Chapitre 13

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-Avant, tu travaillais à la mafia portuaire ?
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Il me regarda avec des grands yeux, étonné. Il pouffa ensuite de rire.
-Qu'est-ce qui te fait rire ?
Il s'arrêta un instant.
-La manière dont tu l'as dit. Comme si c'était normal comme question.
-Et alors ?
-Peut-être que oui, peut-être que non.
-Réponds-moi ! Si un jour tu es en danger, ces informations pourraient être utiles !
-Tu te soucies de moi ? avait-il dit en me regardant dans les yeux
Je sentis mes joues rougirent à ses mots. Ce type me rendait folle ! Pourquoi avec lui, je ne ressentais pas la même chose qu'avec les autres ? Pourquoi je ne pouvais m'empêcher de penser à lui ? Plusieurs autres questions vinrent s'ajouter à celles-ci. Je me retournai vers lui.
-J-je...non, tu as mal compris, je voulais dire l'agence...
-Pourtant j'ai entendu "tu" ~~...
Il s'approcha de moi. Je reculait mais heurtais l'îlot de la cuisine.
-Tu es sûre que tu pensais à l'agence ?
Je me repris. Ou du moins, tentai.
-B-bien sûr. Si un détective était en danger, je le sauverais. Qui que se soit.
J'avais insisté sur la dernière phrase pour qu'il comprenne qu'il arrête son interrogatoire. Il s'arrêta à quelques centimètres de mon visage et repris son air niais habituel.
-Très bien. Oui, je faisais partie de la mafia portuaire. Et alors ?
Je le poussai un petit peu, mais il tomba à la renverse et attrapa mes vêtements par réflexe. Je tombait donc avec et sur lui.
-Il faudrait pas que ça devienne une habitude~~...
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Le lendemain matin, j'étais arrivée à l'agence. Dazai n'était pas là. Il avait dû se plaindre d'une certaine douleur à la joue pour ne pas venir travailler. Je me réjouis à l'idée de ne pas le voir.
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-Dazai a disparu ?
Je me tournai vers eux à ces mots. Atsushi expliqua la situation.
-(T/p), tu ne l'as pas vu ce matin avant d'aller travailler ? me demanda Kunikida
-Non. Je suis directement allée travailler. Je ne pensais pas que j'aurais dû aller vérifier qu'il allait bien. Je suis désolée, dis-je en m'inclinant
-C-ce n'est pas grave. répondit le blond en bégayant
Ils proposèrent plusieurs théories, dans lesquelles les suicides revenaient sans cesse. Ils abordèrent ensuite le sujet de la mafia. La discussion de la veille me revînt alors.
-Je vais me promener, annonçais-je
Je pris mes affaires et partis.

Point de vue externe :

-Elle vient de nous mentir.
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Quelques part à la mafia portuaire...

-Et toi ? Es-tu un pion ou... dit un homme au manteau noir à un homme brun, à la veste beige, aux bandages omniprésents sur son corps, et surtout, enchaîné.
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Point de vue (T/p) :

