Chapitre 10

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AARON





-Tu n'as pas compris ce que je voulais te dire, je me trompe? Dis-je en voyant qu'il reste d'un calme olympien.
-Tu vas faire quoi? Dans le pire des cas, tu vas m'amener les flics mais tu sais quoi? Ils n'en ont rien à foutre de ce genre d'histoires de petite salop...
Je ne le laisse pas terminer sa phrase et cogne mon poing dans sa mâchoire le faisant reculer dramatiquement, du sang gicle de sa bouche.

-Putain...Tu l'aimes vraiment cette pute mec.
Je n'arrive plus à me retenir et mon sang ne fait qu'un tour quand j'enchaîne les coups sur son visage et un peu partout sur son corps. Comme il a pu lui faire... Il gémit de douleur mais ça ne fait que décupler ma haine, il ose penser que je l'autorise à souffrir. Il s'écroule à terre et je me mets au dessus de lui continuant à enchaîner les coups, son sang gicle plusieurs fois sur mon t-shirt blanc. Ses yeux croisent les miens et c'est au moment où il réussit encore à sourire stupidement que ma force s'accentue encore et encore et que ses os se brisent à chaque fois un peu plus sous mes phalanges.

Ce n'est qu'après une bonne dizaines de coups enchaînés que je remarque qu'il ne bouche plus et que ses yeux imbibés de sang restent ouverts, vide. Comme si il était en paix, comme si il pouvait être en paix.

Jamais.

Je me lève place le silencieux sur mon flingue et vise une balle dans chacun de ses yeux ainsi que dans son cœur.
C'est ce soir que le fil de ta vie a été coupé et que le peu de pureté qu'il me restait s'est envolée, avec toi. Mais ça en valait la peine, tu pourriras sous terre et je me chargerais que ta tombe reste vierge de fleurs.

J'observe la scène une dernière fois, son corps tuméfié et rouge écarlate, deux trous à la place d'où étaient ses yeux. Un trou à la place de ce qui lui servait de cœur. Je ne m'attarde plus et rejoint l'entrée mais au moment où ma main frôle la poignée la vieille de pointe. Ses yeux s'écarquillent et sa bouche s'entre ouvre horriblement elle lâche un cri digne d'un film d'horreur et se jette sur son téléphone. Erreur.
Au point où j'en suis, autant se faire la famille pour ne pas faire d'histoires. Je pointe mon flingue vers elle et lui colle une balle entre les deux yeux, son corps s'étale sur le sol laissant couler une flaque rouge.

-Super...Dis-je ironiquement.

Je claque la porte derrière moi et rejoint mon véhicule, une fois à l'intérieur je jette un rapide coup d'œil à mon état et j'ai un instant de choque voyant mon visage aussi rouge que le leur, la seule différence c'est que ce n'est pas le mien. J'attrape mon t-shirt déjà bien abîmé et m'essuie rapidement et démarre.

Cette histoire est finie...

J'arrive rapidement à la villa mais je reste planté devant la porte quelques instants, je sors mon téléphone qui sonne et remarque 30 appels manqué de Mia.
Je n'ai pas le temps de sortir ma clé que la porte s'ouvre brusquement laissant apparaître un visage inquiet, puis horrifié.

-N..Non..Tu n'as pas fais ça, hein? S'écrie t'elle tremblante. Je force pour la deuxième fois ce soir, le passage et rentre à l'intérieur sans lui répondre, je continue mon chemin jusqu'au début des escaliers mais sa main me stoppe.
-Aaron!
-Quoi!? Hurlais-je en faisant volte-face. Elle recule me lâchant et elle m'observe, j'en viens même à me demander si elle voit quelque chose avec toutes ses larmes.

-Tu l'as...Tué..? Dit-elle hésitante.

-Ouais. J'ai même tué la vieille pour être tranquille. Dis-je en entamant les premières marches. Un hoquet de..Douleur sort de sa bouche et elle me hurle;
-Tu n'es qu'un imbécile ! On règle pas les histoires en tuant quelqu'un!
Mon corps entier se crispe et n'arrivant pas à l'ignorer je fais demi tour et dévale les escaliers en arrivant en face d'elle.

Your life in my hands ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant