Chapitre 21

118 6 0
                                    

▄▀▄▀▄▀▄▀▄▀▄▀▄▀▄▀▄▀▄▀▄▀▄

Elle passa la nuit collée contre moi, à moitié nue seulement recouverte par mon t-shirt. J'aurais pensé que mal dormir mais ce ne fut pas le cas. Son odeur qui se mélangeait au parfum sur le col de mon t-shirt baignait tout autour de nous.

Je ne savais pas qu'une femme pouvait-être aussi attirante avec mon odeur sur elle. J'avais tellement bien dormi, que je n'entendis pas le réveil, ainsi que la quarantaine d'appel de Keen. Freya ne m'aurait pas sauvé non plus, blottie contre moi elle n'avait pas bougé une paupière. Il fallut que Keen force quelqu'un de l'hôtels à lui ouvrir la porte à la dernière minute.

Ce qui engendra que ni Freya ni moi ne purent nous changer réellement. J'enfilais un pull tandis qu'elle prenait un bas de jogging avant de courir sac à l'épaule dans la voiture de Keen. La jeune femme excédée n'avait eu de cesse de soupirer qu'elle manquait de sommeil, sur tout le trajet.

Elle finit donc par dormir sur mon épaule. Elle se réveillait brièvement à des moments stratégiques mais se rendormait à chaque fois. Si je ne trouvais pas la situation assez compliquée, je devais y rajouter le fait qu'après s'être plainte d'être "frigorifié" je lui avais donner mon pull.

Lui en vouloir serait stupide. Mon problème était que je n'arrivais pas à penser à autre chose qu'à sa putain d'odeur. Freya sentait tellement bon, je ne pouvais pas mon concentré sur mon film ou quoi que ce soit, car elle était allongée contre moi affublé de mon pull.

Comme si Keen avait décidé de devenir mon bourreau, au moment ou il passa à côté de nous, il prit la casquette que j'avais quelque peu offerte à Freya et lui mit sur la tête. Après réflexion, certes j'avais besoin d'une bonne douche, mais je n'étais pas à plaindre, elle me tenait chaud et était adorable.

Je sortie mon téléphone de ma poche et nous pris en photos.

Freya suintait encore de fatigue quand notre avion atterri ce qui me poussa à la déposer chez moi avant de partir chercher mes courses. J'aurais voulu les faire avec elle mais elle semblait plus si exténuée que je me demandais si c'était moi ou elle qui avait participé au Grand Prix.

Après une demi-heure à la caisse. Je m'étais résolu à ma destiné, j'y pousserais mes derniers soupirs. La patience me quittant de plus en plus. Je prenais de grande inspiration alors que les employer courait de tous les côtés pour me rapporter la commande. Je les regardais faire.

Je pouvais comprendre qu'ils étaient tous très occupés mais si je prenais commande à l'avance c'était bien pour ne pas attendre stupidement à la caisse. Si j'avais su je n'aurais pas laissé Freya seule à l'appart. Déjà que j'avais eu le droit à une résistance molle dû à la fatigue, quand je passerais la porte tout à l'heure et qu'elle aura retrouvé son énergie...Je ne donnais pas chaire de moi-même.

Mon téléphone se mit à vibrer dans ma poche, en le sortant je vis le visage de Freya s'afficher. Je répondais collant mon portable contre mon oreille.

- Hey y a ton pote dans le salon, il t'attendait devant la porte. J'ai eu la peur de ma vie, mais bon vu sa tête je n'étais pas la seule. Je suis partie prendre une douche le temps que tu reviennes. Je t'ai emprunté des affaires vues que je n'ai rien pu chercher chez moi avant...Annonça-t-elle d'une voix bien réveillée.

Il y eut un moment de flottement. Je ne savais pas trop quoi lui répondre. Lui faire une blague ne me semblait pas une de mes meilleures idées : Freya pouvait le prendre au pied de la lettre...Je ne voulais pas la bousculer, on avait passé une bonne semaine et je ne voulais pas gâcher ça. Son raclement de gorge m'extirpa de mes pensées.

AdrénalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant