Les Loups de la Fleur du Millénaire

꧁ La fin de la semaine ꧂

❦❦❦❦❦❦ PDV Sienna ✯✯✯✯✯✯

Les jours sont passés très vites. Je n'ai pas beaucoup mangé, ni dormi. Le marquage m'a tellement troublé.

La femme s'en ai rendu compte. Mais elle ne s'est pas inquiétée pour autant. Elle a juste prévenu l'Alpha qui est venu plus souvent que prévu.

Aujourd'hui nous sommes Lundi. Et j'attends que Latio vienne me récupérer pour m'emmener à la Maison de l'Alpha. Il entre sans frapper. Je suis allé chercher ma valise hier dans la journée. Il me reste plus qu'à quitter la Maison de la Meute pour aller vivre avec lui. Je ne me sens pas vraiment prête pour autant de changement en une journée, mais je n'ai plus trop de choix. Il me restais une semaine pour me préparer. Et je ne suis toujours pas prête. Latio me serre dans ses bras. Je répond à son étreinte.

-Je dois vraiment aller vivre avec vous ? Demandais-je en utilisant la dernière chance de fuir.

-Oui. Tu le sais très bien. On y va, on a pas beaucoup de temps. Je dois aller travailler dans mon bureau. J'acquiesce de la tête. Je prends ma valise puis je la laisse traîner derrière moi. Latio m'aide à monter dans la charrette, je m'assoie à côté de lui. Il me blottie contre son corps. Il pose une cape sur mes épaules. 

Tu n'as pas trop froid ? Mon corps tremble contre le sien. Il me serre un peu plus contre lui. Il prends une autre cape un peu plus douillette. Il l'a pose sur mes épaules. Je l'entoure de la cape, pour que nos deux corps soit protégés par le froid. Sienna est-ce que ça va ? Demande-t-il en caressant mon visage. J'acquiesce de la tête.

Nous traversons un petit pont en brique qui survole une rivière. Un grand manoir ce dresse devant nous. Latio me prends dans ses bras.

Il prends ma valise puis me fait descendre de la charrette. Il ouvre la porte, il pose la valise près de la commode à côté de la porte. Il pose les deux capes sur le porte manteau. Bienvenu à la maison.

-C'est très beau. Dis-je en restant contre lui.

-Laisse-moi te faire la visite. À gauche tu a la salle à manger. Au fond à gauche dans le mur tu a une porte qui mène jusqu'au jardin. Tu peux aller t'y promener quand tu veux à n'importe quelle heure. À droite tu as le salon. La cheminée est toujours allumée donc tu n'aura pas froid la nuit. Au fond à droite tu as la cuisine. Ensuite en-dessous de l'escalier en face de nous tu as une porte qui mène à une bibliothèque secrète. À l'étage tu as les chambres. Viens. Nous montons l'escalier.

Donc, la première porte c'est la chambre d'ami. Ensuite en second nous avons celle d'Otsana et Eymeric. En troisième nous avons celle d'Éléneya et Lawrence. En quatrième nous avons ta nouvelle chambre. En cinquième nous avons ma chambre. Et au fond du couloir c'est mon bureau. C'est bon ma princesse ? Tu n'es pas trop perdue ? Demande-t-il en se penchant vers moi.

-Non ça va.

-Parfait mon amour. Je suis dans mon bureau. Tu peux déjà commencer par déballer tes affaires. Et tu ira te détendre dans le salon.

-Est-ce que je peux rester avec vous ? Demandais-je timidement. Il se penche vers moi.

-J'ai des appels à passer, donc ne fais pas de bruit. J'acquiesce de la tête. Nous allons dans son bureau. Je vais vers la petite bibliothèque qu'il a dans son bureau, pendant que Latio s'assoit à son bureau et commence à enchaîner les appels. Il me jette de temps en temps des regards pour vérifier ce que je fais. Puis un moment, en plein milieu d'un appel, il se lève puis s'approche de moi. Il m'attrape par le menton et me force à tourner la tête vers lui. Ça va mon amour ? Tu lis beaucoup. Dit-il en prenant mon livre, j'essaye de le récupérer mais ce con est bien trop grand. Je fais semblant de commencer à pleurer. Tu ne sais pas faire semblant.

-Qui vous dis que je fais semblant ! Criais-je en croisant les bras, faisant grossir ma poitrine. Il me rends mon livre, mais reste concentré sur mes seins. Je m'assoie à sa place. Je croise les jambes.

-Sienna sort de mon fauteuil. Je suis en visioconférence. Et les femelles des Alphas n'ont pas le droit d'être sur la visio. Je lui tire la langue.

-Qui vous a dis que j'étais votre femme ? Dis-je en gardant mon livre ouvert d'une main. Il pose sa main sur ma marque. Je grogne puis montre les crocs pour qu'il retire sa main. 

-La marque que j'ai fait à ton cou le prouve. Allez dégage. Il m'attrape par le poignet puis me fais sortir du siège. Je repose le livre.

-Alpha. Sachant que nous allons désormais vivre ensemble. Est-ce que je peux vous tutoyer ?

-Bien sûr. Tu as tout à fait le droit.

-C'est une bonne nouvelle Latio. Dis-je en le provoquant. Il grogne pour répondre à ma provocation. Je rie puis commence à regarder pour trouver un autre livre.

Soudain je commence à sentir une douleur que je n'ai jamais ressenti. Comme si tout mes muscles se déchirent et que mes os se rétractent. Je sors rapidement du bureau. Je descends l'escalier à toute vitesse. Ça ne peut pas être ça. Pensais-je en ouvrant la porte d'entrée. Je me réfugie dans la forêt pas très loin. J'en étais sûre.