Elle s'éclaircissait la voix puis répondit calmement,
– Je dois donner ce papier à monsieur Park, expliqua-t-elle tout en tendant le papier à l'homme musclé en face d'elle.
Il prit férocement ce petit bout de papier et l'ouvrit sans même demander. Il lut le message puis releva la tête vers la femme en uniforme devant lui,
– Mhh... Je vois... Je vais lui donner, vous pouvez disposer, ordonna-t-il tout en plongeant ses yeux noirs dans les siens.
Cette femme était incroyablement bonne dans cette petite jupe pensa-t-il silencieusement. Il savait que si son patron n'était pas dans son bureau, il l'aurait sûrement baisé dans l'ascenseur mais sa jeune expérience et le respect qu'il avait pour son patron dépassait tout désir animal. Son boulot comptait plus que tout. Après tous les sacrifices qu'il avait fait pour en arriver là, il pouvait bien attendre sa pause... Il se recoiffa, les cheveux en queue de cheval puis fit un signe à Luc,
– Je vais donner ça au patron, je pense que c'est peut-être important, argumenta-t-il tout en tendant le message indiquant le nom et le numéro de la nièce du patron.
Lee Do-hyun reprit le bout de papier puis toqua cinq fois à la porte avant de rentrer. Le couloir qui suivait était très différent de l'atmosphère de l'hôtel. Il était bien plus sombre et luisant. Les murs étaient recouverts d'or et de marbre tandis que le sol glissait comme du beurre.
Lee Do-huyn arriva face à la deuxième porte puis se présenta de vive voix,
– Un papier pour Park Moonjin, cria-t-il en face du marbre luisant.
L'immense porte s'ouvrit grâce à deux hommes disposés de chaque côté, le laissant ainsi mettre un pied dans l'entrée du business.
– Donnez-moi ça et retournez travailler, ordonna son supérieur de gauche.
Lee Do-huyn détestait qu'on le prenne de haut ou qu'on lui donne des ordres. Il aurait été seul avec ce trou du cul il l'aurait égorgé pour l'avoir ordonné de travailler. Mais il devait se retenir, pour lui et son avenir au sein de l'organisation.
Les portes se refermèrent aussitôt laissant ainsi Park Sung-hoon et Kim Gun-woo de l'autre côté. Derrière ses portes se trouvait une gigantesque salle de musculation, équipée de toutes les machines, réservée pour les plus gradés. Seuls ceux qui avaient passé les sélections durant dix ans, pouvaient ensuite accéder à cet étage, aux chambres luxueuses et aux salles de sports. Tout l'étage était réservé à ceux qui le méritaient. En plus des chambres derrières la grande salle de musculation, il y avait un ascenseur privée qui menait à des piscines, des salles de boxes et des salles de travail.
Park Sung-hoon traversa la salle avec une pointe de frustration, il ne pouvait pas s'entraîner ce soir car c'était la veille des sélections finales. La salle était réservée pour les novices exceptionnellement. Il se rappelait encore de l'effet que cette salle lui avait fait la vieille du combat.
Il finissait de traverser le couloir qui menait aux chambres et tombait sur l'ascenseur. Il sortit son doigt et le plaça sur le petit carré électronique qui détectait les empruntes digitales. La lumière verte indiquait que l'ascenseur allait venir, puis après quelques secondes à attendre les portes s'ouvrirent.
Park Sung-hoon prit un instant pour respirer puis alla toquer à la porte du bureau du patron. Cette impression d'être face à la porte des enfers ne l'avait jamais quitté. Même après deux ans à travailler à cet étage. La voix roque de Park Moonjin l'invita à rentrer. Il s'exécuta et poussa la lourde porte.
Le bureau du patron était immense, à la fois vide et remplit : des canapés, des tables en verre, des marches qui menaient à son grand bureau. Le siège en cuir de Park Moonjin couvrait son corps tandis qu'il fixait la fenêtre de son bureau. Ses cheveux courts laissaient voir son tatouage qui prenait tout son cou. Il se retourna après quelques secondes puis fixa intensément Park Sung-hoon qui croisa les bras derrière son dos.
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Kim-Jia
FanfictionKim Jia n'a rien d'une héroïne. Harcelée au lycée, humiliée à longueur de journée, la vie n'avait jamais été un cadeau pour elle. Elle ne savait même pas que le bonheur pouvait exister. Seule contre tous : Un père trop occupé à travailler dans la po...