Chapitre 9

138 5 0
                                    





AARON

2 semaines plus tard, villa AARON

-Ouais je sais, on seras à l'heure mais tu sais que venir plus tôt n'est pas possible papa. Soufflais-je.

Mes parents insistent pour que j'arrive à venir quelques jours plus tôt au chalet mais je leur rappelle rapidement que Mia a cours et il est hors de question que je la lâche d'un œil.

-Ouais, ok ça marche je passerais au L.A ce soir. Bisous, faites attention à vous.

Il raccroche et je retourne rapidement au salon prévenir Mia. Notre relation est stable depuis les deux dernières semaines, aucune tentation et James la laisse tranquille malgré les quelques messages insistants.

-On iras au chalet le premier mars. Dis-je en lui faisant comprendre que je n'ai pas su négocier une date plus tardive.

-Tu m'étonnes, ça veut dire qu'on part dans moins d'un mois? Demande t'elle.

Je hoche la tête et contre le divan avant de m'asseoir dans celui d'en face. Mon regard croisé la télévision qui joue un dessin animé stupide avec un cheval.

-C'est quoi ça, sérieux? Dis-je prêt à partir.

Elle me fait une expression choquée en ouvrant excessivement la bouche.
-Tu...Tu n'as jamais vu ça ? Malheur... Dit-elle en tapant dramatiquement sa main contre son front.
Je roule des yeux et quitte le salon mais sa main me retient subitement.

-Ne.Bouge.Pas... Articule t'elle. Elle se jette du divan et pousse la table basse avant de courir en haut en laissant tout en plan. J'entends un bordel pas possible à l'étage et je suis à deux doigts de monter quand je vois un énorme carré blanc dévaler les marches d'escaliers, ainsi que des couvertures et coussins. Un sourire commence à naître sur mon visage devinant ce qu'elle veut faire.

-À la bonne époque mon vieux! Dit-elle sautillant sur place en tirant de toutes ces forces le matelas au milieu du salon.

Petits, nous avions l'habitude entre quelques séances d'entraînements, de regarder des films et comme nos parents nous laissaient faire toutes les conneries qu'on veut tant qu'on ne se faisaient pas mal et qu'on les laissait bosser.

-On a plus dix ans Mia, par contre t'es goûts de films n'ont pas changé... Dis-je sournoisement.

-Ferme la tu veux? Tu verras à quel point spirit est génial! Allez vient là! Dit-elle en tapant le matelas à côté d'elle rempli de couvertures. Je la toise du regard avant de rajouter;
-Tu as oublié quelque chose...Semblant d'être déçu, je pars et tourne au dernier moment vers la cuisine où j'ouvre les placards et prends tout ce qui me passe sous la main. Chocolat, bonbons, chips, gâteaux, sodas, tout y passe...
Quand je réapparais dans le salon ses grands yeux bruns me fixent. A la différence de sa maman, Mia a les yeux de son père, brun ou plutôt noisette ce qui rend son regard généreux et joyeux.

-Allez, mets-moi ton film de merde. Dis-je en rogne de devoir me taper un film de gosses.

-Oh mais putain, pourquoi ils veulent l'attacher ? Dis-je.

Elle s'esclaffe voyant mon implication depuis le début du film alors que je crachais presque dessus.

-Parce que c'est des connards, ils veulent le priver de sa liberté pour qu'il devienne comme les autres chevaux.. Dit-elle si concentrée qu'on en oublierait que c'est un dessin animé.
Je m'allonge sur le matelas et elle m'imite en montant une barricade de coussins entre nous.

-Tu as peur que je te saute dessus vieille ? Dis-je en rigolant à moitié.

-Ouais, t'es pulsions d'ado sont trop fortes, tu ne les assumes pas après. Dit-elle avec un sourire narquois.
Je mords ma joue intérieur comprenant l'allusion à la fois de notre dispute. Depuis, elle ne manque pas de me rappeler que je suis un gros dégonfler, elle ne sait pas que je fais ça pour nous, aussi pour éviter que ses parents ne me trucident, peut-être...

Your life in my hands ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant