IX: 𝗕𝗟𝗘𝗦𝗦𝗘𝗗

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𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧𝗘𝗥 009 : 𝗕𝗟𝗘𝗦𝗦𝗘𝗗∇Δ∇

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𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧𝗘𝗥 009 : 𝗕𝗟𝗘𝗦𝗦𝗘𝗗
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ᴛʜᴇ́ᴏ ʙᴇᴄᴋᴇʀ
19ʜ59 - ᴘᴀʀɪs
(ᴄʜᴀᴍʙʀᴇ ᴅ'ɪɴᴛᴇʀɴᴀᴛ) :

Le bruit de la porte qui s'ouvre me sort de mes pensés. Je relève la tête et croise le regard de Jordan. Mon sang se glace. Sa tempe est recouverte de sang, un de ces deux yeux est fermé, il marche difficilement, sa lèvre inferieur est ouverte, et ses mains sont dans ses poches. Je deduis aux flaques rouges des poches de son sweats qu'elles sont pleines de sang.

Bordel qu'est ce qu'il a encore fait ?

Mon colocataire s'écroule sur le matelas, et je quitte ma chaise de bureau pour aller massoire à côté de lui.

- Jordan... Putain qu'est ce que t'as encore fais ? Lui demandai-je en posant une main sur son épaule.

Il sursaute à mon contact physique, ce que je peux comprendre. Nos contacts sont rares, voire inexistants. La seule fois il m'as touché, c'était pour essayer de me faire passer par une fenêtre. Mon colocataire ne retire pas ma main, à ma grande surprise. Il rit faiblement, chaque mot doit lui faire de plus en plus mal.

- Je me suis fait péter la gueule comme une merde. Je suis pathétique. Dit il avec un sourire moqueur aux lèvres.

J'en déduis qu'il s'est battu. Je soupire en secouant la tête. Il reste la, son sourire moqueur aux lèvres, une main dans sa poche, l'autre qui tient son arcade saignante. Comme je l'avais deduis, sa main aussi est pleine de sang.

- Tu l'as aussi amoché, au moins ? Ne pus-je m'empêcher de lui demander, un demi-sourire aux lèvres.

- Évidemment. Tu me prend pour qui Becker ?

Je hausse les sourcils, surpris qu'il m'appelle par mon vrai nom de famille, cette fois. Je me lève du matelas, et il me regarde a moitié dans le coma pour savoir ce que je fais.

- J'vais chercher de quoi essuyer ta gueule. Lui indiquai-je en allant dans la salle de bain.

- Tu balance toujours tes phrases avec délicatesse, toi. Ironise-t-il sans cesser de sourire.

- Savoir-vivre. Rétorquai-je en haussant les épaules.

Il rit faiblement, et je grimace, m'arrêtant sur le pas de la porte.

- Ton rire est comparable à un bourrés qui vient de s'éclater sur un trottoir, c'est horrible.

- Hé ho on se fout pas de la gueule des malades, ça porte malheur !

- Qui t'a dit cette connerie ? Lui demandai-je en relevant un sourcil.

-Moi-même, la veille de la mort de ma tante. Je lui ait raconter une blague, et elle est morte de rire. Au sens propre, jveux dire. Elle s'est étouffer avec son verre.

Entre-Deux [JOYSTU]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant