Adrénaline

Chapitre 27

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- Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Demandais-je sans le regarder, trop occupé ranger les dernière affaire que j'avais laissé sur le canapé du pilote.

- Tant que ça te va, ça me va. Me répondit-il assis au comptoir de la cuisine. Je prends une douche et je fil, en plus ça me permettra d'empêcher Karl de pécho, si je m'incruste. Finit-il par dire en se relevant et s'approchant de moi.

- Arrête il va me détester après ça. Ricanais-je en me retournant vers lui.

Il avait des bagages sous les yeux que je ne pouvais pas oublier alors qu'il s'approchais de moi. Il laissa échapper un bâillement pendant que je me retournais pour finir de préparer l'appartement de Shawn. Je devais avouer que je ressentais un peu de remord pour ce que je m'apprêtais à faire, occuper l'espace de quelqu'un de la sorte me mettais plutôt mal à l'aise.

- Crois moi c'est loin d'être possible, tous les pilotes t'adorent ! Me dit-il en m'embrassant sur la joue. Tu leur donnes une bonne raison de ce foutre de ma gueule et ça ils adorent.

Shawn se dirigea vers la salle de bain. J'étais fin prête pour l'arrivée des filles qui ne devrait plus tarder. Les crackers, les films, les cocktails que j'avais fait dans mon appartement pour ne pas qu'il y ait d'alcool dans celui de Shawn. J'enfilais un pyjama et en profitais pour en placer un autre dans le tiroir entier que m'avait dédié Shawn.

Entourée par un plaid rouge que je n'avais jamais vu, je poussais un petit soupir de bonheur. Sans cesse depuis des jours mon fil d'actualité était pollué car des montages de Shawn et moi, des vidéos explicatives, des théories. Je n'en pouvais plus. Heureusement les filles m'envoyèrent un message me prévenant de leur arrivé.

Je dévalais l'escalier de l'immeuble à toute vitesse, et les rejoignais à l'extérieur. Les accolades se succédèrent dans des effusions de joie. Nous entrâmes dans l'ascenseur, avant de nous arrêter à l'avant derniers étages. Je pris la tête et ouvris la porte de l'appartement. Il ne me fallut q'un pas dans la pièce pour comprendre que nous n'entrions pas au bon moment. Shawn ce tenait là seulement couvert d'une serviette de bain debout dans la cuisine ouverte, en train de se servir un verre d'eau.

La mâchoire des filles se décrochèrent, alors que mon regard restait bloqué sur lui invariablement. Ses cheveux en bataille étaient trempés, ils retombaient négligemment devant ses yeux, lui donnant la même hora de mystère que le soir où nous nous étions rencontrés. Comment avais-je fait pour manquer la barbe de trois jours qui se dessinait sur son menton ? Son cou était parsemé de petit éclat de paillette recouvrant le reste de rougeur qui restait. Je commençais à avoir chaud. Ses épaules étaient taillées par des goutes qui coulait le long.

Une volé de papillon pris place dans mon bas ventre alors que suivais la course d'une goutte qui coulait le long de sa peau. Mon regard ne se détachait plus des muscles de ses abdominaux, sculpté. Par moment j'oubliais à quel point il devait être sportif pour concourir dans la monoplace. Je me mordillais la lèvre inférieure, pour éviter de ne sortir une bêtise qui m'en ferai m'en vouloir plus tard.

Il leva la tête au même instant que moi. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Je me raclais, la gorge et m'avançais vers lui. Ses joues était soudainement rougie et ses yeux grands écarquillaient il devait avoir oublier notre présence.

Malgré ma gorge asséchée je réussis à laisser échapper un rire narquois. Puis ses yeux me lâchèrent pour se poser sur les filles, qui se tenaient toujours sur le pas de la porte. Les yeux exorbités et la bouche ouverte.

- Shawn je pense qu'il vaudrait mieux que tu ailles mettre quelques choses. Ricanais-je un sourcil haussé.

- Ment pas on sait tous les deux que tu apprécies la vue. Répliqua-t-il en s'éloignant de vers sa chambre, son ton était confiant mais je savais à la couleur de ses joues qu'il n'était pas aussi insensible à la situation qu'il voulait le paraitre.