Dazai X reader [Ancienne Version]

Chapitre 12

-Comment diable est-ce arrivé ?
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-Comment est-ce qu'une aussi ravissante dame...puisse perdre la vie à un aussi jeune âge ?
Je soupirai. Il était en train de se lamenter sur la victime.
-C'est si tragique ! Ce chagrin est en train de briser mon cœur !
-Qui est-ce, bordel ?
-Mon collègue. Une énigme même pour moi, ajouta Ranpo-san joyeux
-Mais soit rassurée ma belle ! dit-il en se tournant vers Ranpo-san, Minoura et moi, L'extraordinaire célèbre détective va te venger ! N'est-ce pas Ranpo-san ?
S'il pouvait être pareil pendant son travail, ce serait tout de suite beaucoup mieux pour ceux qui l'accompagnaient.
-Mais je ne peux pas encore accepter de requête. Il n'y a pas de célèbres détectives dans le coin. C'est malheureux.
Il ouvrit les yeux.
-C'est vrai (T/p)-Chan ? demanda Dazai
-Oui.
Je m'approchai de lui, le pris par le col et l'éloigna du corps de la victime. Je lui dis promettre de ne pas tenter de se suicider le temps de l'affaire. Finalement, son regard se posa sur l'officier qui nous côtoyait depuis le début. Il lui demanda ensuite son nom. Il s'appelait Sugimoto et la victime était son mentor, selon lui. Il dit aussi que la victime était Mademoiselle Yamagiwa. Ranpo-san posa sa main droite sur l'épaule gauche de Sugimoto.
-Bien Sugimoto-kun. À partir de maintenant, tu es un célèbre détective ! Résout cette affaire en 60 secondes !
L'officier se mettait à paniquer. Je ne réprimandais pas Ranpo-san, car si Sugimoto n'arrivait pas à résoudre l'affaire, Ranpo-san passerait à l'action. Je ne l'avais jamais vu à l'œuvre.
-Hmm, il reste 50 secondes.
Sugimoto eut une révélation.
-C-c'est vrai ! Yamagiwa-senpai soupçonnait de la corruption chez certains politiciens et suivait à la trace les activités de la mafia ! Maintenant que j'y pense...! Cette façon de tuer est similaire à celle de la mafia ! Peut-être que la mafia a tué senpai pour gêner l'enquête.
-Tu as tort.
-Hein...?
-Les représailles de la mafia sont comme une carte d'identité. Elles peuvent être reconnues grâce aux détails. continua Dazai avec son air sérieux qu'il sortait rarement, Voilà comment sont les représailles de la mafia : Premièrement, faire mordre au traître le trottoir et le frapper à l'arrière du crâne pour briser sa mâchoire. Puis retourner la victime se tordant de douleur. Et tirer trois fois dans la poitrine.
Il parlait de tout ça comme s'il l'avait. Et si...
-C-c'est ça, c'est vraiment comme ça qu'ils font...
-Dans ce cas présent, la manière de tuer ressemble à celle de la mafia, mais ce n'est pas eux... Ce qui veut dire...
-Que le coupable a déguisé le meurtre ! finit Minoura
-Comment ont-ils pu... Tirer sur un corps deux fois ou plus... Juste pour le masquer...?
Ce qu'il dit me figea sur place. Comment savait-il si les balles n'avaient pas été tirées en même temps sur Yamagiwa ? Le puzzle se reconstituait petit à petit dans ma tête. Ranpo-san annonça la fin du temps. Minoura commença à dire qu'il avait lu trop de romans, qu'il fallait enquêter et non faire des déductions. Ce à quoi Ranpo-san rétorqua qu'avec son pouvoir, il n'avait pas besoin d'enquêter. Minoura répliqua qu'alors les policiers n'avaient plus qu'à démissionner.
-C'est exactement le cas. Tu sembles finalement avoir compris.
Ces paroles énervèrent le remplaçant de Yasui. Dazai se plaça entre eux.
-Ranpo-san est toujours comme ça.
-Ma devise c'est... "Si je vais bien, tout va bien !"
Celle de Dazai était de "Commettre un suicide à la fois soigné et fascinant dans la bonne humeur." tandis que celle d'Atsushi était "N'est-ce pas déjà assez bien d'être en vie ?".
L'inspecteur demanda au meilleur détective de l'agence de lui montrer son pouvoir.
-Oh ? Serait-ce une requête ?
-Une requête qui va t'humilier si tu échoues !
Il sourit et sortit ses lunettes. J'allai enfin le voir en action, comment il résolvait ses affaires !
-Hahaha ! Tu aurais dû me le demander directement !
-Humph. Tu semble confiant sur cette extraordinaire affaire. Tu veux que je décompte les 60 secondes pour toi ?
-Pas besoin.
Son sourire s'était élargi et on pouvait voir toutes ses dents.
-Atsushi-kun, (T/p)-chan, observez bien... La capacité du pilier de l'Agence des Détectives.
-Super hypothèse ! dit-il en mettant ses lunettes
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   Après avoir démontré la culpabilité de Sugimoto au poste, nous étions en route pour rentrer.
-Ranpo-san était brillant ! Il a eu raison sur tout ! La "Super hypothèse" était vraiment incroyable !
Dazai réfléchissait en marchant. J'étais à côté de lui, Atsushi en train de parler devant nous et Ranpo-san encore plus devant. Je marchai en silence.
-Je dois dire... commença le brun, que tu n'en as compris que la moitié.
-Comprendre... Quoi ?
-Ce qu'il vient d'arriver, évidemment. Comment Ranpo à tout déduit.
-Hein ? Il ne l'a pas fait avec sa capacité...?
-Tu n'as encore rien remarqué ? Sache que...
-En fait, Ranpo-san n'est pas un utilisateur de capacité, avons-nous dit en même temps
-HEIN ?!
Dazai lui expliqua qu'il était l'une des rares personnes de l'agence sans capacités et lui dit qu'il avait 26 ans. Je ne sais pas s'il a été plus surpris par son âge ou par son absence de pouvoir. Atsushi demanda alors comment il avait fait.
-Personnellement, j'ai commencé à suspecter Sugimoto quand il a parlé des trois balles qui n'auraient pas été tirées en même temps, dis-je
Le brun lui expliqua tout ce qu'il avait compris de la déduction de Ranpo-san.
-Atsushi-kun, tu comprends maintenant ?
-Comprendre quoi ?
-Pourquoi Ranpo-san n'est jamais sermonné par l'agence... continua l'homme aux bandages, ...même avec son attitude.
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    J'habitais dans un logement de l'Agence des Détectives Armés près de celui de Dazai, car à l'époque, il m'avait forcé ? indiqué ? le logement que je devais prendre. Je vous expliquerai ce qui c'est passé une autre fois. Je lui faisais à manger pour ne pas qu'il brûle son logement et celui de ses voisins, dont le mien. J'y allai donc pour lui faire son repas. J'étais en train de cuisiner quand il passa ses bras autour de ma taille. Je rougis.
-(T/p)-chan ~~ Tu prépares quoi ?
-Je prépare [à vous de choisir].
-Ça a l'air bon...
Je me souvînt alors de l'affaire.
-Dazai.
-Oui ?
-Avant, tu travaillais à la mafia portuaire ?