Chapitre 24

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J'appliquais de mon eau de Cologne sur mes poignets. Je ne pus contrôler la pulsion de sentir cette odeur qui du jour au lendemain avait changé de connotation. L'image de Freya apparut dans ma tête, comme une apparition reliée viscéralement à ce parfum.

Ma concentration me fut volé par mon téléphone qui se mit à sonner. Je répondais à l'appel vidéo en déposant mon téléphone contre le miroir de la chambre d'hôtel afin qu'elle puisse me voir aussi. La caméra était fixée sur les draps de mon lit quand soudain un visage sorti des couvertures. Il me fallut toute ma bonne volonté pour ne pas ricaner.

Freya était là devant la caméra, les cheveux en bataille et encore en pyjama. Elle était recouverte de plus de la moitié de mes couvertures et entouré par les coussins de mon lit. Je souris compatissant alors que tirait une grimace.

- J'ai mal ! Gémit-elle, en se laissant tomber à nouveau dans les couvertures.

- Je sais Trésor...Tu as bien trouvé les clés de la Mercedes ? Demandais-je.

Elle soupira alors que j'enfilais ma montre. Ses mains s'arrêtèrent quelques secondes sur son visage, me montrant tous son désespoir.

- Je l'ai déjà utilisé hier, mais la Mercedes ne m'aidera pas. Je veux mon lit et que ça arrête de faire mal. Annonça-t-elle en me fixant avec des yeux de biches qui me donnaient envie de sauter dans un vol retour pour la prendre dans mes bras.

- Mon lit ne te suffit pas ? Tentais-je avec un sourire. Et tu sais si tu vas dans la salle de bain dans le deuxième tiroir tu trouveras des anti-douleurs et inflammatoires.

Elle hocha la tête dégageant ses cheveux de devant son visage. Nous restâmes là en silence à se regarder par le biais de l'écran face à nous. Ce fut mon téléphone qui vibra qui me rappela à la réalité et mes obligations. C'était le groupe de message des pilotes, je prenais mon téléphone en main m'assurant que rien n'avait changer.

- Tu es très beau comme ça. Ta chemise te va très bien. Avoua-t-elle, ses yeux voyageant sur son écran.

Je me mis à sourire plus fort, mon estomac se retournant, j'eus l'impression que chacune de mes terminaisons nerveuses étaient aux aguets. J'eus du mal à ne pas rougir et je doute que ce fut une réussite mais j'acceptais ce compliment.

- Si tu veux te consoler, il y a de la glace à la fraise dans le congélateur. Annonçais-je avant que mon alarme ne sonne le moment où je devais partir. Je soupirais.

- Merci. Répondit-elle avec une expression sincère. Maintenant va à ta soirée, mourir de douleur est une activité solitaire. Affirma-t-elle en raccrochant.

Je pris mes affaires rapidement et sortis de l'hôtel. Je conduis distraitement jusque l'hôtel de Karl, tout en repensant à la soirée avant mon départ. Je me garais sans y penser devant et l'attendais en fixant la voiture devant moi. Il était en retard comme à son habitude et je détestais cela. Karl le savait mais cela ne l'empêchait pas de ne jamais être à l'heure. Quand il entra dans la voiture, je démarrais sans attendre qu'il ne s'attache, en direction du point de rendez-vous.

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Je haïssais la manière dont mon meilleur abordait ma relation avec Freya si ouvertement avec les autres pilotes, mais ses petits commentaires n'était pas méchant et je ne pouvais m'empêcher de sourire. C'était dans ses moments-là que les raisons qui expliquaient notre amitié me revenait.

Nos débuts en F4 et notre rivalité qui c'était transformé.

Quand nous étions arrivés au restaurant, heureusement pour lui nous n'avions pas été les seuls retardataires. Nous arrivions tous au compte-goutte. Paul finit par faire une apparition, bien entendu il était le dernier à arriver et comme si ce n'était pas suffisant il fallait qu'il fasse une entré remarque comme à son habitude. Quel petit merdeux prétentieux.

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