Chapitre 8 : Jeudi 19 Septembre 2024 (partie 2)

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Cameron

Brusquement, la silhouette d'une fille qui danse avec un mec à quelques mètres m'interpelle. Sans perdre une seconde, mes pieds me conduisent vers eux. Elle se retourne aussitôt que je touche son épaule.

- Excuse-moi, je t'ai pris pour quelqu'un d'autre.

- C'est quoi ton problème, mec ? S'énerve le mec avec elle

A quoi est-ce que je pensais réellement ? Qu'une sainte comme Alana viendrait dans un endroit comme celui-là avec un autre mec ? Suis-je si désespéré à ce point ?

- Désolée, je devais vérifier un truc. Tout va bien Cam ? Insiste Ash.

- Hum. Je vais y aller.

- Cam, il n'est que 23 h.

- Je sais, n'oublie pas que je bosse demain. Et puis, je suis attendu à la maison.

- Max comprendra...

- M'ouais mais je n'aime pas lui faire attendre.

Il ne faut pas que je dépasse mes limites, je n'oublie pas que je ne dois pas prendre d'alcool avec mes médicaments, mais j'avais besoin d'un verre.

- Oh, excusez-moi.

La fille qui vient de me faire du rentrer dedans lève la tête vers moi.

- Toi, je te connais. Attends, mais oui, tu es Cameron. Regarde Ali, c'est ton beau-frère.

Alana que je ne voyais pas jusque là se met à côté de son amie. Son regard fixe et dur retrouve le mien.

- Désolée, elle a un peu trop bu. On va y aller

- Attends Ali, j'ai quelque chose à lui dire à ce beau gosse

- À moi ? Je lui demande.

- Tu vois un autre beau gosse ici ? Pouffe-t-elle de rire. Toi, tu as une belle gueule, t'es tout à fait mon genre de mec.

- Ça suffit Jen...

- C'est bon à savoir, Jenny.

Gênée, Alana baisse la tête.

- Ne dérangeons pas plus Cameron...

- Mais je dois lui dire un truc.

- On y va maintenant...

- Attends deux secondes. Passe-moi ton portable Cameron.

Curieux, je lui passe mon portable. Elle enregistre son numéro puis appelle son portable avant de me le rendre.

- Comme je le disais, tu me plais bien, Cameron Payne, alors appelle-moi ou sinon je le ferai. Maintenant, on peut y aller Ali.

Je lui retiens le bras pour l'empêcher de s'écraser au sol.

- Ouah ! Un gentleman. T'as vu ça, Ali ?

Je souris devant la mine agacée et gênée d'Alana. Je ne vois pas ce qui la gêne autant. C'est son amie, elle devrait y être habituée.

- Il a un sourire charmant. Pas comme ce gros con de Gavin ni même ton fiancé qui a tout le temps le visage crispé comme quelqu'un qui est constipé.

- Ça suffit, Jen, c'est la dernière fois que tu bois autant. Elle n'est pas comme ça d'habitude.

- Vous rentrez comment ?

Ne nous brûlons pas les ailes... ( En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant