Kim Jia n'a rien d'une héroïne. Harcelée au lycée, humiliée à longueur de journée, la vie n'avait jamais été un cadeau pour elle. Elle ne savait même pas que le bonheur pouvait exister. Seule contre tous : Un père trop occupé à travailler dans la po...
Le corps de Lee Do-huyn bougeait au rythme des gémissements de Song Hye-Kyo. La secrétaire se tenait difficilement aux barreaux de l'ascenseur. Ses jambes avaient du mal à tenir face au plaisir que Lee Do-huyn lui procurait. Les miroirs reflétaient les coups de reins puissant du jeune vigile qui haletait tel un animal.
Lee Do-huyn s'était présenté à la secrétaire dix minutes au paravent, à son bureau. Malgré son jeune âge, Son Hye-Kyo avait compris ça réelle intention lorsqu'il lui avait souri. Alors elle l'avait suivi jusque dans l'ascenseur, retroussant sa courte jupe le plus bas possible puis il avait stoppé l'ascenseur entre deux étages. Song Hye-Kyo l'avait ensuite observé s'approcher d'elle et l'avait laissé descendre sa culotte.
– Putain il est où Lee ? Demanda Chris à Ye Sang-Kyu qui était adossé au mur.
La salle de combat était remplie de tous les Deulaegons ayant prouvé leur dévouement. Près du port de Gangnam, se trouvaient plusieurs vieux bâtiments désaffectés, inhabités et Moonjin en avait profité. Rénovant trois anciens bâtiments de pêches en trois bâtiments à sélection de nouvelles recrues. Depuis cinq ans, tous ceux voulant rejoindre le gang des Deulaegons vivaient dans ces quartiers dédiés à l'aguerrissement. Et après cinq ans, ils devaient prouver leur place en se battant les uns contre les autres. Seuls les dix derniers à rester encore debout, pouvaient ensuite, se voir attribués un poste, plus ou moins important au sein de l'organisation. Mais leur sélection avait aussi une pré sélection dans laquelle les candidats étaient percés à jour : Nom, prénom, famille, adresse, casier judiciaire, profil psychologique. Et tout ça grâce à des Deulaegons infiltrés chez la police.
Ye Sang-Kyu se redressa face à Chris qui fumait une clope,
– Va les chercher, Moonjin ne devrait pas tarder, déclara-t-il tout en voyant sa montre indiquée vingt trois heures.
Une cage carrée attendait l'arrivée des vingts jeunes hommes coréens. A côté de cette grande cage, se trouvait des sacs de frappe, des bancs de musculation, des tables à manger... Et dans certains coins de la pièce étaient accrochés des pattes d'ours. En face de la cage, se trouvait un escalier menant à l'étage donc aux chambres des novices.
Chris monta les escaliers tout en déboutonnant sa veste nerveusement, sa cigarette était presque finit pourtant il ne sentait toujours pas ses effets. Une fois devant le couloir des chambres, Chris toqua violemment sur chacune d'entre elles en annonçant l'heure. Un bruit de fond commençait à se former dans tout le bâtiment.
Pendant ce temps, Ye Sang-Kyu sortit de l'entrepôt, se retrouvant donc face au port illuminée. Il marcha jusqu'aux chaînes bloquant l'accès à leur entrepôt et l'ouvrit à l'aide du code. Une fois les chaînes au sol, il ouvrit les deux portes grinçantes jusqu'au maximum. Sa main droite sortit son téléphone de sa poche puis chercha le nom de son frère : Hu Sung-Jin. Il appuya sur appeler puis attendit,
– Oui, Sun-Jin c'est moi.
– Oh Sang-Kyu ! Pourquoi tu m'appelles, t'es pas encore arrivé ?
Ye Sang-Kyu sortit une autre cigarette de sa boite puis l'alluma avec son briquet,
– Je suis devant les grilles, déclara-t-il tout en expirant de la fumée.
– Oh... Je vois. Tu voulais me dire un truc ?
– Ouais... Je voulais juste te rappeler que ce soir, que je suis avec toi... Que jamais je t'abandonnerai, peu importe ton classement je ne te laisserai pas y retourner.
Pendant quelques instants Hu Sung-Jin ne répondit pas.
– Sang-Kyu... Arrête un peu. Tu vas me porter malheur. Évidemment que je vais réussir ! Et je serai même le dernier ! S'écria-t-il avec une pointe d'impatience.
Ye Sang-Kyu ne put s'empêcher de rire face à l'audace fougueuse de son frère. Il fixa la dernière grille au sol quand soudain les phares d'une voiture illumina l'allée.
– Je te laisse p'tit frère, Moonjin est là.
La première voiture s'arrêta juste devant les grilles, Ye Sang-Kyu reconnaissait le chauffeur de Myo Yeong-Jin, l'homme de main le plus proche de Park Moonjin, le seul à avoir obtenu l'entière confiance du chef. Le seul homme que Ye Sang-Kyu redoutait. Jamais il n'avait pu rencontrer un tel tueur.
Après avoir dévisagé la voiture, Ye Sang-Kyu se poussa du chemin, laissant ainsi passé les deux voitures blindés.
Park Moonjin sortit de sa voiture et se dirigea vers la porte d'entrée du bâtiment. Sept hommes le suivirent ainsi que Ye Sang-Kyu jusque dans l'entrepôt. A peine rentré, le calme se diffusa dans toute la salle malgré le nombre d'hommes présents dans la salle. Park Moonjin passa devant les sacs abîmés, les tables pour une fois nettoyées et se retrouva face aux vingts jeunes s'inclinant respectueusement devant lui. Deux lignes s'étaient formées dans cette vieille salle : Une ligne de vingts jeunes hommes entre quinze et dix-sept ans et une autre ligne composée des membres les plus actifs du gang, âgés entre vingt et trente ans.
Park Moonjin fixa un à un les jeunes face à lui,
– Aujourd'hui, vous allez enfin prouver votre valeur à notre organisation. Pendant plus de cinq ans, vous avez travaillé pour nous tout en vous entraînant physiquement pour peut-être rejoindre la plus grande organisation de Séoul. Ce soir, vous allez nous prouver votre détermination.
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Ye Sang-Kyu observait la réaction de son frère, situé au milieu de la ligne, les cheveux décoiffés. Au fond de lui, il savait qu'il allait y arriver, son frère avait une forte prédisposition au combat. Et cela allait faire la différence. Il fallait que ça fasse la différence.
Les vingts novices crièrent la même réponse en cœur : Vive les Deulaegons paieo ! Vive l'organisation !
Park Moonjin paraissait satisfait de cette réponse dynamique. Puis il ajouta,
– Que le combat commence !
Devant la cage en ferraille, se trouvait un canapé ainsi que quelques chaises en bois pour qu'ils puissent observer tout le combat. Park Moonjin s'installa sur le canapé aux côtés de Myo Yeong-Jin et de deux autres hommes. Park Sung-hoon et Kim Gun-woo s'assirent à leur droite tandis que Ye Sang-Kyu s'assit à gauche. La chaise à côté de Sang-Kyu resta vide.
Les vingts jeunes se découpèrent en deux lignes, en face de l'autre, collés à la cage silencieusement. Hu Sung-Jin se trouvait tout à gauche face à Tan Yeong-Hwan, l'un des plus vieux des novices. La pression commençait à monter, tout le monde allait assister à leur combat, Hun Sung-Jin pouvait sentir le regard de son frère sur lui.
L'horloge accrochée face à la cage, affichait presque vingt trois heures trente, plus qu'une minute et le combat allait marcher.
Lorsque l'horloge afficha 23 h 30 un son aiguë retentissait dans la salle. Et les vingt jeunes qui jusqu'à présent n'avaient pas briser le silence, se mirent à crier sauvagement tout en se jetant sur leur adversaire.
Un grand sourire s'affichait sur le visage sombre de Park Moonjin.
