Chapitre 40 : Le dernier mois

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Je n'avais même pas eu à assister au procès, Park Moonjin et ses amis influents avaient tout réglé pour moi. Cela faisait deux semaines que je n'étais pas sortie de la villa. Je n'avais plus le droit à mon téléphone, Chris me le gardait pour m'éviter tout désagrément. Je m'en voulais pour Park Hae-Soo mais je ne pouvais rien faire. J'étais constamment surveillée, mon contrat avait été résilié et celui de Chris aussi. Je l'avais supplié de dire à Park ce qu'il se passait mais les ordres du patron dépassait même ma santé mentale.

Il était dix sept heures et j'étais en tenue de sport. Je sortis de ma chambre en regardant le couloir d'un mauvais œil, j'espérais ne pas les croiser. Depuis que Park Moonjin avait ordonné mon enfermement provisoire et un entraînement intensif je les détestais.

Enfin plus ou moins...

Je profitais d'être sous la vigilance de personne et sortis dehors pour descendre au sous-sol. La salle d'entraînement était à côté du stand de tir. L'air frais de la cour me fit frissonner, je n'avais qu'un pauvre débardeur et un short. Mais j'allais avoir chaud, très chaud. Une fois sortie de l'ascenseur, je m'attachais les mèches de devant et me mis en face d'un sac de frappe.

Sans protection ni gants, je me mis à frapper d'abord doucement, puis fortement. Mes poignets ressentaient la douleur qui elle-aussi augmentait à mesure que je cognais ce sac. Je mis un crochet du droit et sentis tout mon poignet me lancer. Je m'arrêtais, à bout de souffle, tandis que je tordais mon poignet tout en lâchant des injures. Il me faisait mal maintenant...

	La haine que j'avais en moi était vraiment très élevée

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La haine que j'avais en moi était vraiment très élevée. Le mélange de frustration et de haine avait un goût amer.

Il me fallait plus, plus qu'une simple séance, plus qu'un footing il fallait que je vide cette colère. Et j'avais bien une idée.

Sans me faire voire, je sortis de la salle, en prenant soin de récupérer une veste à capuche noire avec un masque et pris la direction de la route. J'allais sûrement devoir courir une bonne heure, mais vu mon état mental ça n'allait pas m'arrêter.

*********************************Une heure plus tard*****************************

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*********************************Une heure plus tard*****************************

Après une course interminable je vis enfin sur un panneau Séoul planté à ma gauche. Je m'arrêtais la gorge sèche et les jambes engourdis puis continuais le reste de mon chemin à pied. Je me souvenais encore du chemin pour aller à Gangnam Foreigh school et si mes souvenirs étaient bons, la petite sœur de Han Sol-Hee était aussi scolarisée à ce lycée. Même si sa sœur était maintenant en étude sup, Do Sol-Hee avait encore un an à faire avant de quitter à son tour, cette école de merde.

Kim-JiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant