.
Il avait adopté un ton froid et glacial. M. Inoue prit le même ton pour lui répondre :
-Je sais. Vous devriez surveiller le toit.
-Entendu. (T/p), ajouta-t-il, tu viens.
Je m'apprêtais à le suivre, mais Akira Inoue m'en empêcha en dépliant son bras devant moi.
-Non. dit-il
-Pardon ? dit Dazai
Je voyais bien que notre employeur énervait mon collègue. Une goutte de trop dans le verre rempli totalement, et il allait se jeter sur le jeune homme, prêt à lui faire subir ce qu'il subissait déjà avec Kunikida.
-Elle reste avec moi.

Dazai X reader [Ancienne Version] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant