• 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐓𝐑𝐄𝐍𝐓𝐄-𝐇𝐔𝐈𝐓 | 𝑫𝒐 𝑰 𝒆𝒗𝒆𝒏 𝒌𝒏𝒐𝒘 𝒚𝒐𝒖 •

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Bonne lecture,

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Êtes-vous prêt.e.s à découvrir qui est le fameux D ?









































Dites moi, une dernière fois à qui est-ce vous pensez que je rigole un peu...






































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CHAPITRE TRENTE-HUIT

ARCHIBALD

Le vent souffle violemment contre les murs de la petite maison. La pièce est quasiment plongée dans le noir, à cause de la fin de journée, l'ombre des arbres dansent sur le parquet marron. Et pourtant, il y a ce mince filet de lumière qui éclaire suffisamment l'espace pour ne pas se cogner contre un meuble.

J'ai longtemps détesté cet endroit, en raison de tout ce qu'il évoquait. Mais il fait partie de moi, comme une cicatrice que l'on ne peut effacer. Je ne pourrais jamais supprimer cette période de ma vie.

Lorsque j'ai confronté mon père, je pensais que ça me soulagerait un peu de cette culpabilité qui me rongeait. Mais au lieu de ça, ça n'a fait qu'amplifier la douleur. Si mon père n'était pas aussi obsédé par la fortune de la mère d'Ari, Allia ne serait pas morte, c'est une certitude.

Et je le connais, il ne s'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas ce qu'il veut. Je ne sais pas comment il compte agir. Ces derniers jours, j'ai tenté de savoir par quels moyens il comptait s'y prendre, malheureusement mes efforts se sont heurtés à un mur de silence, je n'ai rien trouvé.

Parallèlement, je me suis tenu à l'écart d'Ari. Je ne savais pas comment me comporter avec elle après ce que mon paternel a fait à sa mère. Je n'arrivais plus à la regarder en face, alors qu'au fond, je n'ai rien fait pour me sentir coupable.

Je ne voulais pas la blesser, ni lui révéler que j'aimais quelqu'un d'autre, car je savais que ça allait la détruire. Son regard triste m'a touché, comme une flèche tirée dans mon cœur. Ça ne m'a pas laissé indifférent. Il y a un truc qui s'est brisé à l'intérieur de moi, un fil fragile que j'avais pensé solide.

Mais il le fallait. Il fallait que je le fasse pour qu'elle me quitte. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour la protéger. Une décision déchirante, parce que dans un futur j'aurais pu l'aimer. Il fallait que je l'éloigne de moi et de cette ombre qui s'étendait sur son héritage. Je devais la protéger de mon père.

Le faible bruit de coulissement d'une porte glisse dans mes oreilles, une intrusion douce et furtive. L'air se fait plus frais. Dos à la baie vitrée, je sens qu'Ari m'a rejoint. Ses pas sont légers contre le sol en bois, presque comme un murmure. Elle avance doucement, persuadée que je ne l'ai pas entendue, mais je suis parfaitement conscient de sa présence.

J'entends son souffle contrôlé, elle essaye de se faire discrète mais elle est là, juste derrière moi. Je sens son regard brûlant contre ma nuque. Je ne bouge pas, partagé entre l'envie de la prendre dans mes bras et celle de la repousser pour la protéger.

— Va-t-en Ari, je veux rester seul. Me forcé-je à dire.

— Ce n'est pas Ari.

Je fronce les sourcils, tentant de discerner l'origine de cette voix féminine. Elle est plus grave, plus profonde que celle d'Ari. Finalement, je tourne la tête pour faire face à l'inconnue.

𝐅𝐀𝐋𝐋𝐄𝐍 𝐁𝐑𝐈𝐃𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant