Chapitre 14

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-(T/p)-chan ?
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-Oui ?
-Qu'est-ce que tu fais là ?
Je soupirai.
-Atsushi se faisait du souci pour toi et je suis partie à ta recherche pour le rassurer. Et j'ai rencontré ce type en venant.
-Eh oui. Mori voulait qu'elle intègre la mafia...
Dazai tressaillit à ces mots.
-...mais elle a refusé. Le boss pensait que tu aimerais un peu de compagnie...
-Et me voilà ! dis-je en montrant les chaînes à mes poignets, qu'on m'avait mises après l'entrevue avec le chef de la mafia portuaire.
-Mais vous n'êtes plus que des pathétiques prisonniers. reprit Chūya, Ne pleure pas Dazai.
Il posa son regard sur lui.
-Non. En y réfléchissant...
Il s'arrêta, prit la tête du prisonnier par ses cheveux et continua :
-C'est un peu louche.
Je soulevais un sourcil.
-Tout ce que fait Dazai est louche... Ses suicides, se-
Le roux continua en m'ignorant, ce qui m'énervait.
-Je suis ton...
Il ne finit pas sa phrase, cherchant ses mots.
-...vieil ami, après tout. Qu'est-ce que tu manigances ?
-...Qu'est-ce que je manigance...? Comme tu peux le voir, je me suis fait attrapé et j'attends d'être exécuté.
-Le Dazai n'aurait jamais été capturé par malchance ou par négligence. Si tu étais aussi incompétent...
Il lui jeta un regard noir et une aura menaçante l'entoura.
-...je t'aurais tué...il y a bien longtemps.
-Il était comment avant ? demandai-je
Ils se tournèrent vers moi.
-Eh bien avant, le maquereau était...
-Arrête le nain. T'es parano, le coupa le brun prisonnier, Tes cheveux vont tomber si tu te tracasses trop.
-Arrête. Ce n'est pas Kunikida. Il ne va pas te croire.
Il poursuivit quand même.
-Ah ! Tu es...
Chūya enleva son chapeau.
-Je n'essaye pas de cacher une calvitie, pour ton information.
Ce qu'il dit me fit rire. Ils me regardèrent encore une fois. Je lus dans leurs yeux de l'incompréhension.
-Continuez, continuez... Ne vous préoccupez pas de moi...
Ils se remirent à parler ensemble, sans que je les dérange.
-Battons-nous Dazai. Je vais détruire ce plan que tu as en tête.
-Chūya.
-Hein ?!
Il claquant des doigts et ses menottes tombèrent au sol.
-Et moi ? me plaignis-je, Tu ne me libères pas ?
-Après ce combat. Je te le promets.
-Reviens ici que je t'étrangle avec ! m'exclamai-je
-Avec plaisir~~
Chūya toussa et rappela à l'ancien mafieux qu'il lui avait promis un combat, qui commença.
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     Dazai était plaqué au mur par le roux. Il lui demandait pourquoi il s'était fait capturé. Il l'avait même appelé "Monsieur 'le plus jeune chef de l' histoire'". De l'histoire de la mafia ? Sûrement. Il lui dit aussi que c'était pour Atsushi qu'il avait fait cela. Il prédis une réunion entre les 5 capitaines. Chūya était étonné.
-Une conférence des 5 chefs ? Impossible. Elle ne se tient que rarement, seulement lorsqu'il y a des décisions d'extrême urgence à prendre. Si c'était vrai, ils m'auraient contacté...
Un grand sourire se dessina sur le visage du brun. Il s'empressa de lui expliquer :
-C'est parce que j'ai envoyé une lettre à ton supérieur, il y a quelques jours. C'est juste un pari, mais...
Il dirigea son regard sur le roux.
-Tu ne vas pas me tuer. Tu vas me dire où trouver des informations sur celui qui offre la prime. Ensuite, tu quitteras cette pièce...la queue entre les jambes, en parlant et marchant comme une fille.
C'était effrayant. Son regard et sa façon de parler. Elle me donnait envie d'obéir au moindre de ses ordres.
-HEIN ?! s'énerva Chūya
-Mes predictions deviennent toujours vraies. Je pensais que tu le savais.
-Sous de telles...circonstances ? Tu plaisantes... Quelle lettre ?
Il avait l'air paniqué.
-Une lettre qui dit... "Tous les secrets seront révélés lors de la mort de Dazai."
Il réfléchit un instant et sourit.
-Si je la tue, elle, dit-il en me désignant, alors les secrets ne seront pas révélés, n'est-ce pas ?
Il continuait de tenir Dazai de l'autre main. Une lueur dans ses yeux se ralluma, quand il dit :
-C'est celle avec qui je compte partager ma vie. Son futur nom sera Dazai, donc non.
Je devins écarlate et je ne pouvais pas me cacher à cause de mes chaînes. Chūya recula, surpris.
-Impossible... Tu...
Je n'entendis pas la suite. Je tombai par terre.
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    Je me réveillai dans mon lit. Un filet de lumière entra dans la pièce. Mes membres étaient engourdis.
-Oh... Tu es réveillée !
Je reconnus celle du brun suicidaire.
-Kunikida ne va pas être content...
Je me levai en sursaut. Le travail...! Comment avais-je pu oublier ? J'allais me changer, mais je me rappelai que Dazai était toujours là. Il était en train de lire une énième fois son livre.
-Ne te gênes pas, continue~...
Je pris soin de lui envoyer mon poing dans la joue, que je n'avais pas frappée la fois précédente. Il sortis de ma chambre, se frottant la joue. Je me changeai et mis des vêtements que j'avais achetés avec Yosano. Je sortis. Il était en train de finir son livre sur le pas de la porte.
-J'ai faim...
Il sourit.
-J'ai préparé quelque chose...
Je paniquais. Avait-il mis le feu à la cuisine ? Avait-il empoisonné le plat ? Je le suivis malgré tout. Sur la table à manger, il y avait une assiette avec une énorme pile de pancakes fumants. Je m'assis, l'eau à la bouche. Il y avait sur la table toute sorte d'accompagnements. J'en choisi quelques uns. Je mangeai les pancakes avec appétit, mais je me rappelai que je devais partir au travail. Je finis donc ma bouchée, pris mes affaires et partis...en oubliant Dazai, qui m'observait manger. Je repartis donc le chercher.
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     On passa à une pâtisserie, acheter des gâteaux et autres friandises pour les membres de l'agence. Kunikida nous fixa, quand on arriva, de son regard noir qu'il avait quand Dazai faisait une tentative de suicide. Je montrai donc les emballages.
-On ramène le petit-déjeuner !
Sans surprise, ce fut Ranpo le plus heureux. Il se dépêcha d'en prendre un maximum, en laissant quand même un peu aux autres.
-Où étiez-vous ? demanda l'ancien professeur de mathématiques
J'avais convenu avec Dazai d'un mensonge sur le chemin. Il répondit :
-J'ai voulu tester une nouvelle technique de suicide avec (T/p)...
Kunikida s'énervait déjà et son stylo en payait les frais.
-...mais on a raté...
-Et tes joues ?
-Ah ça...
Il se gratta la joue.
-...elle était furieuse que je ne l'aie pas prévenue, donc elle m'a giflée une joue...
-Et l'autre ?
Il baissa son regard.
-...parce qu'on a raté...
Je faillis nous trahir en rigolant. Il était si mignon quand il parlait comme ça ! Je me mordis la lèvre. On s'installa et travailla. Enfin surtout moi plus que lui.
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-POURQUOI JE NE SAVAIS PAS QU'ON ALLAIT VIVRE ENSEMBLE ?!
Atsushi et Kyoka venait d'arriver.
-Vous avez déjà mangé ? Il reste encore quelques pâtisseries pour vous... proposai-je
-Non merci. Alors ?
-On n'a pas assez de chambres. répondit Dazai avec son air habituel flegmatique, Sans mentionner que cet arrangement, continua-t-il, est avantageux pour vous, les nouveaux. Vous pouvez économiser en divisant le loyer en deux, ajouta-t-il en faisant un clin d'œil
-Mais...
-Elle est d'accord... Pas vrai ?
Kyoka restée jusque là silencieuse répondit :
-Vu que c'était un ordre.
-Il ne faut pas le voir comme ça, Kyoka.
-Tu n'as toujours pas compris Atsushi-kun ? Elle fuit actuellement la mafia et n'a personne sur qui compter. Elle se noit dans la solitude. La mafia va probablement envoyer des assassins pour se débarrasser de la traîtresse, continua-t-il, C'est trop dangereux de la laisser vivre seule.
-Tu...tu as raison.
-C'est ton devoir de veiller sur elle. C'est un travail très important !
Il faut l'arrêter ! Je cherchais Kunikida du regard. Il était en train de travailler. Il arrêta son travail.
-Hé Dazai. Dépêche-toi de rendre ton rapport sur ton incarcération chez la mafia.

Dazai X reader [Ancienne Version] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant