(je serais vous je serais pas heureux, apres jdis rien)
𝗖HAPTER 032 : LAST BREATH
13 janvier 2024 :
Théo Becker
20H41 - PARIS
(hôpital) :J'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds. Je relève la tête pour croiser le regard de l'infirmière. C'est une blague ? La femme en face de moi semble très sérieuse pourtant.
- Pardon..?
- Je suis désolé pour vous, monsieur Becker.
Les excuses qu'elle me sors sonnent fausses dans sa bouche. Parce qu'elle est habitué à sortir ça aux gens, parce qu'elle ne le connais pas, parce qu'il n'y a aucune tristesse dans sa voix. Parce qu'il n'y en a jamais eu. Que ce soit quand elle m'as annoncer que je ne pouvais plus le voir, ou quand elle m'as présenter les condoléances.
Les condoléances de sa mort. Celle de mon meilleur ami.
Je n'arrive pas à parler, les mots se meurent dans ma gorge. Comme si le seule mot que j'allais placer allais rendre tout ceci réel. Ma vision se brouille, je lève les yeux pour ravaler les larmes qui me brûlent les yeux.
Jordan commence à interroger l'infirmière pour connaître le contexte de son décès, je reste silencieux derrière lui, à deux doigts d'exploser à chaque seconde de plus. Je sens une main se loger dans la mienne, mais ce geste ne réussis pas à me calmer. Ma respiration se saccade à mesure que le temps passe, je manque d'air. Il faut que je sorte d'ici.
Je m'éclipse du couloir, et cours pour rejoindre l'extérieure. J'autorise quelques larmes à couler, mais je les essuies avant d'en avoir trop sur le visage. J'ai envie de hurler, de frapper les murs, de me foutre en l'air. J'étais persuader qu'il allait y arriver. Qu'il allait survivre. C'est Théodore putain ! Il est fort !
Alors pourquoi son corps a abandonné ? Pourquoi ne s'est-il pas réveiller ?
Je sens l'air frais du mois de février souffler sur mes joues, signe que je suis enfin dehors. Je me laisse glisser contre le mur en brique du bâtiment, mes larmes se laissent aller. Je n'arrive toujours pas à y croire. Théodore est mort. Putain.
Pourquoi tu ne t'es pas battu ? Tu m'avais promis qu'on allaient mourir ensemble, comme ça personne ne pourras ressentir la douleur de la perte de l'autre. Alors pourquoi tu m'as abandonné comme ça ? Pourquoi tu es partit seul ? Tu sais très bien que je souffre, connard. Tu me vois de là-haut, je le sais. Alors... Pourquoi ?
Je te déteste tellement d'avoir baissé les bras.
- Relève toi. M'ordonne une voix qui me paraît à la fois lointaine et très proche.
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Entre-Deux [JOYSTU]
Fanfiction"On y arrivera. Même si ça prendra du temps, que ce ne sera pas simple, on va réussir à refermer nos plaies. Tant qu'on sera tout les deux, on ne baissera pas les bras." Dans une ville divisée par deux gangs rivaux, le ''Dead-Song'' et les ''BloodGh...