꧁ N'oublie pas ꧂

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❦❦❦❦❦❦ PDV Latio ✯✯✯✯✯✯

Sienna reste allongée contre moi. Elle ne bouge pas. Je l'entoure de mes bras, pour la protéger de tout danger invisible à nos yeux.

Elle lève les yeux vers moi. Je pose ma tête sur son épaule. Elle en profite pour caresser mes lèvres avec les siennes.

J'entrouvre sa bouche, pour y glisser ma langue. Je joue avec la sienne. Je monte sur elle, Sienna ne prends que du plaisir. Je m'éloigne d'elle, mais une lumière dans ses yeux me montre qu'elle veut que je continue le plaisir.

Je l'embrasse à nouveau. Elle ferme les yeux et me laisse contrôler la cadence de nos langues enlacés. Je souris contre ses lèvres. J'appuie sur son bassin en compressant le mien contre le sien. Elle prends une grande respiration lorsqu'elle sent mon sexe s'appuyer contre le sien.

-Mhm... Dit-elle heureuse de se sentir contre moi. Elle glisse ses mains sous ma chemise. Elle enfonce ses ongles dans ma peau. Je grogne de joie. Je glisse une main dans son jean. Mais elle réagit autrement. Non pas aujourd'hui. Dit-elle en retirant ma main. Je m'éloigne d'elle.

-Pourquoi ? Dis-je surpris par sa réaction soudaine.

-Je veux pas. Nous ne sommes pas des bêtes de sexe. Dit-elle en essayant de m'échapper. Je la laisse sortir du canapé. Je m'assoie sur le canapé.

-Juste à cause de ça ? Parce que tu pense que nous sommes des bêtes de sexe ? Dis-je en prenant sa main. J'embrasse sa paume.

-Je ne veux pas faire du sexe à chaque fois. De temps en temps.

-Mais on peut faire des petites activités ?

-Non. Je ne veux pas. Elle monte à l'étage puis elle rentre dans mon bureau.

❦❦❦❦❦❦ PDV Sienna ✯✯✯✯✯✯

Je n'ai pas aimé refuser à Latio de faire un peu de sexe. Mais je ne pouvais pas continuer comme ça et me comporter comme une prisonnière sexuelle.

Latio entre dans son bureau, il s'installe sur son fauteuil. Il commence à signer des documents, puis il fait des visio et des appels importants.

Je regarde Latio de temps en temps. La lumière dans ses yeux montre qu'il est harassé par le travail. Je m'approche de lui. Je prends la pile de document qui est sur son bureau, je le pose sur la table de chevet qui est à côté du lit. Je prends une planche en bois qui sert à écrire debout. Je m'assoie sur le lit puis je remplie des documents à sa place.
Il m'observe travailler dans le calme. Il ne répond pas. Un sourire apparaît sur son visage.

Il continue d'enchaîner les appels, durant tout l'après-midi. Il ne s'est pas plains de fatigue, non, juste il enchaînait rapidement les appels comme s'il voulait s'en débarrasser.

Une fois qu'il a terminé tout ses appels, il reviens vers moi. Il se couche sur le lit derrière moi.

-Fatigué ? Demandais-je en en terminant de signer le dernier papier.

-Totalement. Je crois que je vais crever. Dit-il en me tournant le dos. Je pose les documents sur le bureau d'Eymeric pour faire comprendre qu'ils sont terminés. Je pose le stylo sur le bureau de Latio. Je me couche derrière lui.
J'embrasse sa nuque.
Un frisson parcours son échine.

-Latio, quand on ira courir. Est-ce que c'est toi qui va me poursuivre ? Demandais-je en posant ma main sur son torse.

-Oui pourquoi ? Quelque chose te fais peur ?

-Non. Dis-je en sortant du bureau. Je vais dans la chambre de Latio. Il me rejoint rapidement, je pense qu'il a senti que j'étais en peine. Il me prends contre lui et m'emmène dans le lit. Il attrape mes deux mains et les placent au-dessus de ma tête.

-Qu'est-ce qui ce passe ? Tu n'es pas normale. Déjà tu refuse de faire du sexe en disant que nous ne sommes pas des bêtes de sexe, ensuite tu remplie mes documents à ma place, chose que tu hais. Et ensuite tu es pâle à l'idée de la course poursuite. Dit-il en plongeant ses yeux dans les miens.

-Je n'ai rien. Je vais bien. Je vais faire un tour dans la forêt. Je sors du lit. Mais Latio me récupère et me plaque contre le matelas du lit.

-Parle moi. Dit-il sur un ton menaçant en laissant un grognement s'échapper. Je ne répond pas, c'est la première fois qu'il est autant énervé contre moi. J'essaye de m'échapper en lui donnant des coups, mais j'ai l'impression que la douleur n'existe pas pour lui. Il resserre son emprise sur mes poignets. Je crie de douleur.

-D'accord ! Laisse moi parler, mais libère mes poignets ! Criais-je en me tordant comme un serpent. Il me redresse, je pose mon dos contre le mur derrière moi.

-Je ne veux pas être comme les autres. Je ne veux pas faire du sexe parce que c'est notre nature. Je ne viens pas de cette meute, je suis totalement différente de vous tous. Toi tu es habitué.

-Tu sais, ce n'est pas parce que je te caresse ou je te pénètre avec mes doigts qu'on doit immédiatement aller plus loin. On peut juste s'amuser comme ça.

-Mhm. Et puis c'est difficile de vivre avec le chef d'une meute. Tu sais il y a des responsabilités, des devoirs à compléter. Plein de choses. Et c'est extrêmement dur. 

-Tu n'as pas à répondre à tout les devoirs. Fait de ton mieux. Et n'oublie pas. Je suis près de toi. Et je le resterais même après la mort. Dit-il en embrassant doucement mes lèvres.

Les Loups de la Fleur du MillénaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant