11- Alex

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Alex

Il est 5h45.

J'ai hésité à venir aujourd'hui, surtout après le match d'hier.

À peine entré, je suis directement tombé.

La honte.

Lorsque je suis entré sur la glace, mon regard a directement croisé celui de Winter. J'ai été déstabilisé, je m'attendais à la voir, mais j'ai quand même été déstabilisé.

Et puis avec Austin qui voulait me tabasser ça n'a pas arrangé grand-chose. Le mec faisait trois fois ma taille, je n'avais aucune chance.

Heureusement que West s'est interposé entre nous, il a pris les plus gros coups.

Voulant les séparer ça a dégénéré en une bagarre générale et le jeu a du être suspendu. Je me suis pris des coups qui ont laissé des traces, mais rien de grave. Juste une bosse et un œil au beurre noir.

West, lui, s'était ouvert carrément l'arcade et a dû aller à l'hôpital se faire recoudre.

Le pauvre, heureusement que je n'étais pas à sa place.

C'est le week-end alors je me demande si Winter va venir. Hier, elle m'avait dit " à demain" donc j'ai naturellement pensé qu'elle serait là.

En l'attendant, j'écoute de la musique dans les écouteurs et fais des exercices de maths.

— Bouh !

Je lâche un cri et saute du banc manquant de tomber au sol. Je me retourne, et aperçois Winter plié en deux de rire.

J'ai cru faire une attaque.

Elle était toujours aussi belle, même si elle portait un ensemble de sport. Ses cheveux étaient toujours attaché en une queue-de-cheval, et elle portait encore une fois une baguette de pain.

Elle doit vraiment aller tous les matins à la boulangerie pour sa mère.

Il est presque six heures.

Sa mère, tout de même, est quand même un peu égoïste. Envoyer sa fille si tôt le matin pour acheter une baguette de pain...

— Oh ! Je t'ai fait peur ? Elle demande pliée de rire.

— Non non..., je mens en me relevant et en m'asseyant sur le banc.

La honte, sauter de peur devant elle, plus jamais...

Elle vient s'asseoir à côté de moi et je me tourne vers elle. Le choc habita son visage lorsqu'elle vit mon bleu et ma bosse.

— Mon Dieu Alex !

Ses doigts se posent délicatement sur ma tempe où se trouvait ma bosse. Elle avait les mains douces et froides. Elle la caressa délicatement.

Je rougis face à notre proximité.

— On ne t'a pas loupé..., elle souffle, même des gradins ça semblait violent.

— De base, les matchs ne se passent pas comme ça, je rétorque précipitamment.

Je ne voulais pas qu'elle pense que le hockey n'était qu'un sport violent, ça se trouve elle ne voudrait plus venir.

— Je sais, elle dit.

Elle fait glisser sa main de mon visage.

— Tu as bien aimé le match. ? Je demande.

— Mmh West était impressionnant, elle croise les jambes, je comprends mieux pourquoi tout le monde parle de lui, elle se tourne vers moi, il est passionné ça se voit !

SPRING BLOSSOMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant