Chapitre 50 : Le choix.

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Le regard de Park Moonjin me brûlait à tel point que j'en oubliais mes cicatrices ouvertes.

– Tu vas devoir décider Kim, lâcha-t-il en me lançant un regard grave.

On m'avait enlevé mon tube que depuis quelques heures mais j'avais encore l'impression qu'il était là, dans ma gorge à me brûler la bouche.

– Mhh... Grognais-je sans ouvrir la bouche.

Il me toisa, de la tête au pied, mon lit était plus grand que moi, ce qui me rendait encore plus petite, à ses yeux,

– Dans dix jours on lance notre premier bâtiment... M'expliqua-t-il en se posant sur le bureau.

La salle était immense, l'argent ne faisait certes, pas le bonheur mais il aidait au confort !

– Vous... Vous avez repoussé la cargaison ? Demandais-je en le dévisageant.

Malgré ma posture, je pouvais voir d'ici, sans bouger la tête, son air supérieur mais compréhensif,

– C'était censé être une excuse pour te présenter en tant que mon successeur, te montrer comment gérer ce genre de marchandises... Mais vu ton état, je ne pense pas que t'engager dans l'armée soit la meilleure solution. Alors j'ai repoussé la mise à l'eau, pour que tu puisses choisir. Quel sera ton destin.

L'appareil qui analysait mes constantes, mes chiffrages, rendaient la pièce moins mortuaire, malgré quelques fleurs posés sur le bureau.

– Entre diriger le gang et partir à l'armée ? Demandais-je tout en sentant mon mal de crâne revenir.

Je tournais enfin la tête pour mieux le regarder,

– Je préférerais que tu sois à la tête des Deulageons, mais je ne peux pas choisir à ta place, m'expliqua-t-il en sortant les mains de ses poches.

Park Moonjin. Si... Mystérieux, bipolaire et charismatique. Avec son tailleur noir parfaitement repassé...

 	– Il est quelle heure ? Demandais-je sentant la faim toquer à ma porte

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– Il est quelle heure ? Demandais-je sentant la faim toquer à ma porte.

Il souriait pour la première fois depuis qu'il était venu me rendre visite, cela faisait plus d'une semaine que je n'avais pas bougé de ce lit trop moulant pour être agréable.

– Onze heures, déclara-t-il en regardant sa montre.

Park s'avança jusqu'à mes barreaux du lit et toucha tout doucement mon épaule de sa main gauche,

– Tu... Tu devrais penser à l'endroit pour ton tatouage... M'indiqua-t-il.

Je levais un sourcil, j'avais complètement oublié cette partie du contrat !

– C'était pas censé être à mes dix huit ans ? Demandais-je surprise.

Il me souriait puis déclara,

Kim-JiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant