𝗫𝗫X : 𝗦𝗖𝗛𝗢𝗢𝗟 𝗙𝗔𝗜𝗟𝗨𝗥𝗘

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CHAPTER 030 : SCHOOL FAILURE

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CHAPTER 030 : SCHOOL FAILURE

09 janvier 2024 :

Théo Becker
11h56 - Paris
(salle de maths) :

Les mains tremblantes, je regarde la copie de francais que la prof viens de me rendre. Le deux sur vingt entourée trois fois en rouge me nargue en plus du "je suis décu de vous, Théo. À revoir" écrit par la main du prof.

Les cours n'ont jamais été mon fort, mais je me débrouille toujours pour avoir des notes au dessus de la moyenne. La, j'ai vraiment merdé. Je tourne la tête vers la copie de Jordan, qui tente de me la cacher pour ne pas que je tombe encore plus bas en voyant sa note sûrement au dessus de quinze.

Je lui arrache des mains, et c'est le coup de grâce quand je vois un bon dix huit et demi. Je soupire, abattu.

Depuis le rentrée, mes notes sont en chute libre. Toute les contrôle que j'ai fais sont foireux, je n'arrive pas à réviser, mon esprit divague entre le coma de Théodore, la proposition d'Elias, et Jordan.

La seule échappatoire que j'ai c'est la planque. Cette endroit est le seule ou je sais que je peux relâcher la pression dans être jugé. Je dors là-bas depuis déjà plusieurs jours, Elias m'accueille avec grand plaisir, ce mec est incroyable.

Et puis, il y a Jo. Depuis plusieurs jours, un truc gravitte autour de nous. Un sorte de flirt. On a pas mal d'interactions ambiguë, sans pour autant franchir le pas. Je pense qu'il sens que j'ai besoin de temps, et qu'actuellement, j'ai tout sauf la tête à ça. Et puis, est ce que je suis sûre que c'est ce genre de relation que je veux avec lui ? Je me suis toujours considéré comme hétéro, mais depuis ces moments avec lui, je ne sais plus trop.

- Ca va, c'est la première fois que t'as une note comme ca, c'est normal de se foirer. Me rassure Jordan quand il arrive enfin à voire ma note.

- C'est la troisième en une semaine, j'ai juste envie de crever.

Il n'ajoute rien. Il n'y a rien à ajouter. À la place, il attrape ma main, et je la serre de toute mes forces. C'est comme ca quand on a rien à dire pour réconforter. Les contacts physiques suffisent, pour moi c'est la même chose que les mots. C'est même mieux. Parce que les mots peuvent être faux. Les réactions sont toujours sincères, on ne peux pas les cacher sous un masque.

La sonnerie retentit, je me leve et lâche sa main, ecrase en boule ma note pitoyable et la met dans mon sac.

- Tu va à la planque aujourd'hui ? Me demande mon pote en se levant à son tour.

J'hoche la tête, met une des lanières de mon sac sur mon épaule. Je sors, Jordan sur mes talons, quand quelqu'un me hèle depuis l'autre bout de la classe. Je me retourne pour faire face à la prof de français. Elle aborde un sourire chaleureux, mais un peux forcé.

Entre-Deux [JOYSTU]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant