Les Loups de la Fleur du Millénaire

꧁ Le manoir ꧂

❦❦❦❦❦❦ PDV Sienna ✯✯✯✯✯✯

Latio me réveille tôt ce matin, plus tôt que d'habitude. Sûrement pour partir plus tôt et arriver le plus vite là-bas. Je bâille avant de me lever et de m'habiller le plus rapidement possible pour éviter de faire patienter Latio plus longtemps, il a sûrement hâte d'aller voir le bâtiment abandonné.

-Latio apparemment c'est un manoir abandonné. Fait attention, les planches peuvent casser sous notre poids. Dis-je en attachant mes cheveux en chignon.

-Oui mon amour. Dit-il en embrassant mon cou. Je serais hypnotisé par ton beau cou toute la journée. Dit-il en le léchant avidement.

-On peut y aller ? Demandais-je en me libérant de son emprise.

-Oui si tu veux. Je le regarde de haut en bas.

-Faudrait que tu t'habille.

-Non, pourquoi ? Demande-t-il en sortant une muselière et une laisse. Moi je vais me changer en loup, et toi tu reste humaine, pour pouvoir me contrôler. Il se change en loup maintenant. Je monte sur son dos, je met la laisse, puis la muselière.
Il sort de la chambre, je ferme la porte derrière lui. Nous sortons de la maison grâce au bêta qui ouvre les porte.
Il commence à courir vers la direction que je lui donne. Il slalome entre les arbres pour tester son agilité. Puis il arrive au manoir après quelques heures.
Je descend de son dos. Je marche en direction de la porte d'entrée. J'ouvre avec difficulté l'accès a l'intérieur.
L'intérieur est entièrement sombre. Les meubles sont remplis de poussière et de toile d'araignée. Je commence à regarder un peu partout. Je monte à l'étage, Latio me suis de près. J'ouvre une porte qui mène à une chambre.
La stèle est en face de moi. Elle est entourée d'une lumière rouge.
Je me remémore les mots que j'ai lu à voix haute provenant du livre. Je commence à trembler. Je commence à perdre mes moyens.
Latio me pousse avec son museau, me rappelant mon devoir. Je prends une grande respiration. Je pose ma main sur la stèle. Le manoir redeviens comme avant, les toiles d'araignées et la poussière disparaît.

Nous entendons des cris. Nous descendons au rez-de-chaussée. Nous apercevons une famille en train de protéger une jeune fille au cheveux châtains. Des soldats entrent en cassant la porte, tuant la mère et son père. J'essaye de les empêcher mais ils me traversent comme si j'étais un fantôme.
Je les supplient d'arrêter le massacre, en espérant qu'ils s'arrêtent. Je me place devant la jeune fille pour la protéger. Mais celle-ci s'enfuit, cassant la fenêtre et courant dehors. Laissant tomber un collier, je le récupère. Je le pose contre mon cœur.
Un homme se tient devant la porte d'entrée, regardant le massacre sans rien dire. Je m'approche de lui, j'essaye de faire des signes. Mais il m'ignore lui aussi. La scène se termine.

Latio se rapproche de moi, il lèche mes joues qui commence à se remplir de larmes.

On va rentrer à la maison. Dit-il par la pensée. J'acquiesce, je continue de serrer le collier contre moi.
Je monte sur son dos. Nous sortons de la maison. Mais soudain, un tremblement de terre fait coucher Latio sur son flanc.

-C'est sûrement le gouffre qui s'est ouvert. On doit se dépêcher d'y aller. Dans quelques jours il risque de se refermer. Demain on prépare les affaires. Il acquiesce, il se relève et commence à courir vers la forêt. Nous retournons à la maison. Je descend du dos de Latio, toujours troublé par l'illusion. Je me couche immédiatement sur le lit. Je regarde le collier. Une étoile d'un bleu étrange. Le collier à l'air lourd à porter. L'étoile à l'air d'être fait avec une pierre précieuse. Et le cordon n'est pas en tissu mais en or véritable, le cordon est énorme. Je le met autour de mon cou.
Latio entre dans la chambre, il change de forme. Il se couche à côté de moi. Il me serre contre lui.

-On prépare les affaires ? Demande-t-il en embrassant ma joue.

-Oui. Nous nous levons du lit, je commence à faire mon sac puis celui de Daciana où je met quelque vêtements. Nous posons nos sac prêt près de la porte d'entrée. Je retourne me coucher dans le lit puis je ne me relève pas jusqu'à demain.