𝐅𝐀𝐋𝐋𝐄𝐍 𝐁𝐑𝐈𝐃𝐄

• 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐒𝐄𝐏𝐓 | 𝒚𝒐𝒖 𝒐𝒏𝒍𝒚 𝒌𝒏𝒐𝒘 𝒎𝒚 𝒏𝒂𝒎𝒆 •

Bonsoiiiiiiiiiiir !!!!!!!

Après plusieurs semaines d'absence, je reviens sur Wattpad !!!!....bon ça ne va pas durer longtemps, j'ai encore des partiels mais JE SUIS LÀ QUAND MÊME !

Bref, j'arrête de vous embêter, on se revoit à la fin du chapitre.

Bonne lecture,

💍

CHAPITRE SEPT

ARI

J'ai l'impression d'avoir été jetée par dessus un gratte-ciel. Mais sans pour autant sentir mon corps s'écraser contre le macadam.

Je tombe dans un vide sans fond.

La sensation de mon coeur qui s'amusait à faire des loopings, en boucle, depuis tout à l'heure devient soudainement très désagréable.

Alors c'est ça de sentir son coeur chuter ?

Dis moi qui est-ce qui t'as brisé le coeur ?

Mon tatouage.

J'avais dix-neuf ans quand j'ai fais ce tatouage. Un petit coeur en miette, relié par des fils pour lui permettre de battre encore malgré qu'il soit brisé.

J'avais vu que dans certaines cultures, les fossettes dorsales étaient comme un signe de beauté alors j'ai voulu le tatouer juste là pour me dire qu'il reste encore beau même s'il était abimé.

Je frissonne lorsque son doigt se déplace et remontre vers le haut, traverse ma nuque et s'arrête à l'arrière de mon oreille droite.

Un autre tatouage.

Ma respiration se bloque de nouveau lorsque je réalise que celui-ci représente une lettre.

Sa lettre.

— Est-ce moi ? Chuchote-t-il, son souffle chaud percutant mon épiderme bouillant.

Toujours dos à lui, j'ouvre la bouche pour trouver de l'air. Mes poumons n'ont pas l'air de vouloir faire leur boulot correctement. Mon corps entier ne veut pas fonctionner aujourd'hui.

Ses mains empoignent fermement ma taille et me retournent complètement face à lui. Son regarde plonge dans le mien et je crois que je vais me noyer dans cette obscurité. Ses yeux m'aspirent comme un trou noir et l'idée de m'y perdre à tout jamais m'attire bien plus que je ne l'imaginais.

— Réponds moi.

Son comportement me semble différent maintenant. Il est encore plus intimidant qu'il ne l'était et je ne sais pas si ça me plaît.

Oui, c'est toi. Tu as achevé ce coeur alors qu'il a déjà été fissuré par le premier homme qu'une petite fille puisse aimer.

— Pour ça, il faut déjà que je ressente quelque chose pour toi. En l'occurrence, tu m'es indifférent. Je lance dans l'espoir qu'il me lâche la grappe.

Le mot mensonge est entrain de hurler contre les parois de ma boîte crânienne mais je me force d'y faire abstraction autant que possible.

Il se colle complètement à moi ne laissant aucun centimètre d'air passer. Un autre frisson traverse mon corps quand son ventre plat vient contre le mien.