Chapitre 1 : Lundi 09 Septembre 2024

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Cameron

Pourquoi est-ce certaines personnes ont si peur de prendre l'avion ? À mon avis, c'est sûrement, à cause de la peur de mourir, c'est clairement cette image qu'envoie le cerveau comme un signal d'alarme que moi, je ne reçois jamais quand je prends l'avion. Peut-être parce que je ne partage pas cette peur de mourir. Dès le décollage, je suis moi-même en mode avion, certainement aidé par ma playlist, mon esprit se remplit d'images que plus tard, je vais transcrire sur une toile.

Je fais semblant de ne pas remarquer cette hôtesse qui me fait du charme depuis qu'on a décollé. Il nous reste une heure de vol et elle vient m'apporter un verre d'eau. Elle fait exprès de mettre ses seins sous mes yeux au moment où elle dépose le verre. Remarquant mon petit sourire en coin, elle croit certainement avoir gagné.

- Y a-t-il au moins quelque chose de naturel chez vous ? Je lui chuchote.

Offusquée, elle s'en va après m'avoir regardé méchamment. Je n'ai rien contre les femmes qui ont recours à la chirurgie esthétique. Cependant, je suis attiré par celles qui ont préservé leur côté naturel comme la jolie petite blonde qui est assise à côté de moi. Oh oui, j'ai remarqué les petits regards en coin qu'elle me jette depuis un moment.

On nous annonce que l'engin va bientôt se poser au sol, je m'installe plus confortablement, alors que par sa façon de bouger, je vois bien que la blonde à hâte de descendre de l'appareil. Quelques minutes, plus tard, nous sortons un à un avec nos valises. Certains passagers se dirigent d'un côté pour récupérer leurs affaires après le contrôle douanier, c'est la partie que je déteste le plus voilà pourquoi je voyage toujours le plus légèrement que possible. Je passe d'abord aux toilettes me passer un peu d'eau sur le visage. Tout à coup, la porte s'ouvre sur la blonde.

- Oh ! Excusez-moi je crois que...

Je passe à côté d'elle ignorant l'excuse bidon qu'elle est sur le point de me sortir. Je compte dans ma tête, un, deux, brusquement, elle m'attrape le bras pour me tirer à l'intérieur à nouveau. Je la regarde les sourcils froncés. Elle ne se laisse pas intimider et soutient vivement mon regard. Sauvagement, elle capture mes lèvres. Je savais qu'elle n'y résisterait pas et qu'elle allait me suivre. Elle, qui faisait la timide, est en ce moment adossée contre le mur en train de se faire défoncer. Non mais quelle vicieuse cette fille, dire que c'est elle qui a fermé la porte. Elle n'arrête pas de gémir sous mes coups de butoirs alors qu'elle approche de la jouissance. D'une main, je maltraite son sein droit  alors que sa bouche dévore mes lèvres avec voracité. Une baise rapide et sauvage. La chanceuse, elle finit par jouir et moi avec elle. Je me retire en elle alors qu'elle reprend son souffle et qu'elle met de l'ordre dans ses cheveux. Je me débarrasse du condom pour le jeter dans la poubelle. Quoi ? Vous pensiez réellement que j'allais me la faire sans protection ? Je ne suis pas débile. Premièrement, je n'ai pas envie qu'un beau jour une fille débarque avec un gosse pour me le coller au cul. Au pire, les maladies sexuellement transmises ne sont pas une option pour moi.

- Je ne fais pas ça d'habitude, c'est juste que...

En fait, c'est ce qu'elles disent toutes, mais je m'en fiche. Il n'y a pas de mal à se faire plaisir. Pense-t-elle que je lui porte un intérêt particulier ? Quelle idiote, franchement.

- Je m'appelle Alicia. Dit-elle en me donnant sa carte.

Hum, une avocate. Tout s'explique alors.

- Merci pour la baise Alicia. Lui dis-je simplement accompagné d'un petit clin d'œil.

D'accord, elle était bonne, mais ce n'est pas pour cela que je vais me tailler la discussion avec cette inconnue. Alors, je pars sans me retourner. Pourquoi prendre sa carte si je ne pense pas l'appeler encore moins revoir cette fille ? Cette ville est remplie de filles qui ne demandent que cela après tout. Après quatre longues années d'absence, elles seront sans doute ravies de me revoir.

Ne nous brûlons pas les ailes... ( En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant