Chapitre 41 : La dernière semaine

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Je me réveillais au côté de Park Hae-Soo, endormis comme un dieu grec, comment une personne pouvait-être aussi belle en dormant ? Moi quand je me réveillais j'avais toujours cette petite tâche sur mon oreiller indiquant que j'avais une bouche plus grande que le cul qu'une des Cardachiantes. Il était dix heures et la maison semblait tout aussi calme qu'après le départ de Louisa. Je le savais car il y avait une mini horloge accrochée au mur en face de moi. Sa chambre était assez neutre, la couleur principale de la pièce était le noir, seulement quelques touches de marrons foncés ou du gris amenaient une touche un peu plus joviale.

 	Mon regard se porta sur sa fenêtre qui donnait à la cour, un petit rayon de soleil passait par les volets presque fermés de la chambre, ce qui rendait l'atmosphère moins mortuaire

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Mon regard se porta sur sa fenêtre qui donnait à la cour, un petit rayon de soleil passait par les volets presque fermés de la chambre, ce qui rendait l'atmosphère moins mortuaire. Soudain j'entendis un léger grognement à côté de moi, je me retournais et le vis la bouche légèrement entre ouverte, les sourcils froncés. Il devait sûrement se trouver face l'un de ses démons. Mais quel était les démons de Park Hae-Soo ? Les autres avaient-ils aussi des peurs inexpliqués ?

Parfois quand je prenais le bus et qu'il n'y avait qu'une ou deux personnes, je me mettais à m'imaginer en train de mourir, le corps étendu sur le sol sentant mon sang s'échapper peu à peu tout en regardant le ciel ressassant les souvenirs de ma vie. Aurais-je été vraiment heureuse ? Est-ce que j'aurai encore des regrets ? Quel serait mon dernier souvenir me traversant l'esprit ?

Mais bizarrement quand le bus était bondé, je pensais à ce genre de réflexion : Suis-je la seule à me dire qu'un jour je serai morte et que personne ne se souviendra de moi. Qui sera la dernière personne à commémorer ma mémoire sur ma tombe ? Aurais-je impacté le monde ? A quoi ma vie sert-elle réellement ?

Enfin désolée de plomber l'ambiance mais ses moments là me ramenaient toujours à ce genre de finalité. J'allais disparaître et savoir qu'il souffrira à cause de moi me rendait folle.

Je devais partir, de ce lit, de sa vie. Il le fallait. Pour son bien. Enfin je le croyais.

Sans attendre plus longtemps je me levais et allais chercher de quoi me vêtir. J'étais nus et j'avais froid. L'armoire de Park Hae-Soo sans surprise ne contenait que des affaires d'homme soit trois fois trop grandes pour le petit corps que j'étais. Mais mettre un pull de mec n'a jamais tué personne. Alors je lui piquais un long t-shirt blanc ainsi qu'un short noir. Je partis en direction de la cuisine et entendais déjà mon ventre gargouiller.

Après avoir cuisiner des crêpes avec l'aide d'une recette affichée sur le mur, je versais la première louchette sur la poile. Rien que l'odeur me donnait envie d'en manger !!!

Mais avant que je ne pus me retourner pour aller mettre sur la table le pot de nutella, je sentis deux mains s'enrouler autour de moi,

 	Mais avant que je ne pus me retourner pour aller mettre sur la table le pot de nutella, je sentis deux mains s'enrouler autour de moi,

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