𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧𝗘𝗥 017 : 𝗠𝗘𝗠𝗢𝗥𝗜𝗘𝗦
∇Δ∇ᴊᴏʀᴅᴀɴ ʀᴏɴᴅᴇʟʟɪ
18ʜ21 - ɢʀᴇɴᴏʙʟᴇ
(ᴄʜᴀᴍʙʀᴇ ᴅ'ᴇɴғᴀɴᴛ ᴅᴇ ᴊᴏʀᴅᴀɴ) :Je m'écroule sur le lit, et me tiens me bras en gémissant de douleur. Théo commence à partir de la chambre, mais je le retiens d'un coup en comprenant ce qu'il va faire.
- La salle de bain est en bas. Ma mère va te tuer si elle te vois. J'ai une trousse de secours dans l'armoire.
Il y a une époque où j'ai acheter plusieurs kits de secours, pour les situations comme celles-ci. Théo ouvre mon armoire, et parviens assez rapidement à trouver la trousse, cachée entre plusieurs serviettes. Il s'assoie à côté de moi, et examine mon bras rougie par le sang.
- J'aime bien ta mère. Ironise-t-il en ouvrant la trousse afin de sortir de quoi me soigner. Elle est super gentille avec les invités.
Je rit sans joie, et je suis assaillis par une douleur à la poitrine. Ca fais mal de voire sa mère dans cet état. De voire le dégoût sur son visage des qu'elle croise votre regard. Qu'elle vous fasse mal physiquement, mais aussi moralement.
Théo essaye d'extraire les bouts de verre avec une pince à épiler, je grimace de douleur, et attrape son bras pour le stopper. Nos pupilles se rencontrent, et je détourne assez vite le regard, gêné.
- Enfaite t'avais raison quand tu disais que je sous-estimais la situation. Avoue-t-il en retirant le dernier bout de verre. Elle est flipante, la maison.
- La maison, ma mère, les seringues. Tout est flippant. A partir du moment ou une assistante sociale viens chez toi, c'est qu'il y a un réel problème.
- C'est vrai.
Il desinfecte la plaie, puis enroule un bandage autour de mon bras, jusqu'à l'attacher avec du sparadrap. Je le remercie, et il s'assoie à côté de moi sur le matelas. Personne ne dit rien, ne savant pas comment aborder le sujet sans réouvrire la plaie béante dans mon cœur. On préfère ne rien dire. Il prend simplement ma main comme marque de soutiens, et j'entrelace nos doigts.
- Jo'.. Elle t'as déjà fais ce genre de trucs..? Demande-t-il enfin avec milles précaution.
Je ne repond rien. Il connais la réponse, les kits ne sont pas anodins. Il veux juste une confirmation.
- Ouais...
C'est le seul mot que je peux sortir de ma bouche pour l'instant. Il n'ajoute rien, ne pose pas plus de questions. Un appel me fais sursauter. Je regarde mon téléphone : Elias.
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Entre-Deux [JOYSTU]
Fanfic"On y arrivera. Même si ça prendra du temps, que ce ne sera pas simple, on va réussir à refermer nos plaies. Tant qu'on sera tout les deux, on ne baissera pas les bras." Dans une ville divisée par deux gangs rivaux, le ''Dead-Song'' et les ''BloodGh...