-Tu as ta première mission.
_______________________________Si j'étais étonnée, je n'en laissais rien paraître.
-Qui est ?
Son sourire s'agrandit.
-Je te vois plus coopérative.
Je lui souris à mon tour.
-Normal, quand vous retenez mes amis en otage.
-Eh bien... Ce n'est pas pour me déplaire. Ta première mission consiste à protéger une certaine personne.
J'arquai un sourcil.
-C'est tout ?
-Oui. Tu seras accompagné de John et de Lovecraft.
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On m'avait enlevé mes chaînes. John était descendu voir le prisonnier. Je restai avec Lovecraft. On ne parlait pas. John ressortit et nous emménagé nous cacher derrière les buissons.
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.John sortit et dit :
-Bonsoir.
-...un piège, hein.
Je m'arrêtai, surprise. Cette voix... C'était...
Ils commencèrent à attaquer l'homme. Les balles des hommes armés ne le touchèrent pas. Il soupira.
-Laisse-moi d'abord mettre les choses au clair...
C'était une autre voix familière ! Ils étaient là... Allai-je devoir me battre contre eux ? Non... Je ne pourrai pas... Pas contre eux...
-...une fois que je me serai occupé de ces ordures... reprit la seconde voix masculine, ...ce sera ton tour, tu m'entends ?
-Uuugh. Alors on est vraiment réduit à ça. Pas étonnant que je me sente mal depuis ce matin...
Je pris mon courage à deux mains.
-Courez ! Enfuyez-vous ! C'est trop dangereux ! Vous ne faîtes pas le poids !
-(T/p)-chan ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
-C'est pas le moment, Dazai. Enfuis-toi avec Chūya !
John préparait une attaque mais Dazai s'approcha de lui.
-Hé. Désolé, mais c'est un non-non.
Il le toucha avec sa main valide. L'autre était plâtrée. Il faudrait qu'il apprenne à être sérieux dans des cas comme ça. Le pouvoir de John s'effaça.
-Qu... Il a annulé ma capacité ?!
Chūya sauta et envoya son pied dans la figure. Il tomba par terre. Chūya me prit le bras et m'emmena vers Dazai.
-Arrête... Si tu fais ça, ils le tueront...
-Qui ?
-Kenji...
Dazai me regarda étonné.
-Il a déjà été libéré.
Ce fut à mon tour de le regarder étonnée.
-Ça veut dire...qu'ils me mentent depuis tout ce temps...
Je pris un air que je voulais déterminé.
-Urgh... Ça pue au plus haut point.
Dazai renchérit :
-J'en déteste chaque seconde moi aussi.
-Merci... D'être restés, quand je vous ai dit de vous enfuir...
Ils me regardèrent.
-De rien, dirent-ils en même temps
Ils tournèrent la tête à l'opposé de l'autre et Chūya lâcha un Tch. Je souris à leur réaction.
.
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.-C'est la pire journée que j'ai eu depuis bien des années.
-Pourquoi je dois travailler avec ce type...
-Parce que c'est votre travail...?
On arriva devant une porte. Ils s'avancèrent en même temps pour l'ouvrir. Ils s'arretèrent.
-Ne marche pas à côté de moi, dit Chūya
-C'est pas plutôt toi qui me colle, Chūya ? répliqua Dazai
-Écoute, si ce n'était pas pour la mission, je t'aurai déjà tué dans la seconde. Si tu comprends, reste éloigné à au moins deux mètres de moi.
-Ah oui ? Comme tu veux.
Je soupirai et ouvris la porte. Il faudrait qu'ils apprennent à rester calmes ensemble pendant une mission.
-J'y vais sans vous...
-Attends (T/p)-chan...! Ne me laisse pas seul avec le nain !
-T'insinues quoi par-là, l'asperge ?
Et c'était reparti pour un tour... On entra. Il y avait une trappe par terre. Chūya s'approcha.
-Dazai, (T/p), vous avez déjà entendu parler de "Petrus"? C'est une marque de vin tellement cher que rien qu'en regardant le prix, tes yeux sortiraient de leurs orbites.
Il ouvrit la trappe avec sa jambe.
-La nuit où tu as disparu de l'organisation... continua-t-il, J'ai ouvert une bouteille de "Petrus" 1889 pour fêter ça. Voilà à quel point je te déteste enfoiré.
-Tant mieux pour toi.
Il le regarda avec son air imbécile.
-Maintenant que tu m'en parles... débuta-t-il, J'ai aussi célébré ce jour en cachant une bombe dans ta voiture.
-Alors c'était toi ?! s'énerva le roux
On descendit l'échelle.
-Uugh. Ça me tape sur les nerfs. Le visage de Dazai, son attitude et ses vêtements me tapent tous sur les nerfs.
-Et moi ?
-Toi, ça va, tu n'es pas comme lui.
-Moi aussi, je déteste tout chez toi, Chūya. À part tes goûts en matière de chaussures.
-Oh...? C'est vrai ?
-Ouais, bien sûr que non. T'es chaussures sont le pire.
-CONNARD !
Chūya s'empressa de lui envoyer sa jambe droite dans sa figure. Ces deux-là m'exaspéraient. Dazai fit le clown en disant qu'il connaissait tout du roux, ce qui eut le don de l'énerver.
-Vous êtes vraiment anciens coéquipiers ?
-Ouais, me répondirent-ils en même temps
Ils commencèrent à se chamailler à propos de qui l'avait dit en même temps que qui. Heureusement que je n'ai pas accepté ce travail à la mafia portuaire ! Si j'avais dû jongler entre Dazai et Chūya, je ne saurais pas ce que je serai devenue.
-... Regarde on l'a trouvé.
J'émergeai lentement de mes pensées. Un enfant était prisonnier d'un arbre.
-... C'est la Belle au Bois Dormant qui attend d'être sauvée. ajouta Dazai
-La Belle au Bois Dormant, hein...
-On doit couper les racines. Prête-moi ton couteau.
-Hein ? D'accord... Hmm? Il devrait être là...
Il chercha à l'intérieur de sa veste noire.
-Ah, fit Dazai en montrant un couteau, Je te l'avais déjà piqué, juste au cas où.
-Enfoiré...
Parfois je me demandai si Dazai ne voulait pas mourir des propres mains de Chūya...
Il s'approcha de l'enfant.
-Allez, au travail.
Il mit le couteau sur le cou du prisonnier. Chūya le regarda faire.
-... Tu ne vas pas m'arrêter ?
Il lui répondit que non. Mais moi je ne pouvais pas le laisser faire.
-Dazai !
Il se tourna vers moi. La lueur de ses yeux était partie, il faisait vraiment peur. Je continuai malgré tout :
-Tu m'as dit un jour, que tout le monde a le droit de vivre, tu t'en souviens ?
Il leva le couteau en l'air.
-Nooooooon ! m'écriai-je
Je fermai les yeux. Je ne voulais plus le voir.
-Quelle naïveté. Ton modèle de vertu m'énerve aussi.
J'ouvris les yeux. Il avait coupé l'arbre et non le gamin. J'étais soulagée. J'écoutai alors leur conversation et appris que Kunikida avait été maudits. Je blêmis. Chūya demanda ce qu'il s'était passé ensuite.
-J'ai tout filmé, bien entendu.
J'eus une pensée pour Kunikida. Le pauvre...
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On partit en direction de l'entrée où l'on étions arrivés. Chūya portait sur son dos "Q", comme ils l'avaient appelé durant leur discussion. Dazai portait la poupée. Moi, je me contentais de les suivre.
-Hé, Dazai de mes deux. l'appela Chūya, Donne-moi cette poupée.
-Non, pas possible. Je vais la garder pour le moment, juste pour ne pas prendre de risques.
-Ugh, merde. Tu ne m'écoutes jamais, hein...
Il s'arrêta dans les escaliers, se retourna et lança un regard noir au suicidaire, avant d'ajouter :
-Truc en plus qui vient avec les bandages.
Et c'était reparti pour un autre tour... Comment ils faisaient tous pour lui trouver des surnoms comme ça ? Moi, je n'aurai jamais trouvé...
-Qu'est-ce que t'as dit ? Je ne veux pas entendre ça de la part d'un porte chapeau comme toi.
-Bâtard de mauvais goût !
-Petit mafieux.
-Inadapté social !
-Ce genre de faibles insultes ne m'atteignent pas, tu sais.
Dazai avait dit ça en recoiffant une de ses mèches de cheveux, ce qui énerva le roux.
-Grrr...
Il s'arrêta. Il sourit.
-Je vais donner ton adresse à toutes les femmes que tu as fait pleurer, le menaça-t-il
-Humpf, c'est...
-Dazai, tu as déjà fait pleurer des femmes ? l'interrompis-je, Je pensai que tu étais plutôt du genre à pleurer sur ton sort quand une femme refuse de commettre un double suicide avec toi...
-... En fait, pourrais-tu ne pas le faire ? continua le brun
Il dû comprendre ma question après avoir fini, car il déclara :
-Ce que tu dis, (T/p)-chan, me fait mal au cœur...
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Nous étions enfin sortis de la cabane. Tout à coup, Chūya eut le cou enroulé dans une sorte de... tentacule ? Je ne saurai le dire.
Il se tourna vers la forêt d'où avait surgi cette chose. Un homme en sortit. C'était Lovecraft.
-Pour une raison étrange, j'ai les épaules un peu tendues...depuis un petit moment...
On voyait sa tête tournée vers le bas sur son corps de dos.
-Est-ce que j'ai un peu trop usé mon corps...?
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Dazai X reader [Ancienne Version]
Fanfic(T/p), jeune femme qui a envie d'en finir. Un jour, alors, qu'elle s'apprêtait à se suicider, un imprévu arrive... D'après "Bungo Stray Dogs" de Kafka Asagiri Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas. Je suis désolée si je f...