Chapitre 14

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Nini et moi avions préparé à manger, ranger l'appartement et organiser la table. J'avais même fait la poussière au-dessus du meuble de télévision, juste au cas où.

Je n'arrêtais pas de tourner dans l'appartement depuis le début de la journée, enfin jusqu'à ce que Nini me força à m'asseoir pour quelques secondes. Mon pied frappait dans un rythme frénétique contre le sol. Encore et encore.

Pourtant à chaque fois que mon reflet m'apparaissait dans un des nombreux miroirs de l'appartement je m'attrapais le sourire jusqu'aux oreilles.

Ma colocataire m'obligea à rester installé quand un-e livreureur-euse apparut sur notre palier, pour nous apporter la commande que nous avions faite la veille. J'avais dû prendre de grande inspiration, afin de calmer l'afflux de sang qui frappait contre mes tempes. Nini me prit dans ses bras alors que des larmes coulaient sur mes joues, je rigolais alors qu'elle les essuyait à l'aide de son pouce.

- Je suis tellement contente tu n'imagines pas. Même s'il vient seulement de prévenir.

Nini ne put me répondre car la sonnette de notre appartement retentit. Curieuse j'allais voir, en temps normal personne ne passait devant notre concierge.

Je ne m'attendais pas à voir sur le palier de notre appartement un homme aux cheveux brun parsemé de fil d'argent. Un sac sur le dos, un t-shirt à l'effigie d'une rock star, et une barbe taillée à la perfection. L'homme m'adressa un sourire, pendant alors que je lui sautais au cou, il n'hésita pas avant de m'étreindre à son tour.

J'enfonçais mon nez dans son cou comme je faisais quand j'étais petite. Il avait toujours le même parfum, j'adorais cette odeur, qui m'avait bercé pendant tant d'années. Quand je ne pouvais pas le voir où qu'il n'était pas en capacité de mettre ce parfum je vaporisais une petite dose sur mes pyjamas afin de toujours l'avoir avec moi.

- Je suis aussi très content de te voir ma petite tempête. Murmura-t-il, de sa voix quelque peu éraillée, au creux de mon oreille

Je resserrais mon étreinte, pour lui faire comprendre que je ne comptais pas lâcher prise. Il entra dans l'appartement avec moi toujours dabs ses bras. Je battais doucement dans les airs en éclatant de rire.

Je le lâchais enfin, à contre cœur.

Il prit mon visage en coupe et m'embrassa le bout du nez, comme il en avait l'habitude à une époque. Avant de se reculer d'un pas. Nini vint à sa rencontre tout sourire, mon oncle la prit aussi dans ses bras, elle se figea, une seconde et lui dit :

- Dugan, ça faisait longtemps, que vous n'étiez pas dans les parages. Remarqua ma meilleure amie et se mit à ricaner. Bon je suis quand même heureuse de vous recevoir sue ce coup de tête.

- Je croyais qu'on avait mis une règle sur le tutoiement, après le déménagement et tous les diners que j'ai faits ici. Répliqua mon oncle, balayant la remarque de Nini.

- Tu sais que j'ai du mal... Rigola cette dernière.

Tonton sortit de son sac un bouquet de gypsophile. Elles étaient intactes, elles ne devaient pas y être depuis longtemps. Les petites boules blanches nous offraient comme de petits extraits de nuages.

Il savait pertinemment que c'étaient mes fleurs préférées. Je les pris en l'embrassant sur la joue. Je les pris en photo avant de les publier, je posais ensuite les fleurs dans un vase sur le plan de travail et m'assis avec ma famille -improvisée- sur le canapé.

Mon téléphone à peine posé se mit à vibrer. Mon oncle, haussa un sourcil se tourna vers moi et me demanda comment allait le jeune de chez Mecredes. Je réussis à peine à ne pas recracher le contenu de ma bouche. Je me mis à tousser franchement, le cœur battant.

AdrénalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant