Chapitre 20 : Mardi 22 Octobre 2024

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Cameron

Ma douche à moi est plus longue que celle de Max cela va de soi. J'en profite pour m'appliquer soigneusement du shampooing sur les cheveux. Automatiquement des souvenirs d'Alana dans cette douche en train de me faire la même chose remontent. Je laisse l'eau tiède couler au-dessus de ma tête quelques minutes alors que ses souvenirs envahissent mes esprits. Après un long soupir, je décide de couper l'eau pour ensuite sortir de la cabine. Une serviette nouée autour de mes hanches, j'en attrape une autre avant de me mettre devant le miroir pour me sécher les cheveux.

Je suis surpris de voir Alana dans la chambre en train de caresser Max qui semble aimer son geste. Elle se lève rapidement quand elle me voit. J'ai envie de la prendre dans mes bras pour la serrer très fort après ce que j'ai appris, mais je me retiens de le faire pour qu'elle sache que je suis énervé contre elle.

- Salut... Désolée de débarquer à l'improviste, mais tu ne répondais pas à mes messages

- Tu n'es pas si bête au point de ne pas remarquer que si je n'ai pas répondu, c'est justement parce que je ne veux pas te parler, non Alana ?

- Cameron,

- Alors dis-moi pourquoi tu es là ?

- Je suis venue me faire pardonner.

- Ah bon ! Te faire pardonner ? Tu te crois où là ?

- Aaron m'a parlé de la bagarre. Il m'a dit que c'est lui qui a commencé.

- Vraiment ! Il a dit ça.

- Ne prends pas ce ton moqueur Cam. Excuse-moi je n'aurais pas dû sauter aux conclusions

- Non, c'est bon Alana. Tu as bien fait...

- Cam, je suis désolée...

- Arrête je sais bien que tu ne l'es pas...

- Cam je te jure que...

- Ne jure pas Alana putain de merde.

- Ne m'en veux pas s'il te plaît...

- C'est vers lui que tu as couru Alana, lui. Je sais que je ne représente rien à tes yeux, mais ça m'a fait sacrément mal bordel tu peux le comprendre ?

- Ne dis pas ça Cam parce que tu sais bien que c'est faux.

- Ah ouais ! Alors dis-moi ce que je suis pour toi... Vas-y je t'écoute Alana... Tu vois, c'est plus que clair.

Je me tourne pour partir, mais elle me retient le bras. Alana met ses bras autour de moi. Puis, je l'entends renifler.

- Arrête de pleurer. Tu n'as pas le droit de pleurer Alana. Dis-je en me retournant

- Je sais, mais je ne veux pas que tu sois en colère contre moi.

- Tu ne sais pas ce que tu veux et moi ça me rend malade...

- Chut ! S'il te plaît ne dis rien

Alana pose sa main sur ma bouche pour m'empêcher de finir ma phrase. Comme si mes mots pourraient avoir tout ce pouvoir sur elle. Comme ci elle ne faisait pas que jouer avec moi. En cet instant, je suis faible, ma volonté m'abandonne petit à petit à cause de ses larmes qui coulent sur ses joues. Soudain je me souviens des paroles de ma sœur. Alana mérite d'être heureuse. Je ne peux pas lui apporter ce bonheur, je ne ferai que lui compliqué la vie et pourtant son corps est comme un aimant qui m'attire chaque fois que je me trouve à ses côtés.

Ne nous brûlons pas les ailes... ( En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant