Chapitre 32

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- Qu'est-ce que je t'avais dit ?

La voix de Freya me parvint depuis la cuisine alors que j'étais prit par une nouvelle quinte de toux. La nuit éprouvante que nous venions de passer, n'aida en rien son humeur. Ma nuit fut faite de reniflement, de mouchoir ou toussotement. En moins de 24 heure les symptômes apparurent. Je n'avais de cesse de me répéter qu'il valait mieux que cela lui arrive à trois jours des qualifications, plutôt que le jour-J. Mais je n'arrivais pas vraiment à réfléchir, entre-les bouffé de chaleur et la sensation d'être en petite tenue en Artic. 

- La vérité comme toujours. Répondis-je depuis la chambre.

Les pas de Freya revinrent dans ma direction. Mes yeux furent incapable de la quitter dés l'instant où elle entra dans la pièce, entre ses mains trônaient un plateau repas. Elle portait un short et un pull, ses cheveux relevés en une queue de cheval impeccable. 

Freya était magnifique tandis que je devais avoir l'air malin couché clouer au lit, recouvert par les multiples couverture jusqu'au nez. Comment pouvait-elle être avec moi, à s'occuper de moi et non pas en train de s'occuper de je ne sais quoi par rapport à sa soirée de charité. Un soupire m'échappa. Cette femme était trop belle pour le commun des mortels. 

Elle leva les yeux aux ciels, déposant le plateau sur le matelas à mes côté de moi. Je me redressais avec une lenteur insoutenable afin d'attraper le bol de soupe qui trônait sur le plateau. Freya se pencha vers moi, son visage à quelques centimètres du mien. La jeune femme leva lentement la main vers mon visage. Mes yeux étaient dans l'incapacité de la quitter. 

Elle arborait les yeux les plus somptueux qu'il m'avait jamais été donné de voir dans ma vie. Je sentis mon rythme cardiaque accéléré à l'instant ses doigts gelé effleurèrent mon front. Elle n'avait aucune idée que c'était sa proximité qui me procurait la plus merveilleuse de sensation. Ses yeux se posèrent sur moi, mon cœur au bord des lèvres, je me forçais à ébaucher un sourire. 

La jeune femme s'éloigna brusquement, la distance avec Freya devenait de plus en plus insoutenable de jour en jour. Je nouais instinctivement mes doigts autours de son poignet. Elle se retourna vers moi avec une douceur étonnante. Mon regards suffit à transmettre toute les supplications du monde. Elle hocha de la tête brièvement et m'offrit un sourire doux. 

Ma main s'écrasa à nouveau sur le matelas alors que je la laissais retomber. Freya ne tarda pas à revenir des médicaments à la main. Elle était si belle, alors même qu'une mèche ne tombait délicatement tombait devant ses yeux. Je la suivais du regard sans me rendre compte que j'affichais un sourire stupidement béat. Elle attendit une dizaine de seconde avant de réagir :

- Prends ses médicaments ou j'appelle le médecin parce que tu divagues !

Je secouais la tête, en rigolant avant d'être prit par une soudaine quinte de toux. J'attrapais la plaquette qu'elle me tendait. Ses doigts effleurèrent les miens une demie seconde. J'eus du mal à garder de l'air dans mes poumons, je dû me forcer à déglutir pour ne pas m'évanouir. 

La femme magnifique  me tourna le dos et rejoignis la chaise que j'avais fait installer à mon bureau. Ses courbes était caché sous ses vêtements du jour, mais mon imagination n'avait besoin que d'elle même étonnement vive. Je pris une grande inspiration dans le but de faire redescendre ma pression sanguine et commençais à manger laborieusement. 

Mon regard se perdait régulièrement sur Freya assise en tailleur sur ma chaise. Mes yeux dessinaient son contour, incapable de me détourner plus d'un dizaine de seconde. Pourquoi devais-je avoir l'air si stupide pendant qu'elle était à couper le souffle ? Freya ne cessait de mettre sa mèche derrière son oreille, l'envie la plus étrange s'infiltra dans mes veine occupant ma tête. 

AdrénalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant