Chapitre 30 : Une autre forme de célébrité

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Ses yeux lui piquaient, cela faisait deux jours qu'elle enchaînait les gardes de nuit et sa concentration était plus aussi performante. Le commissariat était vide, il devait être quinze heures et tous ses collègues étaient encore au magasin. Seul son coéquipier Han Jun-Wo était encore là pour l'aider à vérifier des caméras de surveillance.

– T'es sûr que tu ne les as pas vu sortir par la sortie ? Demanda le jeune sergent avec ses lunettes de vue.

Sol Yung Dea se tourna vers lui, son siège grinça légèrement et laissa tomber sa tête dans ses mains sur son bureau,

– Pourquoi c'est si compliqué de retrouver deux personnes sortant d'un putain de centre commercial ? Tu peux me le dire Jun-Wo ?

La flic se frottait les yeux avant de se redresser en soufflant bruyamment et de se remettre à observer les caméras du magasin d'en face.

– Je sais pas, parce qu'ils sont des criminels ? Suggéra le jeune coréen. Ou bien parce que l'affaire se situe aux US et qu'on est à Séoul ?

Sol ne put s'empêcher de rire nerveusement avant de passer sa main dans ses cheveux gras.

– On n'a que leurs descriptions physiques comme infos ? Pas de noms ? Pas de témoins ? Demanda l'officière Sol Jung Dea.

Elle observa la ruelle de Hugo Boss et vit sortir des gens en courant, des femmes, des enfants, des hommes plus ou moins âgés mais pas deux jeunes en costumes noir.

– Attend je te dis ça... Lâcha le sergent en fouillant dans une pile de dossier sur son bureau.

Sol fixa les gens complètement apeurés sortir et le pire dans cette affaire c'était qu'ils n'avaient aucuns indices ! Aucuns des présumés coréens tatoués ayant attaqués deux jeunes en costard n'avaient été retrouvé sur place. Il fallait les retrouver depuis les caméras et retracer leurs mouvements. Mais ce qu'elle voulait ce n'était pas les gros baraqués, mais comprendre pourquoi ils s'en prenaient à une jeune fille et un jeune garçon dans un centre bondé.

– Ah ! Si on a un témoignage d'une certaine employée nommée Martine. Tu veux que je t'envoie le rapport ? Demanda-t-il tout en cliquant sur sa souris.

– Ouais je veux bien et appelle moi le putain centre de gestion de crise qu'ils nous fassent parvenir toutes les infos du commissariat de New York.

Sol Yung Dea allait devoir prévoir un voyage pour toute l'équipe. Cela faisait des années qu'elle essayait de faire tomber Kim Myung-Gil, un grand trafiquant de drogue et le chef d'un gang connu sous le nom des Yongsus. Depuis son admission au centre de gestion juvénile et de crimes en bande organisés, elle avait entendu parler des Yongsus toutes les deux semaines, sans même pouvoir les arrêter ou trouver des preuves tangibles. Ces hommes étaient malins et avaient surtout des contacts hauts placés.

*Point de vue de Kim-Jia*

Une fois rentrée dans l'hôtel, je commençais à tituber doucement dans le hall, cherchant l'ascenseur pour monter. Chris n'était toujours pas revenu et je ne savais pas si j'allais trouver de quoi me soigner. Même si Pi Song-Ho me l'avait appris, je restais novice dans le domaine médicale. J'appuyais sur le quatrième étage et priais pour que je trouve de quoi stopper le saignement de ma plaie. Dès que je passais ma main devant le boîtier et tapais les numéros : 2456#, la porte s'ouvrit 

 Dès que je passais ma main devant le boîtier et tapais les numéros : 2456#, la porte s'ouvrit 

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