J'errai sans but dans Yokohama. Comment le retrouver dans cette ville ? Comment débusquer une organisation de l'ombre crainte par le gouvernement ? Je ne savais pas. Je ne réfléchissais plus. Perdue dans les méandres de mon esprit, je me cognai contre un homme tout vêtu de noir. Il leva sa tête pour me regarder (il était plus petit que moi de quelques centimètres) et s'énerva :
-Tu ne pouvais pas faire attention ? Tu ne m'as pas vu à cause de ma taille, c'est ce que tu vas dire, hein ?
-J-je... No-
-Pas la peine de mentir. Ils me la font toute.
Je ne pouvais pas continuer de me battre avec lui. Kunikida allait m'engueuler si je faisais fuir un potentiel client.
-Écoutez, j-
-Attendez... me coupa-t-il à nouveau, Vous ne feriez pas partie de l'Agence des Détectives Armés ? (T/p) (T/n), n'est-ce pas ?
-Ou-
Un rictus vînt s'installer sur le visage de l'homme roux aux yeux céruléens
-C'est mon jour de chance, on dirait... À peine rentré de mission, qu'on m'en confie une autre... Que je viens juste de terminer !
Il avait prononcé ses dernières paroles en me prenant mon bras. Une lumière orangée l'entourage. On se mit à voler dans les airs. J'écarquillai les yeux.
-E-et les autres... Ne vont-ils pas nous voir ?
-Aucune chance. Il ne pense qu'à leurs petites affaires sur le sol.
Un long silence s'installa entre nous, alors que nous voguions vers des tours d'immeubles.
-Pourquoi ne paniques-tu donc pas ? Je t'ai quand même prise en otage.
-Tu es de la mafia, non ?
Il fronça les sourcils.
-Oui, et ?
-Si tu es un mafieux, alors tu m'emmènes sûrement à la mafia. C'est exactement là où je veux me rendre. Je ne savais pas comment y aller, mais grâce à toi, maintenant, je le sais.
Ce fut à son tour d'ouvrir grand les yeux. Et le silence continua...
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Après avoir passé les contrôles de la mafia, le roux m'emmena dans un bureau, où un homme tentait de faire essayer des tenues à une petite fille blonde.
-Aller Élise, s'il te plaît...
-Non.
Mon geôlier se racla la gorge.
-Boss, c'est Chūya. Je suis avec celle que vous avez demandée.
Les volets se baissèrent et la pièce se retrouva dans le noir. Une lampe s'alluma, et le 'Boss' apparut assis à son bureau.
-Vous n'avez rien vu, rien entendu.
Le dénommé Chūya acquiesça de la tête et me regarda, me disant de faire la même chose.
-Je viens juste d'arriver. Il s'est passé quelque chose ?
Le boss de la mafia portuaire sourit.
-Bienvenue (T/p) (T/n). Bienvenue à la mafia portuaire.
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-...et je voudrais que tu nous rejoignes.
Je restai bouche bée. Il osait demander à une détective de l'agence, ennemie de la mafia, de le rejoindre en l'enlevant au préalable. A-t-il pensé que je dirai non à sa proposition ? Je n'arrivais pas à déchiffrer ses intentions.
-Non.
-D'acc-QUOI ?! Tu refuses ?!
Il perdit son sourire. J'arquai un sourcil. C'était clair, non ?
-Évidemment. Vous pensiez que j'allai accepter en me kidnappant, ainsi que mon collègue ? Vous vous trompiez. Et puis, vous ne vous intéressez qu'à mon pouvoir, n'est-ce pas ?
Il sourit de nouveau.
-Il est vrai que ton pouvoir nous intéresse énormément. Combiné à celui de Chūya, vous seriez un duo quasiment invincible.
Celui qui m'avait emmené devant lui tressaillit. Moi, je ne pouvais m'empêcher de trembler. Mon pouvoir était trop dangereux pour que la mafia s'en empare.
-Je t'offre une place de capitaine dans la mafia. Qu'en penses-tu ? continua-t-il
-Non merci.
Il claqua des doigts.
-Chūya. Emmène-la et enferme-la avec Dazai. Je suis certain qu'il sera ravi d'avoir de la compagnie.
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-Tu es aussi rusé qu'avant Dazai !
-Cette voix...
-Quelle magnifique vue ! Voire même meilleure que certaines peintures hors de prix !
-Merde... Oh merde...
-Quelle charmante réaction. Je suis tellement heureux que je vais mourir en t'étranglant.
-Ouah. Le petit gars en noir parle ! J'ai toujours voulu te le demander. Pourquoi tu as acheté ce chapeau embarrassant ?
-C'est blessant, venant de toi, vagabond. N'es-tu pas toujours en train de blablater sur le suicide alors que tu es à la force de l'âge ?
-Ouais.
-Tu devrais au moins la décence de le nier... Mais passons. Je t'emmène de la compagnie.
-C'est pas trop tôt. Je pensais que tu m'avais oubliée.
-Cette voix... C'est...
-Eh bien, Dazai, ta joue va mieux par rapport à hier ?
-(T/p)-chan ?

Dazai X reader [Ancienne Version] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant