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Je m'approchais de sa chambre, ma veste à la main. Nous venions seulement de finir le tournage de la vidéo. Je pensais encore à son corps contre le mien et à la chaleur qu'elle dégageait quand nous étions sur le canapé. Son sourire quand elle gagnait de l'avance sur moi flottait toujours dans ma mémoire.
Mes trois petits coups contre le bois de la porte, furent suivis d'un mot m'assurant que je pouvais rentrer dans la pièce. Quand j'ouvrais la porte avec un petit mouvement de recul, je ne vis personne à l'intérieur. J'avais beau regarder tout autour de moi.
Aucune trace d'elle.
Le lit était certes défait et les meubles étaient remplis d'objets plus étrangez, les uns que les autres, mais il n'y avait personne. C'est un peu après que je remarquais une porte à ma gauche, sa tête passa l'encadrement et me scruta quelques secondes avant de me dire que je pouvais venir.
Je m'approchais de l'encadrement, entendant enfin une musique familière mais méconnaissable. Je n'eus pas le temps de me pencher sur la question, car je rentrais dans la petite pièce étriquée. Freya se retourna lentement vers moi avec un grand sourire aux lèvres. J'étais persuadé de ne l'avoir jamais vue aussi contente. Elle mordit sa lèvre inférieure avec un regard pétillant à mon intention.
Un poids tomba sur ma gorge, tandis que je faisais de mon mieux afin de me concentrer sur les taches qui parsemaient son visage. Je m'adossais à l'encadrement de la porte me frottant la nuque de mes doigts. Elle ne dit rien, son regard n'était pas directement posé sur moi, elle se servait du reflet du miroir afin de plonger ses magnifiques yeux dans les miens. Je me raclais la gorge, me grattais le nez avant de baisser les yeux.
Ce fut ma première grave erreur car dans leur descente mes yeux glissèrent le long de sa peau. Son corps offert à ma vue, je ne savais pas pourquoi je ne lui disais pas simplement au revoir comme je devrais le faire, mais j'étais comme tétanisé.
Je la voyais sous un angle si différent, de celui dont j'étais habitué. Freya était à couper le souffle en temps normal mais ses formes à peine couvertes, ne faisaient que me broyer l'esprit un peu plus. Je n'arrivais pas à faire un seul mouvement.
Elle finit par se retourner vers moi dans un mouvement ample, je relevais la tête afin de la regarder dans les yeux à mon tour. Je plaçais ma main contre la naissance de mes cheveux dans ma nuque, alors que mes yeux remontaient à une lenteur extrême sur la ligne de son corps.
Ses jambes, son short noir, ses haches, sa taille, son ventre nue, et sa poitrine cachée par une fine brassière de sport décolletée et recouverte de dentelle par endroits. J'avais vu une vue imprenable sur son décolleté, et j'avais beau combattre mes pulsions le plus que je pouvais mes yeux passèrent avec une lenteur telle que le temps sembla se rallonger.
J'humidifiais mes lèvres, sans détourner le regard dans un premier temps. Je me mis à fixer le plafond de la salle de bain avec un raclement de gorge, reprenant ma respiration, après quelques secondes. Il y avait de magnifiques moulures sur le plafond en bois peint de noir. Une toile d'araignée luit à la lumière d'une ampoule dans un coin. Les détails étaient époustouflants dans cet appartement, les finissions très professionnel.
La couleur était bien choisie. Le noir était la même couleur que j'avais choisi pour ma salle de bain, mais aussi tout mon appartement les tache étaient moins visible, si le meuble était noir.
Elle s'avançait vers moi comme au ralenti, sa démarche était en un mot envoutant, comme tellement de choses quand c'était elle. A chaque pas que la femme faisait mes poumons se vidait de plus en plus, comme si en aspirant toute ma bonne éducation elle captivait mon âme.
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Adrénaline
Lãng mạnFreya a toujours vécu dans le monde du sport automobile. Depuis toute petite, son père et son oncle l'ont emmené sur les Grands Prix de partout autour du globe. Elle a évolué dans le milieu de la formule 1 durant des années, mais a fini par le crain...